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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 06:53

 

 

ô combien est importante la première phrase d'un roman !

C'est elle qui donne la clef, le ton, l'envie ...

 

Je vous propose ce petit rendez-vous dominical pour partager encore et toujours notre amour des livres et des mots ...

... l'idée est simple, il s'agit d'écrire l'incipit du roman que vous avez actuellement en main .  

 

 

LES SIRÈNES DE BAGDAD - Yasmina KHADRA

 

 

"Beyrouth retrouve sa nuit et s'en voile la face."

 

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 04:23

 

MILA KUNDERA

 

"Le roman est le fruit d'une illusion humaine. L'illusion de pouvoir comprendre autrui."

 

 

Milan Kundera

Extrait du Livre du rire et de l'oubli.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 09:45

 

Dans la catégorie "il n'y a pas que la littérature dans la vie" ...

 

 

... il y a aussi le cinéma

avec 3 coeurs de Benoit Jacquot,

 

 

Très joli moment de cinéma, intime et bouleversant.

Le quatuor  Poelvoorde, Gainsbourg, Mastroianni et Deneuve est magnifique.

 

Du beau cinéma français comme j'aime.

 

De toute façon, moi dès qu'il y a Charlotte ...

 

 

 ... Vu et beaucoup aimé ! 

 

3 Coeurs de Benoit Jacquot - affiche

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 09:09

 

 

Il n'est jamais anodin de lire un roman de David Vann.

Ceux qui ne se sont pas encore remis de leur lecture de Sukkwan Island peuvent en témoigner, lire David Vann est une expérience littéraire intense et dérangeante.

 

On ne ressort jamais indemne de ses romans mais comme Flaubert le définissait " On peut juger de la beauté d'un livre, à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donnés et à la longueur de temps qu'on met ensuite à en revenir".

Et David Vann, c'est ça !

Ses romans sont tragiques, excessifs et d'une extrême noirceur, et je devrais vous mettre en garde contre une indéniable mise en scène de la violence et pourtant je ne le ferais pas parce que David Vann c'est beaucoup plus que cela.

Avec Goat Mountain, il signe le dernier roman d'un cycle familial dramatique et personnel et revient, comme pour boucler la boucle, sur le thème des armes à feu, déjà au coeur de Sukkwan Island.

 

Si certaines scènes m'ont rappelée son premier roman, avec Goat Mountain le discours est tout autre. Nous sommes toujours dans le huis clos familial mais ici l'auteur donne une dimension beaucoup plus politique à la trame romanesque. 

Goat Mountain est un plaidoyer contre la vente libre des armes aux Etats-Unis, et l'auteur, ne faisant jamais dans la demi-mesure, va pousser la réflexion très très loin.

 

Un gamin de 11 ans part pour la partie de chasse traditionnelle de la famille sur le coin de terre qui leur appartient et qui n'est dédié qu'à tuer. Le grand-père, le père, le fils, accompagnés par l'ami de la famille, s'apprêtent à vivre un événement important, cette année le gamin doit abattre son premier cerf !

Alors qu'ils arrivent sur leur terre, le père aperçoit dans la lunette du fusil, un braconnier, il passe le fusil à son fils pour lui montrer ... et c'est le début d'une descente aux enfers !

 

Ponctués de références bibliques ou philosophiques , l'auteur nous tient à la droite des protagonnistes, pris dans cette dualité entre le Bien et le Mal, entre l'instinct et la raison, entre la loyauté familiale et la morale. C'est d'une beauté noire comme peu savent la peindre, le style est absolument magnifique et la profondeur de la réflexion sur la valeur de la vie humaine et de l'instinct de tuer chez l'homme depuis Abel et Cain est passionnante.

 

Vann est un très grand auteur et il le confirme à chaque nouveau roman. Ne vous laissez surtout pas effrayer par tout ce qui se raconte sur ses romans, vous passeriez à côté de l'un des auteurs les plus doués de sa génération.

