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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 05:53

 

 

 

 

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 05:00

 

 

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Enfin un roman qui nous raconte les soeurs Bronte !!

 

"Ce qui s'est passé, tandis qu'elle était assise au chevet de son père, à Boundary street, reste dans l'ombre." Partant de cette phrase lue dans une biographie sur Charlotte Bronte, Sheila Kolher tente de comprendre et ressentir qui a été l'auteur de Jane Eyre et comment ce roman devenu un incontournable de la littérature anglaise est né.

 

De manière très intimiste, l'auteur se glisse dans la peau de Charlotte Bronte pour nous parler de son père, de ses soeurs, de leur travail, de leur solitude, de leur peine, de leur rivalité dans la création et de leur complicité.

  

On en apprend beaucoup sur la manière dont Charlotte a écrit Jane Eyre, son chef d'oeuvre et l'accueil triomphal qu'il a connu, sur ses doutes, son désenchantement et ses espérances, mais aussi sur l'oeuvre controversée à l'époque mais encensée aujourd'hui qu'est "Les hauts de Hurlevents", écrit par sa soeur Emily .

 

L'auteur tient là un sujet magnifique, de par les deux chefs d'oeuvre qui nourrissent ce roman, et par le romanesque et l'originalité de cette famille Bronte, un père veuf qui souffre de cécité, un frère en mal de vivre qui se perd dans la drogue, et ces trois soeurs unies et solidaires qui n'auront vécu que pour leur famille et leur travail, trois soeurs aux talents incroyables mortes trop tôt pour nous laisser d'autres joyaux .

 

Sur le fond donc, un roman captivant et très instructif ...

Sur la forme, je serai plus réservée.

Oui le style se prête magnifiquement à la mélancolie et à l'ennui des jours passés dans cette famille Bronte, oui on s'imprègne très bien de cette atmosphère pesante et on comprend parfaitement le cheminement de la création de Jane Eyre...

Mais la construction et la narration du roman manquent de dynamisme, de rigueur et d'émotion. L'auteur s'attache à des évenements mais passe très vite sur d'autres, elle n'approfondit pas assez le caractère des trois soeurs et ne s'attache qu'à peine à des événements importants de leur vie.

 

J'en ai déduit que Sheila Kolher voulait vraiment centrer son roman sur la création de Jane Eyre, et en cela c'est très réussi !

 

 

Le mot de l'éditeur :

Dans le calme et la pénombre, au chevet de son père qui vient de se faire opérer des yeux, Charlotte Brontë écrit, se remémore sa vie, la transfigure. Elle devient Jane Eyre dans la rage et la fièvre, et prend toutes les revanches : sur ce père, pasteur rigide, désormais à sa merci, sur les souffrances de son enfance marquée par la mort de sa mère et de deux sœurs aînées, sur sa passion malheureuse pour un professeur de français à Bruxelles, sur son désespoir face à son frère rongé par l'alcool et la drogue, sur le refus des éditeurs qui retournent systématiquement aux trois sœurs Brontë leurs premiers romans, envoyés sous pseudonyme.

Sheila Kohler se glisse dans la tête de Charlotte Brontë et de son entourage afin de décrire les méandres de la création. Sans se départir du style cristallin de ses précédents ouvrages, elles restitue avec finesse le climat qui a donné naissance aux œuvres des sœurs Brontë : Jane Eyre, bien sûr, mais aussi Les Hauts de Hurlevent et Agnes Grey, trois joyaux de la littérature anglaise.

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 05:40

 

 

Du côté de chez Swann de Marcel Proust

 

 

 

Voici le chef d'oeuvre qui aura eu raison de ma patience (...très limitée, oui bon d'accord !!!) et de ma concentration !!

 

Malgré une écriture très musicale et une sérénité empreint de mélancolie à laquelle j'ai été sensible, je ne suis pas parvenue à m'intéresser ni à l'histoire ni aux personnages.

 

Des phrases très longues, des réflexions et des observations en enfilade et une intrigue noyée dans les mots, n'ont pas permis à mon esprit de se caler, de resentir et de me captiver pour ce chef d'oeuvre.

A peine la lecture commencée, mes pensées étaient prises de l'envie irrépressible de vagabonder et ce malgré la conviction d'avoir entre les mains un joyau de la littérature française !!

 

Peut-être pas le bon moment, pas la bonne humeur ... ou pas le bon lecteur !

