J'aime l'Italie...
Rien d'autre à expliquer quant au choix de ce livre !
Le pitch :
Pietro Palladini est immobile, Dans l'œil du cyclone. Il ne sort plus de sa voiture, garée au bas de l'école de sa fille à Milan. Ce quadragénaire séduisant que la vie avait épargné vient de perdre sa femme, Lara. Il attend de souffrir, mais ce n'est pas si facile de ressentir la perte. Les amis et les anonymes viennent lui parler, l'étreindre, partager ce temps suspendu, ce "chaos calme" où il se réfugie désormais. Une jolie fille qui promène son chien, les collègues de travail à la veille d'une fusion financière sans précédent, un frère fumeur d'opium, une belle-sœur qui se dénude en pleine crise de nerfs, une milliardaire érotisée, tous perdent à un moment leur calme, leur dignité, leurs masques. Tous renoncent à la comédie sociale. Sur cette situation digne d'un Beckett loufoque. Sandre Veronesi construit un roman polyphonique, livre de la maturité, émouvant, ample, magistralement tissé : le mélange de l'intime dans ce qu'il a de plus vibrant et du réel dans ce qu'il a de plus dérangeant.
Mon point de vue :
Je dois bien avouer que ce bouquin m'a laissé un arrière goût de quelque chose mais je ne sais pas bien quoi !...
Je n'ai pas été embarquée sur la totalité du livre, voire j'ai carrément sauté des pages tellement cela m'était pénible... Fait rarissime !!
Ou à l'inverse je dévorais le chapitre car tout y était tellement vrai.
Bref, un drôle de bouquin qui m'a séduite, car l'impression globale est très positive et notamment :
> par son lieu -l'Italie, Milan- spécialement son début de déroulé (car c'est la Toscane de mes vacances, exactement le même endroit : Roccamare, Castiglione de Pescaia),
> son thème (comment un père abandonne tout pour se consacrer à son unique enfant après la perte de sa femme),
> son audace (ou comment la désociabilisation vous guette dès que vous sortez des sentiers battus),
> sa psychologie et ses sentiments (ou comment ce père s'étonne du comportement de son entourage...),
... et en même temps un bouquin qui m'a agacée je crois...
Un bouquin très masculin en fait, c'est peut-être pour ça que ce goût laissé qui n'est pas totalement définissable !
Faites-vous votre propre religion !