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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 15:20

   

  Samedi (Ian McEwan)

 

Ce Ian McEwan est décidément un auteur bien intéressant !!!

Après  Expiation et La plage de Chesil, cet auteur a une fois encore réussi à me captiver de manière assez bluffante.

 

Samedi nous raconte la journée complète d'un neurochirurgien brillant, heureux et confortablement installé dans sa vie. Amoureux comme au premier jour de sa femme, comblé par des enfants épanouis et bien sûr passionné par son travail, Henry est un homme a qui tout réussi .

Et tout serait tellement plus simple si le monde n'était pas ce qu'il est, si la nature humaine n'était aussi complexe et la vie aussi inattendue !

Un grain de sable dans le rouage et ce sont toutes nos certitudes qui vacillent et notre sérénité qui est menacée.

 

Sur fond d'entrée en guerre en Irak et de violences urbaines au coeur de Londres, Ian McEwan dresse le portrait d'une société fragile qui cherche à trouver la voie vers un peu plus de tranquillité et de justice et qui doit se confronter pour cela à ses propres doutes et ses multiples zones d'ombres.

 

Un roman qui démarre doucement pour entraîner crescendo les protagonnistes dans une spirale inquiétante, qui nous fait réfléchir sur la part de hasard et de maîtrise que nous avons sur le déroulement de nos existences.

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Pour Henry Perowne – neurochirurgien réputé, mari heureux, père comblé d'un musicien de blues et d'une poétesse – ce devait être un samedi comme les autres. Pas question d'aller défiler contre la guerre en Irak. Plutôt goûter les plaisirs de la vie. Et pourtant… Un banal accrochage, et voilà la violence qui surgit dans son existence protégée. Henry aura beau tenter de reprendre le fil de sa journée, ses vieux démons et le chaos du monde le rattraperont sans cesse durant ces vingt-quatre heures, au terme desquelles plus rien ne sera jamais comme avant. Tout en faisant diaboliquement monter le suspense, McEwan entrelace événements planétaires et privés avec une telle virtuosité que cet étrange samedi devient la métaphore de toute une vie, de toutes nos vies fragiles d'Occidentaux pris dans la tourmente de ce début de siècle. Et cette réflexion profonde sur le hasard et le destin, les pouvoirs respectifs de la science et de l'art, la quête d'un sens qui résisterait à la mort, nous montre une fois de plus, après Expiation, un romancier parvenu à la plénitude de son talent.

   

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 05:27

 

Le secret de Noël d'Anne Perry

 

PERRY-Noël2008

 

 

 

C'est toujours un vrai plaisir que de partager ses lectures, et c'est pourquoi je résiste rarement à l'appel des lectures communes organisée par mes amies blogueuses.

C'est cette fois Philisine Cave qui a généreusement proposé ce conte de Noël dans une période qui s'y prête bien ... 

   

Anne Perry est un auteur contemporain qui aime les romans d'époque et les intrigues policières. Un mélange qui fonctionne très bien et qui donne souvent de la matière et de la couleur aux histoires criminelles en tout genre en supprimant ainsi le côté sordide qui me dérange souvent. 

 

Le secret de Noël nous plonge dans le XIXe siècle anglais au coeur d'une petit bourgade bien tranquille ,,, enfin à ce qu'il semble !

 

A la manière de la célèbre série télé "Arabesque", il n'y a ni inspecteur de police ni enquêteur mais juste un jeune couple ordinaire et paisible venu s'occuper de la paroisse de cette petite ville, et c'est autour d'eux que l'intrigue se noue et se dénoue !!!

 

Anne Perry, que je découvrais avec cette lecture, m'a fait passer un très agréable moment de lecture sans grandes émotions ni bouleversement d'aucune sorte  mais entre deux romans plus intenses  cela fait du bien aussi !!!

   

Je vous invite à présent à découvrir ce que Philisine Cave, Une Comète, Evalire et Touloulou en ont pensé !