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté... Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 05:32

 

 

 

 

 

 

 

 

Les trois petits bouquins vont s'oxygéner à la montagne ...

pendant que le grand méchant tome fait le plein de nouvelles pépites à partager avec vous à son retour !!!

 

 

 

 

 

 

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 05:21

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Comme chaque mois, des titres se sont démarqués des autres lors de notre dernier Cercle ...

Ce mois-ci,   3 titres ont fait l'unanimité (...de ceux qui les ont lu !), ce sont nos coups de coeur du mois :

       

      

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 Cliquez sur l'image pour en savoir plus ...

 

 

Et pour vous ... le dernier coup de coeur, c'était quoi ?!  

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 05:43

 

Les saisons de la nuit de Colum McCann

 

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Si ce roman était une saison : le printemps

 

Si ce roman était une couleur : le bleu du ciel

 

Si ce roman était un cadeau : un album photo

 

Si ce roman était un mot : union

 

Si ce roman était un arbre : un chêne décharné

 

Si ce roman était un instrument de musique : le saxophone

 

Si ce roman était un paysage : une vue de la statue de la liberté

 

Si ce roman était une chanson : "Something beautiful" de Sinead O'Connor

 

Si ce roman était un adjectif : sublime

 

Si ce roman était un sentiment : l'amour

 

Si ce roman était un vilain défaut : le fatalisme

 

Si ce roman était un acteur : Forest Whitaker

 

 

Le mot de l'éditeur :

  New York, début du xxe siècle : les bâtisseurs de gratte-ciel et les ouvriers du métro œuvrent inlassablement pour donner forme à Big Apple. Parmi ces travailleurs qui risquent leur peau au quotidien, Nathan Walker, un terrassier de 19 ans qui construit le tunnel de la ligne Brooklyn-Manhattan. New York, fin du xxe siècle : des milliers de sans-abri vivent dans les entrailles du métro. Parmi eux, le mystérieux Treefrog, dont la vie n'est pas sans lien avec celle de Nathan Walker... À la fois chant d'amour adressé à New York et mise en perspective historique de l'ingratitude d'une ville à l'égard de ceux qui la façonnèrent, Les saisons de la nuit est un roman bouleversant sur ces déchets du capitalisme que sont les sans-abri. Un grand roman urbain, un grand roman humain.

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 05:59

 

 

 

 "Un grand écrivain se remarque au nombre de pages

 

qu'il ne publie pas"

 

 

 

 

Stéphane Mallarmé

 

 

 

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 04:11

 

Les séparées de Kéthévane Davrichewy

 

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C'est bien loin de "La Mer noire" que Kéthévane Davrichewy nous emmène avec ce nouveau roman.

Très différent de son précédent titre, l'auteur nous plonge cette fois dans une histoire très intimiste entre deux amies d'enfance liées comme deux soeurs qui vont se séparer.

 

Tout le récit qui alterne entre le point de vue d'Alice et celui de Cécile va nous raconter leur parcours et le cheminement d'une amitié qui se construit, qui souffre, qui lutte et qui renonce.

 

Un roman sans grande originalité qui nous raconte une histoire que l'on connaît déjà, la meilleure amie amoureuse du grande frère de la copine, le drame incestueux que tout le monde cache, l'éveil des sens qui annonce la fin de l'enfance ...bref, rien de transcendant et pourtant on lit, on tourne les pages, on est malgré tout pris par le roman.

 

L'auteur fouille les états d'âme, ressasse les rancoeurs et dissèque les sentiments d'une manière très féminine pour comprendre comment tout cela a pu arriver. 

K.Davrichewy a un style, fluide, simple et sensible et pourtant ce roman ne m'aura ni ému, ni touché, et je pense même que je l'oublierai assez vite pour plusieurs raisons :

 

Tout d'abord, tout semble survolé et c'est bien normal puisque l'auteur nous raconte 40 ans de la vie de ces deux amies en 180 pages, pas vraiment le temps de développer ou d'approffondir, on ne s'attache donc à rien et on enchaîne.

Ensuite, l'auteur aborde des thèmes très intéressants mais ne semble pas en avoir conscience, son regard ne nous éclairant en rien .

Enfin, elle utilise un procédé très agaçant qui consiste à énumérer des vieux souvenirs tel un catalogue de notre mémoire collective ... . Si ce procédé fonctionne et m'enchante avec des auteurs comme F.Beigbeder, D. Foenkinos ou G.Delacourt  qui se veulent légers et qui utilisent ces informations au lieu de nous les balancer ... ici ça sent la facilité et quoi de plus horripilant en littérature que de tomber dans la facilité !!