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Automne 1978, nord de la Californie. C'est l'ouverture de la chasse sur les 250 hectares du ranch de Goat Mountain où un garçon de onze ans, son père, son grand-père et un ami de la famille se retrouvent comme chaque année pour chasser sur les terres familiales. À leur arrivée, les quatre hommes aperçoivent au loin un braconnier qu'ils observent de la lunette de leur fusil. Le père invite son fils à tenir l'arme et à venir regarder. Et l'irréparable se produit. De cet instant figé découle l'éternité : les instincts primitifs se mesurent aux conséquences à vie, les croyances universelles se heurtent aux résonnances des tragédies. Et le parcours initiatique du jeune garçon se poursuivra pendant plusieurs jours, entre chasse au gibier et chasse à l'homme, abandonné à ses instincts sauvages. Soutenu par une prose poétique au rythme obsédant et d'une précision absolue, Goat Mountain est le nouveau roman provocant et visionnaire d'un auteur au sommet de son art. Ce livre ambitieux contient en son essence l'humanité tout entière.À propos du livre ' Les ventes des livres de David Vann totalisent 300 000 ex. en France. ' Goat Mountain est le quatrième roman de David Vann et clôt un cycle romanesque inspiré de son histoire familiale. ' David Vann sera présent au festival America en septembre 2014. Dans la presse américaine Toutes les qualités d'un conte populaire. Toute la force d'une balle tirée d'un revolver. The Economist Un auteur doué d'un talent rare et d'une acuité d'esprit exceptionnelle. THE GUARDIAN Ce roman dur comme la pierre verra son intensité comparée aux écrits de Cormac McCarthy. PUBLISHERS WEEKLY

 

 

 

 

 

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 04:05

 

Voici quelques uns des romans que j'ai lu dernièrement sans avoir grand chose à en dire ... enfin deux-trois mots quand même !!!

 

 

 

Un roman doit-il forcément être lent, monotone et répétitif pour parler du 3ème âge ? Dommage pour le lecteur, Emily avait l'air plus intéressant que ce que l'auteur nous en raconte ...

 

 

Dans mon lointain souvenir de Ken Follett, son style ne m'avait pas semblée si creux et si  lourd ! Ok pour le roman d'espionnage mais avec une plume aussi molle, moi je m'endors !

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 04:52

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 08:31

 

 

Vous le voyez partout, impossible de passer à côté en cette rentrée littéraire et vous n'y échapperez pas non plus ici !!! 

 

Cela fait un moment que je trépigne d'excitation à l'annonce d'un nouveau roman de Carrère, avant même tout ce raffut "Le royaume" était une priorité sur ma LAL, j'aime cet auteur depuis  "D'autres vies que la mienne" et "Limonov" ... lui et moi, c'est du sérieux !

 

Il est brillant et érudit tout en étant accessible et parfois touchant, c'est un auteur qui se pose beaucoup de questions, un curieux de comment tourne ce monde et ça j'adore, parce que moi aussi j'aimerais bien comprendre !

 

Avec Le royaume, Carrère s'attaque à du lourd, sujet limite tabou pour certains, la croyance, c'est sacrée ! Sujet hyper sensible pour d'autres, on touche quand même aux traditions ancestrales et profondes ! Sujet méga sérieux pour beaucoup parce qu'on ne plaisante pas avec la religion !

Et voilà donc, le brillant Carrère qui jette LE pavé dans la mare sans provocation ni sarcasme, mais en posant la question qui fâche : Comment des gens intelligents, cultivés et sensés peuvent encore croire aujourd'hui à cette rumeur qui court depuis plus de 2000 ans et qui dit Jésus serait le fils de Dieu ?! Un type qui serait ressuscité d'entre les morts, et qui serait né d'une mère vierge ... non mais qui croirait à ce genre de rumeur aujourd'hui ?!!!