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

En 1890, onze jours avant Noël, Clarice et son mari, le révérend Dominic Corde, arrivent dans le petit village de Cottisham, où ils viennent remplacer le révérend Wynter parti en congé pendant les fêtes. Séduit par leur nouvelle habitation, le couple s'apprête à couler des jours heureux. Mais très vite, certaines anomalies perturbent la quiétude de Clarice : en effet le Pasteur n'a emporté aucune de ses affaires et personne ne semble être au courant de ce voyage qu'il projetait de faire. Trois jours plus tard, la découverte macabre de son corps dans la cave confirme ses pires soupçons. S'appuyant sur d'infimes indices, Clarice commence à enquêter. Et les mensonges et autres mesquineries qui n'ont pas épargné le charmant village auraient pu transformer bon nombre de fidèles en lâche assassin.  

 

 

 

 

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 05:02

 

 

Tchaïkovsky de Nina Berberova

 

 

Nina Berberova signe ici une biographie du célèbre compositeur Tchaikovsky , et le résultat me laisse perplexe !!

Le sujet pour commencer : amoureuse  des ballets en général et de ceux composés par Tchaikovsky en particulier, je ne pouvais passer devant cette magnifique occasion de connaître la vie et le caractère de l'homme à qui l'on doit Casse-Noisette, Roméo et Juliette et Le Lac des Cygnes, entre autres . 

Et qui aurait pu imaginer un tel personnage derrière une œuvre qui reflète autant de lumière et de pureté ?
Cette biographie nous apprend ainsi la personnalité torturée et profondément triste de Tchaikovsky .

Habité par la musique depuis sa plus tendre enfance, il se réfugie corps et âme dans la création artistique et comble ainsi le mal être qui le hante, en grande partie dû à son homosexualité non-avouée  et non-assumée.

Cette vie faite de souffrance, de doutes, de solitude et de création aurait pu être passionnante malgré tout si Nina Berberova y avait mis un peu plus de fougue et de romanesque !!

 

La narration manque en effet de rythme, d'émotion et du sel anecdotique qui donne toute la saveur à ce type de biographie.

 

Une biographie que je suis ravie d'avoir lu malgré tout, elle m'aura permise de faire la connaissance d'un personnage hors du commun ... déjà pas si mal !!!   

 

 

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 05:37

 

L'embellie de Audur Ava Olafsdottir




Après l'énorme déception ponctuée d'ennui qu'avait provoquée chez moi "Rosa Candida", je me devais de lire le second roman de l'auteur islandaise pour tenter de comprendre ce que des centaines de lecteurs avaient bien pu trouver de si sublimement magique à la plume d'Audur Ava Olafsdottir ...

Ravie de constater que ce second roman était bâtit sur une autre thématique , c'est avec un certain plaisir que la lecture commença .

L'embellie est une sorte de Road-movie book, qui met en scène une femme un peu fantasque dont le mari vient annoncer qu'il la quitte, et le fils de sa meilleure amie, un petit garçon de 4 ans malentendant et pas contrariant .

Scénario plutôt sympathique qui promettait une belle rencontre, de beaux échanges et un joli voyage au travers de L'Islande...
... mais que de tergiversations, de détails sans intérêt, de rencontres qui se suivent et se ressemblent, et d'un petit garçon qu'il nous tarde de connaître mais qui ne semble pas beaucoup intéresser l'auteur.

Une fois encore, tout y est pour vivre une belle histoire et un beau voyage, et puis plof, ça ne prend pas, manque de rythme, d'émotion, de phrases qui claquent, de mots qui résonnent ...
ou serait-ce juste que la magie d'Audur Ava Olafsdottir n'opère pas sur moi ?! ...

Si j'osais, je dirais que c'est tout aussi mou et plat que Rosa  Candida ... mais trop dégonflée, je ne dis rien !!

Quoi qu'il en soit "L'embellie" m'est tombé des mains au 3/4 du chemin !

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande.

En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes.

Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d’exultation complice qui ne nous quitte plus.

