Nous étions les Mulvaney de Joyce Carol Oates
Si ce roman était une matière scolaire : la philo
Si ce roman était une actrice : Natalie Wood
Si ce roman était une pièce de la maison : le grenier
Si ce roman était un mot : résilience
Si ce roman était un paysage : un immense champ de blé avec un seul magnifique chêne au milieu
Si ce roman était une qualité : le goût de la vie
Si ce roman était un super pouvoir : pouvoir tout recommencer
Si ce roman était une chanson : When Doves cry de Prince
Si ce roman était une boisson : du lait chaud avec du miel
Si ce roman était un metteur en scène : Sidney Pollack
Si ce roman était un bruit : le vent qui balaie tout
Si ce roman était un animal : un aigle
Le mot de l'éditeur :
À Mont-Ephraim, petite ville des États-Unis située dans l’État de New York, vit une famille pas comme les autres : les Mulvaney. Judd, le cadet, Marianne « Bouton » jeune fille belle et modeste,
Mike le « mulet » sportif et fonceur, Patrick le scientifique pragmatique, et leurs parents, Corinne et Michael, aussi aimants qu’extravagants.
Au milieu des animaux – chevaux, chiens, chats – et du désordre ambiant, ils cohabitent dans une ferme respirant le bonheur, où les corvées elles-mêmes sont vécues de manière cocasse, offrant
ainsi aux autres l’image d’une famille parfaite, comme chacun rêverait d’en avoir.
Jusqu’à cette nuit de 1976 où le rêve vire au cauchemar… Une soirée de Saint-Valentin arrosée. Un cavalier douteux. Des souvenirs flous et contradictoires. Le regard des autres qui change. La
honte et le rejet. Un drame personnel qui devient un drame familial.
En dressant le portrait de la dissolution d’une famille idéale, Joyce Carol Oates épingle l’hypocrisie d’une société où le paraître règne en maître et érige en roi les princes biens-pensants ; où
un sourire chaleureux cache souvent un secret malheureux, où il faut se taire, au risque de briser l’éclat du rêve américain.