 

Après toute une première partie qui relève de l'autofiction, dans laquelle Emmanuel Carrère nous parle des doutes et des croyances qui l'ont amené à écrire ce roman, nous entrons dans le vif du sujet qui relève cette fois de l'enquête, et dans laquelle il va confronter les différents évangiles et raconter ainsi la naissance du Christianisme.

 

On apprend énormément de choses d'un point de vue historique et théologique, d'autant que Carrère y apporte son propre son de choche, pertinent et érudit. Il y est surtout question de Paul et un peu de Luc, deux personnages cultivés et instruits qui ont eu un rôle déterminants dans la naissance du Christianisme.

 

La démarche de l'auteur est fascinante et le roman très ambitieux, ça manque parfois de fluidité, on peut déplorer quelques longueurs et lourdeurs mais Carrère a le mérite de s'attaquer à un sujet passionnant en confrontant les pensées de grands historiens et de grands intellectuels tout est restant dans le ton du roman, c'est un travail d'équilibriste parfaitement maitrisé et très audacieux, et un très beau cadeau pour le lecteur qui aime réflechir un peu .

 

Mon petit bémol est de ressortir de ce roman avec tout de même l'impression qu'il n'aura pas vraiment répondu à LA question de départ ... mais peut-être touchons nous là à quelque chose qui s'appellerait la foi, et qui reste un mystère total au final !

 

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Le Royaume raconte l’histoire des débuts de la chrétienté, vers la fin du Ier siècle après Jésus Christ. Il raconte comment deux hommes, essentiellement, Paul et Luc, ont transformé une petite secte juive refermée autour de son prédicateur crucifié sous l’empereur Tibère et qu’elle affirmait être le messie, en une religion qui en trois siècles a miné l’Empire romain puis conquis le monde et concerne aujourd’hui encore le quart de l’humanité.
Cette histoire, portée par Emmanuel Carrère, devient une fresque où se recrée le monde méditerranéen d’alors, agité de soubresauts politiques et religieux intenses sous le couvercle trompeur de la pax romana. C’est une évocation tumultueuse, pleine de rebondissements et de péripéties, de personnages hauts en couleur.
Mais Le Royaume c’est aussi, habilement tissée dans la trame historique, une méditation sur ce que c’est que le christianisme, en quoi il nous interroge encore aujourd’hui, en quoi il nous concerne, croyants ou incroyants, comment l’invraisemblable renversement des valeurs qu’il propose (les premiers seront les derniers, etc.) a pu connaître ce succès puis cette postérité. Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que cette réflexion est constamment menée dans le respect et une certaine forme d’amitié pour les acteurs de cette étonnante histoire, acteurs passés, acteurs présents, et que cela lui donne une dimension profondément humaine.

Respect, amitié qu’Emmanuel Carrère dit aussi éprouver pour celui qu’il a été, lui, il y a quelque temps. Car, comme toujours dans chacun de ses livres, depuis L’Adversaire, l’engagement de l’auteur dans ce qu’il raconte est entier. Pendant trois ans, il y a 25 ans, Emmanuel Carrère a été un chrétien fervent, catholique pratiquant, on pourrait presque dire : avec excès. Il raconte aussi, en arrière-plan de la grande Histoire, son histoire à lui, les tourments qu’il traversait alors et comment la religion fut un temps un havre, ou une fuite. Et si, aujourd’hui, il n’est plus croyant, il garde la volonté d’interroger cette croyance, d’enquêter sur ce qu’il fut, ne s’épargnant pas, ne cachant rien de qui il est, avec cette brutale franchise, cette totale absence d’autocensure qu’on lui connaît.
Il faut aussi évoquer la manière si particulière qu’a Emmanuel Carrère d’écrire cette histoire. D’abord l’abondance et la qualité de la documentation qui en font un livre où on apprend des choses, beaucoup de choses. Ensuite, cette tonalité si particulière qui, s’appuyant sur la fluidité d’une écriture certaine, passe dans un même mouvement de la familiarité à la gravité, ne se prive d’aucun ressort ni d’aucun registre, pouvant ainsi mêler la réflexion sur le point de vue de Luc au souvenir d’une vidéo porno, l’évocation de la crise mystique qu’a connu l’auteur et les problèmes de gardes de ses enfants (avec, il faut dire, une baby-sitter américaine familière de Philip K. Dick…).
Le Royaume est un livre ample, drôle et grave, mouvementé et intérieur, érudit et trivial, total. 