 

Épreuves en forme de jeu de l’oie, incidents en tous genres souvent proches de la catastrophe, rencontres inopinées « dans les zones sombres et inhabitées » ne manquent pas de ponctuer ce circuit cahotant, à la limite parfois du naufrage, lequel est d’abord pour la narratrice une manière de voyage intérieur vers le cœur blessé de sa mémoire et une interrogation nourrie d’échos intimes sur l'apprentissage de la maternité. Cahin-caha, on découvre avec elle et son petit compagnon l’Islande profonde, sa nature ombrageuse et énigmatique livrées aux forces élémentaires, mais aussi, après Reykjavík, la capitale qui rassemble les deux tiers des habitants de l’Islande, tout un peuple épars dans sa vie quotidienne et ses coutumes, paysans, marins, farfadets masculins de passage. « La nature a beau être grandiose, constate-t-elle, les gens divorcent, se trompent mutuellement et gâchent leur vie ici comme ailleurs. »

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 05:22

 

Cette main qui a pris la mienne de

Maggie O'Farrell

 

 

 

Les romans se suivent et se ressemblent beaucoup trop parfois !!!

C'est donc d'une histoire  sans grande originalité et d'une écriture sans forte personnalité dont je vais vous parler aujourd'hui.

Ce dernier roman de Maggie O'Farrell nous raconte en parallèle deux histoires avec 50 années d'écart, celle d'une jeune femme libérée qui s'émancipe dans la presse londonienne et celle d'un jeune couple très perturbé par la naissance de leur premier né.
À priori aucun lien entre les deux histoires ... sauf que ...

Le procédé de la double narration est loin d'être nouveau, il deviendrait même un peu trop "tendance" pour offrir un grand intérêt ici  !!!
Quand à l'histoire, elle n'a de sens que dans le dénouement (tout de même très prévisible !) ... or le roman comporte 415 pages !!!

Autant dire que c'est long .

Enfin le style est sans saveur ni couleur, ça se lit mais ça ne se déguste pas !

Bref, vous l'aurez compris, je suis très loin de l'enthousiasme pour "L'étrange disparition d'Esme Lennox", un bien meilleur roman de cet auteur ... à mon avis !!!

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Récompensé par le très prestigieux Costa Book Award, un somptueux roman, bouleversant et sensible, où s’entremêlent des voix aussi émouvantes que troublantes pour évoquer les relations maternelles, la force des liens du sang et le pouvoir destructeur des non-dits.

Lexie a accompli son rêve : rejoindre Londres pour y devenir journaliste. Insolente, sûre d’elle, la jeune femme évolue triomphalement dans le fougueux Soho des sixties, menant de front sa vie professionnelle et de mère célibataire. Jusqu’au jour où le destin se rappelle à elle…

Quarante ans plus tard, Elina, une jeune artiste d’origine finnoise, vient de mettre au monde son premier enfant. Un accouchement qui a failli lui coûter la vie et dont le souvenir obsédant menace de détruire son couple.
Car depuis la naissance, son mari Ted se comporte de façon très étrange, comme si son inconscient se réveillait d’un profond sommeil. En quête désespérée d’une main qui le guiderait à travers les zones d’ombre de son enfance, Ted va mettre au jour un terrible secret. Un secret qui unit intimement Lexie et Elina…



 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 05:13

 

 

Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde

 

 

 

Oserais-je l'avouer ?!! Oscar Wilde m'a ennuyée !!!!

 

"Le portrait de Dorian Gray" fait parti de notre héritage culturel collectif, nul n'est besoin de lire le roman pour en connaître l'histoire, elle est de notoriété publique.

Sublime et fascinante, cette histoire nous raconte le pari fou d'un jeune homme qui vend son âme au diable en échange de l'éternelle jeunesse.

 

Auteur de théâtre, Oscar Wilde signe ici l'un de ses rares romans, considéré comme un chef d'oeuvre dans le monde entier. Dandy à la vie dissolue, on doit beaucoup de bons mots plein d'esprit à cet auteur brillant et provoquant et ce roman n'en manque d'ailleurs pas.

