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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 05:16

 

 

 

 

 

ô combien est importante la première phrase d'un roman !

C'est elle qui donne la clef, le ton, l'envie ...

 

Je vous propose ce petit rendez-vous dominical pour partager encore et toujours notre amour des livres et des mots ...

... l'idée est simple, il s'agit d'écrire la  première phrase du roman que vous avez actuellement en main .

 

 

 

"Mon père avait une ferme dans l'ouest du Missouri, au-dessous du fleuve de ce nom, là où le plateau des Ozarks s'abaisse doucement pour rejoindre la grande plaine."

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 05:03

 

 

 

 

"Un classique est un livre qui n'a jamais fini de dire ce qu'il a à dire"

 

 

Italo Calvino

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 17:44

 

 

 

 

 

Les trois saisons de la rage de Victor Cohen Hadria

 

Les falsificateurs d'Antoine Bello

 

Le sermon sur la chute de Rome de Jérome Ferrari

 

La vie rêvée d'Ernesto G. de Jean Michel Guenassia

 

Les jumelles de Tessa de Loo

 

Les soeurs Deblois, Tome 1 : Charlotte de Louise Tremblay d'Issambre

 

Le confident de Hélène Gremillon

 

La saga Parisienne, Tome 1 de Gilles Schlesser

 

Histoire de l'oubli de Stefan Merrill Block

 

 

 

 

 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 05:13

 

 

 

 

C'est le challenge "Livra'deux pour pal'addict" de Livraddict repris par Piplo qui m'a inspirée l'idée de ce challenge !!

 

Le principe est simple, partir à l'assaut de sa PAL avec la complicité d'un binôme choisi avec soin !!

C'est Philisine Cave qui a gentiment répondu à mon invitation et qui a accepté de se prêter au challenge suivant :

 

Tout d'abord, chacune dresse la liste de sa PAL et l'envoie à l'autre

Ensuite, on sélectionne 3 titres dans la PAL de son binôme

Enfin, on choisit de lire 1, 2 ou 3 de ces titres avant le 30 janvier 13.  

 

 

Ma Pal complète :

 

En mémoire de la forêt de Charles T Powers
Où j'ai laissé mon âme de Jérôme Ferrari
Maudit soit dostoievski de Atiq Rahimi
Le confident d Hélène gremillon
La tâche de Philip Roth
Une vie française de Jean Paul Dubois
Les saisons de la solitude de Joseph Boyden
Le professeur de Charlotte Bronte
Changement de décor de David Lodge
Le marin américain de karsten Lund
Pars vite et reviens tard de Fred Vargas
Le goût du bonheur : Gabrielle de Marie Laberge
Dernière nuit à Twisted River de John Irving

 

Les 3 titres que Philisine Cave a séléctionné :

 

 

 

Trop difficile d'en choisir un alors c'est parti !!! Le challenge sera de lire les 3 avant fin janvier 13

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 05:37

 

L'embellie de Audur Ava Olafsdottir




Après l'énorme déception ponctuée d'ennui qu'avait provoquée chez moi "Rosa Candida", je me devais de lire le second roman de l'auteur islandaise pour tenter de comprendre ce que des centaines de lecteurs avaient bien pu trouver de si sublimement magique à la plume d'Audur Ava Olafsdottir ...

Ravie de constater que ce second roman était bâtit sur une autre thématique , c'est avec un certain plaisir que la lecture commença .

L'embellie est une sorte de Road-movie book, qui met en scène une femme un peu fantasque dont le mari vient annoncer qu'il la quitte, et le fils de sa meilleure amie, un petit garçon de 4 ans malentendant et pas contrariant .

Scénario plutôt sympathique qui promettait une belle rencontre, de beaux échanges et un joli voyage au travers de L'Islande...
... mais que de tergiversations, de détails sans intérêt, de rencontres qui se suivent et se ressemblent, et d'un petit garçon qu'il nous tarde de connaître mais qui ne semble pas beaucoup intéresser l'auteur.

Une fois encore, tout y est pour vivre une belle histoire et un beau voyage, et puis plof, ça ne prend pas, manque de rythme, d'émotion, de phrases qui claquent, de mots qui résonnent ...
ou serait-ce juste que la magie d'Audur Ava Olafsdottir n'opère pas sur moi ?! ...

Si j'osais, je dirais que c'est tout aussi mou et plat que Rosa  Candida ... mais trop dégonflée, je ne dis rien !!

