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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 04:01

 

 

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 04:45

 

Mon père d'Orhan Pamuk

 

 

 

Je n'avais rien lu d'Orhan Pamuk depuis Mon nom est rouge il y a quelques années, lorsqu'au détour d'une bien appétissante librairie je suis tombée sur ce petit recueil de trois textes intitulé Mon père. Encore enthousiasmée par le souvenir de cet auteur et curieuse de ce titre si personnel, je repartis avec un exemplaire dans ma besace.

 

Orhan Pamuk y raconte son amour inconditionnel pour son père et nous parle avec tendresse et admiration de l'homme brillant et aimant qui l'a amené à devenir ce grand écrivain lu et reconnu dans le monde entier.

 

Alors que la plupart des auteurs nous racontent de douloureuses relations filiales ou de lourds secrets de famille, Orhan Pamuk, lui, ne parle que d'amour et de respect pour un père qui a nourrit et encourager ses ambitions littéraires jusqu'à lui prédire le prix Nobel de littérature à la lecture de son premier roman..

 

C'est donc  tout naturellement  à son père qu'il dédie son discours de remerciement lorsqu'il reçoit la prestigieuse récompense en 2006.

Ce discours, qui constitue le 3ème texte du livre, rend hommage à son père mais aussi et surtout à son amour incommensurable pour la littérature en tant que lecteur d'une part et d'écrivain d'autre part.

Je me suis délectée à noter quelques très belles phrases dont je vous ferai profiter au rythme de la rubrique du samedi "Quand les auteurs parlent des livres".

 

C'est un livre très touchant qui m'a vraiment donné envie de me replonger dans l'univers du grand auteur turc. On reparlera donc très vite ici d'Orhan Pamuk ...

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 04:43

     

 

 

Ils ne sont pas si fréquents les coups de foudre littéraires, de jolies rencontres, de bons moments, parfois de gros coups de coeur, oui, mais le coup de foudre, celui qui vous foudroie sur place et vous transi d'un amour inconditionnel ... celui-là est rare !

 

Malevil m'a foudroyé d'admiration, de respect, de bonheur ... tout ça en 600 pages !

Je suis rentrée dans cette oeuvre, parce qu'il s'agit véritablement d'une oeuvre, et je me suis régalée de la première à la dernière page, me délectant de sa créativité, de son vocabulaire, de sa narration si captivante et oubliant tout ce qui m'entourait.

 

Robert Merle, que je découvre avec Malevil, est un auteur comme  je les aime, à l'écriture fluide mais ô combien personnelle et peaufinée, à l'imagination débordante et enchanteresse, à l'intelligence et à la lucidité pleine de sagesse.

 

Malevil devrait être proposé à tous les lycéens de France pour sa réflexion sur les hommes et sur la société mais aussi pour leur donner le goût de la littérature tant ce roman se veut intelligent et captivant tout en étant facile d'accès.

 

L'histoire menée tambour battant est celle d'un village périgourdin dans les années 70 qui doit renaître de ses cendres après l'explosion d'une bombe atomique. Nous sommes bien loin de l'univers anxiogène de "La route", ici la comparaison irait d'avantage à un mélange de La guerre des boutons et des Piliers de la terre !! 

Une sorte de roman d'anticipation raconté comme un grand roman d'aventure qui aborde de manière brillante et parfois irrévérencieuse des sujets toujours  d'actualité comme la religion, la place des femmes dans notre société, le rôle de la communauté, le pouvoir, l'amitié, l'amour ... 

 

 

J'ai été éblouie par cette narration si facile alors que l'intrigue ne l'est pas, enchantée par la légèreté du ton alors que le propos est pour le moins sérieux, amusée par la gouaille de certains personnages haut en couleur, fascinée par la manière de faire rentrer le moyen-âge au coeur du XXe siècle, impressionnée par le travail fourni pour écrire un tel roman sans en avoir l'air .

 

Mille mercis à Stéphanie de nous avoir proposé cette pépite parmi les pépites au dernier Cercle, dire que j'aurai pu passer à côté de ce chef d'oeuvre !!!!!!