Cela n'aura hélas pas suffit à me rendre ce roman exaltant !!!

 

Oscar Wilde a l'esprit pétillant et le verbe tranchant mais cela ne fait pas de lui un très grand conteur. Ce roman manque singulièrement de rythme, c'est parfois trop long, parfois trop mou et souvent trop bavard .

 

J'ai mis beaucoup trop de temps à le terminer alors qu'il est finalement très court ... Il me semble pourtant l'avoir lu avec beaucoup de plaisir plus jeune !! ...comme quoi !!!

 

 

Le mot de l'éditeur :

Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce vœu insensé : garder toujours l'éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul vieillit le portrait où se peint l'âme noire de Dorian qui, bien plus tard, dira au peintre : "Chacun de nous porte en soi le ciel et l'enfer."

 

Et ce livre lui-même est double : il nous conduit dans un Londres lugubre et louche, noyé dans le brouillard et les vapeurs d'opium, mais nous ouvre également la comédie de salon des beaux quartiers.

Lorsqu'il parut, en 1890, il fut considéré comme immoral. Mais sa singularité, bien plutôt, est d'être un roman réaliste, tout ensemble, et un roman d'esthète - fascinants, l'un et l'autre, d'une étrangeté qui touche au fantastique.

 

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 03:47

 

  La chorale des maîtres bouchers de Louise Erdrich

 

 

 

 

Bon ben voilà, j'ai enfin lu "La chorale des maîtres bouchers" !!!

Depuis le temps que je repoussais sa lecture, j'y suis enfin parvenu ...

 

Aurais-je dû écouter mon 6ème sens ??? ...

Oui, toujours écouter son 6ème sens !!!!!

 

L'histoire pour commencer ...

Magnifique préambule que ce jeune boucher allemand, au lendemain de la Grande guerre, qui prend sa mallette de couteaux sous le bras et décide un beau matin de partir pour ce pays qui a eu le génie d'inventer le pain de mie !! Il s'installe donc dans un coin paumé des Etats-Unis, et le roman peut commencer ...

Roman américain dans la grande tradition avec son grand nombre de pages, sa petite bourgade et ses habitants qui évoluent sur des dizaines années. Et c'est parti pour le scénario classique de la Grande Histoire qui se mèle à la petite, et de ces destins qui se croisent et s'entrecoisent ...

 

Tout y est pour faire un grand roman ... ce n'est hélas pas ce que j'ai lu !

Les personnages manquent d'étoffe, l'auteur s'éternise sur des anecdotes et survole les évènements cruciaux, on passe de l'ennui à une page captivante pour replonger dans l'ennui, et puis ce titre dont on se demande si c'était une accroche marketing, tant il n'a pas grand chose à voir avec le récit  ... bref, tout cela m'a paru bien cafouilleux  ... et long, très long !!

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

  1918. De retour du front, Fidelis Waldvogel, un jeune soldat allemand, tente sa chance en Amérique. Avec pour seul bagage une valise pleine de couteaux et de saucisses, il s’arrête à Argus, dans le Dakota du Nord où, bientôt rejoint par sa femme et son fils, il décide d’ouvrir une boucherie et de fonder une chorale, en souvenir de celle des maîtres bouchers où chantait son père. Des années 1920 aux années 1950, entre l’Europe et l’Amérique, ce roman à la fois épique et intime retrace le destin d’une famille confrontée au tumulte du monde

 

 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 04:31

 

 

 

 

Amateur de rebondissements et d'intrigues à n'en plus finir, ce roman est pour vous !!!

 

L'histoire débute en Angleterre de nos jours, une mère et sa fille se rendent dans un cimetière militaire dans le but de mettre fin à des secrets de famille vieux de 3 générations, et nous voilà propulsés quelques 80 ans en arrière en plein complot familial nourrit par une marâtre sans coeur ni scrupule et un malfaiteur mystérieux venu d'Amérique.