   

Pas vraiment un coup de gueule mais loin d'être un coup de coeur, vous l'aurez compris.

 

 

Le mot de l'éditeur :

LES SÉPARÉES. Quand s’ouvre le roman, le 10 mai 1981, Alice et Cécile ont seize ans. Trente ans plus tard, celles qui depuis l’enfance ne se quittaient pas se sont perdues.
Alice, installée dans un café, laisse vagabonder son esprit, tentant inlassablement, au fil des réflexions et des souvenirs, de comprendre la raison de cette rupture amicale, que réactivent d’autres chagrins. Plongée dans un semi-coma, Cécile, elle, écrit dans sa tête des lettres imaginaires à Alice.
Tissant en une double trame les décennies écoulées, les voix des deux jeunes femmes déroulent le fil de leur histoire. Depuis leur rencontre, elles ont tout partagé : leurs premiers émois amoureux, leurs familles, leur passion pour la littérature, la bande-son et les grands moments des « années Mitterrand ». Elles ont même rêvé à un avenir professionnel commun.
Si, de cette amitié fusionnelle, Kéthévane Davrichewy excelle à évoquer les élans et la joie, si les portraits de ceux qu’Alice et Cécile ont aimés illuminent son livre, elle écrit aussi très subtilement sur la complexité des sentiments. Croisant les points de vue de ses deux narratrices, et comme à leur insu, elle laisse affleurer au fil des pages les failles, les malentendus et les secrets dont va se nourrir l’inévitable désamour.
Car c’est tout simplement de la perte et de la fin de l’enfance qu’il s’agit dans ce roman à deux voix qui sonne si juste.

 

 

 

 

 

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 05:46

 

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Stoner de John Williams

 

La liste de mes envies de Grégoire Delacourt

 

Disgrâce de Jean Marc Coetzee

 

La route de Cormac McCarthy

 

Famille modèle de Eric Puchner

 

Maudit Karma de David Safier

 

Le chapeau de Mitterand de Antoine Laurain

 

Lemmer l'invisible de Deon Meyer

 

Soufi mon amour de Elif Shafak

 

La couleur des sentiments de Kathryn Stockett

   

 

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 05:30

 

 

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Dès le commencement du roman, le ton est donné : il sera de ceux que l'on déguste, dont on pèse les mots, de ceux dont il ne faut rien rater.

 

Sorj Chalandon nous livre ici un roman personnel, important et d'une telle intensité qu'on se sent un peu fébrile tout le long du récit.

 

Personnel car c'est l'histoire authentique que Sorj Chalandon a partagé avec Denis Donaldson, terroriste Irlandais et pilier de l'IRA. C'est le regard douloureux, triste et infiniment respectueux de l'ami sur celui qui a trahi les siens.

 

Important car il témoigne d'une page sanglante et décisive de l'Histoire de l'Irlande, celle qui a accompagné de manière quasi-quotidienne notre enfance avec ces mots : IRA, attentats et terrorisme. Et comme pour "L'attentat" de Yasmina Khadra, il ne s'agit pas d'excuser l'inexcusable, mais de savoir et éventuellement de comprendre.

 

Intense parce qu'on est Irlandais le temps de 320 pages et probablement longtemps après, et puis parce qu'il y a la voix de l'enfant meurtri, du héros, du combattant, du traître qui résonne et nous bouleverse par son humanité, sa dignité, sa douleur, sa culpabilité et sa faiblesse.

 

La plume de Sorj Chalandon est à la hauteur de la force et de la beauté de son témoignage, il nous offre avec "Retour à Killybegs" un roman bouleversant et captivant.

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L'IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n'ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j'en suis venu à trahir.

Avec

Retour à Killybegs

, Sorj Chalandon se glisse dans la peau de Tyrone Meehan, un homme qui a trahi, dont il nous conte l’histoire et dont on entend la voix. On voit comment se déroule, sur trois générations, le fil d’une existence, en Irlande du Nord. L’enfance entre un père violent et une mère qui ploie sous le fardeau des naissances et de la mi-sère. Puis la haine des Anglais, très tôt enseignée par le père, qui, un jour, lassé de tout, disparaît. Commence alors l’engagement du jeune Tyrone Meehan dans l’IRA, jusqu’à ce que le héros qu’il était passe de l’autre côté. Est-ce ex-plicable, est-ce admissible ? Ce texte tout de dignité, de violence et de tendresse, laisse ouverte la voie de l’indulgence.

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