 

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 17:19

"Le courage et la peur"

Le courage et la peur

 

Le roi du ciel de Chaim Potok

Minuscules de Roald Dalh

Thomas n'a peur de rien de Christine Naumann-Villemin

Ma maison hantée de Khéthévane Davrichewy

Dis merci à la dame de Françoise Grard

Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway

Louis Braille, l'enfant de la nuit de Margaret Davidson

L'Odyssée d'Homère

 

 

Roi du ciel par PotokMa maison hantée - KETHEVANE DAVRICHEWYDis merci à la dame - Françoise Grard, Hervé BlondonThomas n'a peur de rien - CHRISTINE NAUMANN-VILLEMIN

 

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 04:00

 

 

C'est le premier roman de la rentrée littéraire vers lequel je me suis ruée et le premier dont je vous parle ici ...

Il faut dire qu'un nouveau roman d'Alice Ferney est toujours un rendez-vous excitant ! 

Elle fait partie de ces auteurs qui s'indignent encore, de ceux qui s'interrogent, reviennent sur l'Histoire ou tentent de comprendre le sens du monde, de ceux qui rendent les lecteurs un peu plus intelligents ... et ça j'adore !

Une fois encore Alice Ferney m'a bluffée, scotchée, captivée, j'ai bû ses paroles en passant de l'état d'admiration à celui d'indignation, et j'ai refermé le roman en état d'ébulition !

Avec Le règne du vivant, elle écrit un cri de révolte sous forme d'ode écologique et humaine aux fonds marins à travers l'histoire et l'engagement d'un homme exceptionnel : Magnus Wallace.

Si Magnus Wallace est un personnage de fiction créé par Alice Ferney, il apparaît assez vite que la fiction s'inspire d'une réalité documentée et précise et qu'il s'agit en fait du parcours et du combat de Paul Watson, fondateur de Greenpeace et aujourd'hui capitaine de Sea Sheppard qui a voué sa vie à défendre ces zones de non-droits pillées, violées et meurtries que sont les Océans . 

 

Détésté par certains, admiré par d'autre, le monsieur ne laisse personne indifférent et pour cause !
Alice Ferney nous offre ainsi l'incroyable portrait d'un homme qui refuse la résignation, la soumission à l'injustice, la subordination aux autorités corrompues, d'un héros des temps modernes qui se bat au péril de sa vie pour sauver ces sublimes chimères de notre monde, les baleines ... Vous l'aurez compris je fais partie des admiratrices !

 

Quelle est la part de fiction et la part de réel dans ce roman ? Il est assez difficile de le savoir mais j'aime à penser qu'un Magnus Wallace existe quelque part, sous les traits de Paul Watson ou d'un autre. Son combat est beau, juste et urgent, ce devrait être le combat de chacun et Alice Ferney se fait le magnifique écho d'une réalité qu'il est important pour chacun de connaitre .

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l’admiration, un journaliste norvégien s’embarque sur l’Arrowhead avec une poignée de militants s’opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires – mais un redoutable sens de la communication – contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune. Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s’empare d’un sujet aussi urgent qu’universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l’engagement. Alors que l’homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de “cette Terre que nous empruntons à nos enfants” et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé. 

 

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 04:18

 

Dans la catégorie "il n'y a pas que la littérature dans la vie" ...

 

... il y a aussi le cinéma

avec Gemma Bovery d'Anne Fontaine,

 

A voir pour le clin d'oeil à Flaubert, pour l'excellentissime Lucchini, pour notre belle Normandie et pour la ravissante Gemma Arterton.

 

 

 ... Vu et approuvé ! 

 

Gemma Bovery

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