Le tout dans une demeure gothique et somptueuse qui cache sous ses titres de noblesse, perversité et luxure ...

 

Un roman que je n'ai pas réussi à lâcher tant l'intrigue dans l'intrigue m'a tenu en haleine; et ce, malgré un style sans grand éclat   !!

 

"Le roman de plage" par excellence, un page-turner mené tambour battant avec ce qu'il faut d'émotion, de frisson et d'indignation pour que la lecture soit vivante ... sans trop réfléchir ni être bouleversé par le propos néanmoins !!!

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

A la fin des années 1990, Leonora Galloway, une Anglaise, entreprend un voyage en France avec sa fille Penelope. Toutes deux ont décidé de se rendre à Thiepval, près d'Amiens, au mémorial franco-britannique des soldats décédés durant la bataille de la Somme. Le père de Leonora est tombé durant la 1ère guerre mondiale, mais la date de sa mort pose problème, car Leonaora est en effet née un an après. Ce qui pourrait passer pour un banal adultère de guerre va en fait révéler une terrible histoire de secrets de famille, l'ombre d'un meurtre jamais résolu. On se retrouve transporté en 1914, dans un manoir anglais pour revivre les étapes d'un drame qui a marqué 3 générations.

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 08:05

 

Les vaches de  Staline de Sofi Oksanen

 

 

 

 

 

Ceux qui l'ont lu se souviennent encore de Purgeet attendaient avec curiosité le second roman de cette auteure assez singulière venue de l'Est qu'est Sofi Oksanen ... Ce fut donc avec joie que je répondis présente à l'appel de lecture commune que Philisine Cave lança pour Les vaches de Staline.

 

Avec joie, oui ! ... Mais non sans une certaine réserve ...

Je me méfie assez des seconds romans qui sortent très vite après le succès d'un premier, et encore davantage quand l'éditeur choisit de mettre l'auteur en couverture !

 

J'appris depuis que "Les vaches de Staline" fut en réalité écrit avant "Purge", mais de qualité bien inférieur il ne fut édité que grâce au succès de son second roman beaucoup plus aboutit.

 

Je fut tout d'abord agréablement surprise de retrouver le ton et le style sans fioriture de l'auteur que j'avais apprécié dans Purge, et malgré une thématique très similaire,  les comparaisons s'arrêtent là.

 

On sent vraiment dans le récit de ces deux femmes qui rêvent d'une Estonie différente et qui veulent vivre une vie meilleure, les ébauches d'un roman qui est en gestation mais qui n'a pas encore trouvé son cheminement intérieur et surtout son fil conducteur.

On s'y perd, on s'y ennuie et on commence à se demander à la centième page (...le livre en comporte 530 !!) si on aurait pas mieux à lire !!!

 

J'ai vraiment peiné à le lire tant le récit est confus voire brouillon et la construction très hésitante .

Bref, je me suis accrochée tant que j'ai pu pour cette lecture commune mais le courage m'a manqué ... et le pavé m'est tombé des mains !!!

 

 

Je suis bien curieuse de connaître l'avis de Philisine Cave et savoir si elle a eu la persévérance qui m'a fait défaut ...

 

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Les « vaches de Staline », c’est ainsi que les Estoniens déportés désignèrent les maigres chèvres qu’ils trouvèrent sur les terres de Sibérie, dans une sorte de pied de nez adressé à la propagande soviétique qui affirmait que ce régime produisait des vaches exceptionnelles. C’est aussi le titre du premier roman de Sofi Oksanen, dont l’héroïne, Anna, est une jeune Finlandaise née dans les années 1970, qui souffre de troubles alimentaires profonds. La mère de celle-ci est estonienne, et afin d’être acceptée, cette femme a tenté d’effacer toute trace de ses origines, et de taire les peurs et les souffrances vécues sous l’ère soviétique. Ne serait-ce pas ce passé qui hante encore le corps de sa fille ? Sofi Oksanen fait preuve d’une grande puissance d’évocation quand elle décrit les obsessions de ces deux femmes. Il y a la voix d’Anna qui tente de tout contrôler, son corps, les hommes, et le récit plus distant de la mère qui se souvient de la rencontre avec « le Finlandais », à Tallinn, dans les années 1970, sous un régime de terreur et de surveillance.