Quoi qu'il en soit "L'embellie" m'est tombé des mains au 3/4 du chemin !

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande.

En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes.

Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d’exultation complice qui ne nous quitte plus.

 

Épreuves en forme de jeu de l’oie, incidents en tous genres souvent proches de la catastrophe, rencontres inopinées « dans les zones sombres et inhabitées » ne manquent pas de ponctuer ce circuit cahotant, à la limite parfois du naufrage, lequel est d’abord pour la narratrice une manière de voyage intérieur vers le cœur blessé de sa mémoire et une interrogation nourrie d’échos intimes sur l'apprentissage de la maternité. Cahin-caha, on découvre avec elle et son petit compagnon l’Islande profonde, sa nature ombrageuse et énigmatique livrées aux forces élémentaires, mais aussi, après Reykjavík, la capitale qui rassemble les deux tiers des habitants de l’Islande, tout un peuple épars dans sa vie quotidienne et ses coutumes, paysans, marins, farfadets masculins de passage. « La nature a beau être grandiose, constate-t-elle, les gens divorcent, se trompent mutuellement et gâchent leur vie ici comme ailleurs. »

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 05:05

Le mec de la tombe d'à côté

 

de Katarina Mazetti

 

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Si ce roman était une actrice : Julie Depardieu

 

Si ce roman était une chanson : "On dirait que ça te plaît de marcher dans la boue"

 

Si ce roman était un cadeau : une boîte de chocolat

 

Si ce roman était une couleur : parme

 

Si ce roman était un metteur en scène : Richard Curtis

 

Si ce roman était un adjectif : pétillant

 

Si ce roman était une boisson : un lait fraise

 

Si ce roman était une voiture : une coccinelle

 

Si ce roman était une saison : le printemps

 

Si ce roman était une fleur : la marguerite

 

Si ce roman était une pièce de la maison : la cuisine

 

Si ce roman était un instrument de musique : une guitare

 

 

Le mot de l'éditeur :

Placez côte à côte sur un banc, dans un cimetière, un vieux garçon séduisant et une jeune veuve terne. Elle est bibliothécaire et ne pense que culture, il est agriculteur et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Avec ces ingrédients, Katarina Mazetti a conquis les lecteurs suédois qui se sont arraché "Le Mec de la tombe d’à côté". Il est vrai qu’un coup de foudre parmi les tombes, à l’heure où l’horloge biologique de Madame sonne l’alarme, ne manque pas de ressorts comiques. Mais ce roman d’un amour hors norme fait aussi la démonstration qu’on ne s’affranchit pas sans douleurs de sa classe sociale : lorsqu’il s’agit de choisir entre opéra et traite des vaches, la passion est requise. Et c’est un minimum.

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 05:19

 

 

 

ô combien est importante la première phrase d'un roman !

C'est elle qui donne la clef, le ton, l'envie ...

 

Je vous propose ce petit rendez-vous dominical pour partager encore et toujours notre amour des livres et des phrases ...

... l'idée est simple, il s'agit d'écrire la  première phrase du roman que vous avez actuellement en main .

 

 

 

"A présent, sa famille prenait plus de place dans le cimetière que dans les rues de Montechiarro"

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 05:03

 

 

Photo : Merci Sanae Rahaoui

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 05:26

 

   

 

 

Connaissez-vous Raymond Carver ?
Auteur américain de nouvelles au style très minimaliste, entré dans la postérité pour sa vision mélancolique d'une Amérique souvent associée à celle du peintre Hopper.

Intrigué  par une récente révélation qui remet en question tout le talent de l'auteur, Stéphane Michaka décide d'en faire un roman.
Le style minimaliste qui a fait la gloire de Carver ne serait dû qu'au talent de son éditeur qui maniait la coupure et les ciseaux avec brio et aurait ainsi façonné tout le travail de l'écrivain !!

Roman passionnant sur la relation qu'un éditeur entretient avec son auteur, Michaka met le doigt sur un point sensible du travail d'un auteur.
Où commence la domination d'un homme de pouvoir sur un écrivain débutant ? Quand l'admiration faite-elle place à la possession ?

Roman à 4 voix qui rend le roman profond et captivant, l'auteur nous offre avec un talent de construction très habile la vision de l'auteur, de l'éditeur et des deux épouses de Carver.