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Dans la France rurale des années 1970, six personnes survivent à l'apocalypse. Réunis dans une cave, ils échappent par hasard à une terrible explosion suivie par une vague de chaleur. Le monde n’est plus. Ruines, corps calcinés. Malevil est l’histoire d’une petite communauté, un groupe d’hommes et de femmes tentant de recréer un embryon de civilisation, confrontés aux doutes, aux vicissitudes d’une nouvelle vie, et aux dangers d’un monde qui ne connaît plus de lois. Pas de combats glorieux ou de reconstruction effrénée, juste un quotidien âpre, inéluctable, et la voix d’un homme, Emmanuel Comte, qui, malgré ses incertitudes, s’élèvera pour assurer l’unité et la cohésion du groupe : «Pas d’unité, pas de survie.» Récit poignant d’un réalisme extrême, Malevil est l’histoire d’un nouveau départ qui n’est qu’une continuation de la vie. Un grand classique.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 04:44

 

Chagrin d'école de Daniel Pennac

 

 

 

 

Si ce roman était une actrice : Sylvie Testud 

 

Si ce roman était un cadeau : une longue-vue

Si ce roman était une odeur : celle du papier buvard

Si ce roman était une pièce de la maison : la véranda

Si ce roman était un film : Entre les murs

Si ce roman était un verbe : comprendre

Si ce roman était un vilain défaut : se sous-estimer

Si ce roman était un bruit : une discussion animée dans une classe

Si ce roman était une chanson : « Mais qui a eu cette idée folle… »

Si ce roman était un dessert : une crêpe au citron

Si ce roman était un vœu : ne jamais laisser tomber

Si ce roman était un mot : professeur

 

 

Le mot de l'éditeur :

« Donc, j’étais un mauvais élève. Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l’école. Mes carnets disaient la réprobation de mes maîtres. Quand je n’étais pas le dernier de ma classe, c’est que j’en étais l’avant-dernier. (Champagne !) Fermé à l’arithmétique d’abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l’apprentissage des langues étrangères, réputé paresseux (leçons non apprises, travail non fait), je rapportais à la maison des résultats pitoyables que ne rachetaient ni la musique, ni le sport, ni d’ailleurs aucune activité parascolaire. » Dans la lignée de Comme un roman, Chagrin d’école est donc un livre qui concerne l’école. Non pas l’école qui change dans la société qui change, mais, « au cœur de cet incessant bouleversement, sur ce qui ne change pas, justement, sur une permanence dont je n’entends jamais parler : la douleur partagée du cancre, des parents et des professeurs, l’interaction de ces chagrins d’école ». Daniel Pennac entremêle ainsi souvenirs autobiographiques et réflexions sur la pédagogie et les dysfonctionnements de l’institution scolaire, sur la douleur d’être cancre et la soif d’apprendre, sur le sentiment d’exclusion et l’amour de l’enseignement. Entre humour et tendresse, analyse critique et formules allant droit au but, il offre ici une brillante et savoureuse leçon d’intelligence. Ce Chagrin d’école s’impose déjà comme un livre indispensable.

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 04:32

 

 

 

 

 

ô combien est importante la première phrase d'un roman !

C'est elle qui donne la clef, le ton, l'envie ...

 

Je vous propose ce petit rendez-vous doménical pour partager encore et toujours notre amour des livres et des phrases ...

... l'idée est simple, il s'agit d'écrire la  première phrase du roman que vous avez actuellement en main .

 

 

 

 

"Je suis rentré tard ce soir là." 

 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 04:40

 

 

 

 

 

"C'est toujours un mystère ce que l'on retient des

 

livres. C'est pour ça qu'il faut relire régulièrement ceux

 

qu'on a aimés."

 

 

 

Jean-Luc Seigle

Extrait de "En vieillissant les hommes pleurent"

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 05:04

 

 

 

 

"Elle m'épate, elle m'épate, elle m'épate, elle m'épate" ... plus qu'un clin d'oeil à De Funès, c'est vraiment la réflexion que je me suis faite en refermant Paradis Conjugal.

 

Oui, je sais c'est le 3ème roman d'Alice Ferney dont je vous parle ... mais comment faire autrement ?!!

Comment taire un auteur aussi époustouflant de talent et d'intelligence ?...C'est pas possible ? ... on est d'accord !

 

Avec ce roman, elle s'attaque à l'un des sujets les plus traités en littérature : le couple (tout un programme !!!) mais même avec un sujet aussi banal, elle surprend !!!

Cet auteur est juste hallucinante de créativité !!!