 

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 04:26

 

  

 

 

Un autre roman qui aura fait les frais de mon peu d'entrain du mois de juin ?!!

A temps maussade, lecture maussade, pourrait-être un dicton bien approprié !!!

 

Me voici donc lancée dans ce roman qui me faisait de l'oeil depuis un moment ... à moins que ce ne soit le cheval en couverture !

J'hésitais, me tâtais, j'y vais, j'y vais pas ?! ... Lorsqu'Anne Charlotte, pour qui ce fut un vrai coup de coeur, le proposa sur notre liste de juin. Plus moyen de me défiler.

 

Tout commence plutôt bien avec une intrigue qui se profile de manière bien amenée et dont on pressent qu'elle va monter en puissance, et puis des personnages forts et romanesques qui auguraient de quelques belles pages.

 

Nous sommes au Texas en 1895. Bruce Machart nous dépeint une saga familiale sur fond de poussière texane, de rigueur et de course de chevaux. On suit le parcours de Karel, quatrième garçon d'une fratrie élevée par un père veuf, dur, autoritaire et brutal.

 

Tout commence à piétiner au tiers du roman, l'intrigue peine à avancer, les personnages n'évoluent plus ... bref, je commence à trouver le temps long !

 

Je poursuis malgré tout mais l'enthousiasme n'y est plus d'autant que le style  est assez lourd, à se demander si la traducteur n'y est pas pour quelque chose !

Les phrases sont longues et très mal rythmées ce qui donne une sensation de lenteur au récit, accentué par une narration très redondante.

 

 

Pas un coup de coeur pour moi, vous l'aurez compris !

 

 

 

Le mot de l'éditeur :
Bruce Machart est né au Texas. Son père était agriculteur dans une contrée rurale proche du compté de Lavaca, où se déroule l’intrigue du Sillage de l’oubli. Lors de sa parution en 2011, ce premier roman est accueilli par une presse enthousiaste qui trouve dans son univers des accents de Faulkner.

« C’est ainsi que par cette nuit de mars, fumant derrière leurs étables, les hommes de Dalton, au Texas, et de tout l’arrière-pays, allèrent puiser dans les recoins souvent poussiéreux de leur mémoire les dizaines d’images hétéroclites et contradictoires qui appartenaient au souvenir de cette nuit lointaine où, quatre ans plus tôt – tous les récits concordaient sur ce point –, ils s’étaient tous trouvés là, à la lumière vacillante de deux brasiers entourés de pierres marquant la ligne d’arrivée, le maillot de corps jauni et amidonné par la sueur séchée d’une journée de travail en plein mois d’août, le dos tourné à la rivière dans laquelle ils avaient mis à rafraîchir leurs pichets de whiskey de maïs et leurs bouteilles de bière. Buvant et fumant, ils avaient comparé les rendements de leurs champs respectifs et les soucis que leur causaient les femmes, prenant des paris de cinquante cents contre leurs voisins tandis que les cavaliers se préparaient. » Bruce Machart est de ces écrivains qui savent détourner les formes littéraires traditionnelles pour cerner, analyser, critiquer la réalité sociale d’un pays et d’une époque. Ancré dans l’Ouest du début du XXe siècle, Le sillage de l’oubli mêle le sang et les larmes, le sens de l’honneur et celui de la famille, la passion des chevaux de course et la folie humaine. Parce qu’il parle aussi bien d’amour et de haine, de jalousie et de trahison, de douleur et de violence, que d’un cheminement personnel, ce premier roman préfigure avec éclat la carrière de son auteur.
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