Et c'est là aussi l'intelligence de Michaka, il ne se cantonne pas au travail artistique et au relation professionnelle de Carver, il nous plonge dans sa vie, ses doutes, ses souffrances, ses abîmes,  ses espoirs ...bref tout ce qui constitue le sel d'un artiste.

Au delà du sujet maîtrisé, Ciseaux est un vrai bonheur  de lecteur,
On peut dire que Stéphane Michaka a le sens du rythme et de la repartie et nous offre ainsi  un roman plein d'entrain et très jubilatoire .

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

À quinze ans, Raymond décide qu'il sera Hemingway ou rien. Et la nouvelle, avec ses silences têtus et ses fins en lame de rasoir, son genre de prédilection. Il a des envies d'ailleurs et la vie devant lui. On est à Yakima, dans le nord-ouest des États-Unis. Autant dire nulle part. Son ambition donne le tournis à Marianne, la petite serveuse de la boutique de donuts. « C'était le truc le plus excitant que j'avais jamais entendu. Pleine d'assurance, je lui ai dit : "Tu peux compter sur moi, Ray." » Les deux adolescents se marient quelques mois plus tard. Marianne est enceinte. Raymond n'a pas commencé à boire. Douglas, lui, vient d?obtenir le job de ses rêves : directeur littéraire d'un magazine prestigieux. Les nouvelles qu'il reçoit l'irritent comme un vilain psoriasis. Pour calmer ses démangeaisons, il coupe, réécrit, sculpte avec ses ciseaux. « C'est leur voix. Leur voix, tu m'entends ? Mais c'est ma signature. » Quand il le rencontre, Ray peaufine son art dans l'alcool depuis près de dix ans et Marianne subvient aux besoins du ménage. Douglas va changer leur vie. Raymond Carver, Maryann Burk-Carver, Gordon Lish et la poétesse Tess Gallagher qui attend son heure en coulisses? Ciseaux raconte leur histoire : dans l'Amérique des années soixante à quatre-vingt, l'accomplissement de deux hommes en proie à une dépendance réciproque, un écrivain et son éditeur qui coupe ses textes au point de les dénaturer.



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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 05:30

 

Nous étions faits pour être heureux de

Véronique Olmi

 

 

 

Véronique Olmi fait partie des auteurs contemporains français que j'ai plaisir à retrouver à chaque nouveau roman.

 

Pas d'intrigue tarabiscotée, ni meurtre, ni grands espaces ni même de personnalités extravagantes, cet auteur ne fait pas dans le sensationnel !!

L'univers de Véronique Olmi est fait de notre quotidien, de nos amis, de nos fêlures et de tous ces sentiments qui devraient couler de source si la vie n'était pas ce qu'elle est !

 

Ce dernier roman au titre "Aragonien" nous plonge dans la vie d'un homme qui a tout pour être heureux mais qui n'y parvient pas, jusqu'à sa rencontre avec Suzanne, l'accordeuse du piano de son fils qui va chambouler sa vie et celles de tout ceux qui les entourent.

 

Un roman qui nous parle d'amour, des rencontres qui bouleversent une vie, du poids du passé dont il faut se délester pour avancer et puis, et puis autant de sujets qui touchent au couple, à la famille et au sens que l'on donne à sa vie.

 

La sensibilité et la plume juste et douce de Véronique Olmi amène le lecteur vers une empathie immédiate avec ses protagonistes, on suit leur parcours avec tendresse et bienveillance et on se plait à lire les mots que l'auteur parvient à mettre sur ce qui nous touche intérieurement.

 

Et c'est bien là ce que j'apprécie tant chez cette auteure, la justesse des mots et la résonance des phrases qui font échos .

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

« C'est étrange comme il suffit d'un rien pour qu'une vie se désaccorde, que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa valeur. » Quand Suzanne vient dans la maison de Serge à Montmartre, il ne la remarque pas. Elle accorde le piano de son fils. Elle est mariée, lui aussi, et à 60 ans il a ce dont rêvent les hommes : un métier rentable, une jeune femme parfaite, deux beaux enfants. Pourquoi soudain recherche-t-il Suzanne qui n'est ni jeune, ni belle, et apparemment ordinaire ? Pourquoi va-t-il lui confier un secret d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui a changé le cours de sa vie ? Pour évoquer la passion naissante, les vérités enfouies et coupables, l'auteur de Bord de mer, Le Premier amour et Cet été-là, décline avec subtilité, en musique douce, juste et fatale, ces moments clefs où les vies basculent et cherchent désespérément la note juste.

 

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