 

Ce roman parle du couple comme on en parle rarement, avec une psychologie masculine et féminine  d'une grande finesse et d'une incroyable justesse, elle décortique la fragilité et la force du couple en s'appuyant (...et c'est un travail de haute voltige !!) sur un film culte de Joseph L Mankiewicz, Chaînes conjugales.

 

Le travail accompli dans ce roman est juste prodigieux, sa mise en scène est magistrale et son écriture toujours aussi fine et fluide.

Un roman qui traite aussi du rapport très particulier qu'on entretien avec un film, un livre ou toute forme d'art qui peut nous éclairer et nous aider à avancer à un moment précis de notre vie .

 

Une fois encore, Alice Ferney vous m'avez conquise,

Et chers lecteurs j'aime autant vous prévenir, qu'il me reste encore trois de ses romans à lire ... alors on n'est pas à l'abri d'un 4ème article sur la talentueuse, la surprenante Alice Ferney !   

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

 Pourquoi perd-on l’amour de sa vie ? Pourquoi le doute l’a-t-il si souvent habité ? Quels regrets, quels remords en conçoivent les amants ? Où mène le lien amoureux ?
Dans une famille dont le mari s’est absenté, une femme et ses enfants, attendant son retour incertain, regardent un film, "Chaînes conjugales", qui met en scène ces énigmes. La vie et la fiction se répondent. Dans un face à face avec les personnages du film, ceux du roman partagent aventures et mésaventures sentimentales.
 

 

  

 

 

 

  

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 04:29
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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 04:33

  

 

 

Je referme ce monument de la littérature et un mot me vient : Merci !

Merci Monsieur Steinbeck de nous avoir raconté cette histoire là, merci de nous avoir fait connaître d'aussi belles personnes, merci pour ce souffle de vie et d'humanité, merci d'avoir écrit, merci d'avoir existé.

 

J'ai lu ce roman pour la première fois, il y a une vingtaine d'année, et ce fut une météorite dans ma jeune tête, une lumière dans l'obscurité ...

 

J'avais envie de le relire depuis longtemps et en même temps tout était encore tellement intact dans mon souvenir que je reculais le moment, la crainte probablement de le confronter à ce souvenir idéalisé.

 

En le relisant pour le Cercle aujourd'hui, je m'aperçois que non seulement ce roman n'a cessé de m'accompagner depuis vingt ans mais que par ailleurs rien n'était idéalisé, tout était bien réel !!

Sa force, son intensité, sa beauté, sa richesse ... j'y ai tout retrouvé ! 

 

Dans les moments de questionnement, de chagrin, de dégoût, de joie, d'épreuve, de remise en question ... bref, tout ce qui compose le cheminement d'une vie, A l'est d'Eden a toujours été là, presque inconsciemment.

 

La bonté de Samuel , la sagesse de Lee, l'inhumanité de Cathy, la dualité entre Cal et Aaron, l'amour d'Abra ...

Plus qu'un roman c'est une leçon de vie, un livre de philosophie, l'histoire des fils de Cain, notre histoire !

 

Pour ceux qui connaissent le magnifique film d'Elia Kazan avec James Dean dans le rôle de Cal, il ne s'agit que de la dernière partie du roman qui en comporte quatre ... c'est dire la densité de ce roman, qui permit à John Steinbeck de recevoir le Prix Nobel de littérature .

 

Je terminerai juste de vous convaincre, si ce n'est déjà fait, en précisant que cinq personnes du Cercle ayant choisi de lire ce roman ont partagé ce coup de foudre , de celui qui rend très difficile les lectures suivantes !!

 

 

Le mot de l'éditeur :

Dans cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal avec leurs rapports complexes. Adam, épris de calme. Charles, son demi-frère, dur et violent, Cathy, la femme d'Adam, un monstre camouflé derrière sa beauté, ses enfants les jumeaux Caleb et Aaron. En suivant de génération en génération les familles Trask et Hamilton, l'auteur nous raconte l'histoire de son pays, la vallée de la Salinas, en Californie du Nord. Pour cette œuvre généreuse et attachante, John Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 04:07

 

 

 

 

 

 

Certains choix de livres s'imposent d'eux-mêmes et puis il y a les romans pour lesquels on se demande si on fait bien ...

 

Voici donc une nouvelle rubrique pour m'aider à trancher sur ces romans qui me tentent malgré une petite réserve ! 

 

 

 

Tous les avis sont donc les bienvenus que vous l'ayez lu ou non !

 

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