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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 05:57

Allez, aujourd'hui c'est interview...

Ca faisait longtemps !

 

Alors, qui interroge-je (?) aujourd'hui ??

Lili la Tigresse : celle qui ronronne quand on la caresse !

 

Voilà, Boulie est de retour !!!

 

Vous souhaitant la bonne année M'sieurs Dames...

 

Ma casquette d'intervieweuse sur la tête, je me rancarde sur un livre que je n'ai pas lu. Shame on me...

Mais voyons voir ce qu'a pensé notre Lili de cet "American Tabloïd" par James Ellroy...

 

Est-ce ton premier livre de James Ellroy ?

guillemet  Oui

 

Qu'est-ce qui t'a poussée à proposer un livre dont tu ne connaissais pas l'auteur.

guillemet  J'avais entendu parler de James Ellroy, je me suis donc lancée... Il faisait partie de ces auteurs que je dois lire !

 

Es-tu amatrice de littérature américaine ou est-ce un concours de circonstance que cette proposition ?

guillemet  Je ne suis pas vraiment amatrice, je n'ai pas lu beaucoup d'auteur(s) américain(s) en fait.

 

Et alors ? Au final, ce livre t'a-t-il plu, et pour quelles raisons ?

guillemet  J'ai adoré le style : ça tire sec (au sens propre comme au figuré), c'est nerveux, comme un bon vieux film de gangster en noir et blanc.

Pas de temps mort. Par ailleurs, on a vraiment l'impression de regarder l'histoire par le petit trou de la serrure... On est avec Marylin, les Kennedy, Hoffa, Hoover... C'est passionnant !

 

Dirais-tu qu'il faut lire ce livre pour l'histoire ou pour le style ? Pour les deux peut-être ?

guillemet  Oui, pour les deux en vérité.

 

Et........ 800 pages... Combien de temps t'a-t-il fallu pour arriver au bout ?

guillemet  Une petite semaine... Et encore j'ai dû me raisonner pour ne pas passer mes nuits à lire (je bosse aussi accessoirement ;-)), autrement je l'aurais lu d'une traite, ou en deux fois mais rapidement en tout cas !!

L'histoire vous tient en haleine de bout en bout, c'est difficile de poser le livre, on veut connaître la suite, la fin.

 

 Mais qu'en est-il de la limite fiction/réalité ?  C'est un periode trouble les années 60 aux US.

guillemet  Oui, on pourrait très bien imaginer que le livre n'est pas si loin de la réalité, voire qu'il est en-dessous de la réalité : qui sait ?

Je pense qu'il y a eu un gros travail de recherche de la part d'Ellroy car ça semble bien documenté, ça colle tellement à l'histoire (la vraie, d'ailleurs la connaissons-nous vraiment, c'est une période assez floue en fait...) !

 

Pour finir je suis curieuse de savoir si tu as imaginé, ne serait-ce que quelques secondes, que la fiction ait pu prendre le pas sur la réalité ?

guillemet  Tu veux la vérité Boulie ? A chaque seconde...

 

 

Americantabloid.jpg

Le pitch :

Ancien flic, Pete Bondurant est un tueur. Il alimente le journal à potins du producteur Howard Hughes et dirige avec sa maîtresse Gail une officine de flagrants délits d'adultère. Kemper Boyd, du FBI, a été chargé par son patron Hoover d'infiltrer une commission d'enquête sur les rackets syndicalistes, tandis que son collègue Ward J. Littell espionne les réseaux communistes. John Stanton, agent de la CIA, est chargé de former militairement les expulsés cubains pour une opération de représailles. Mêlant allègrement la fiction à des faits réels, James Ellroy se sert de ses quatre protagonistes pour réécrire l'histoire politique des États-Unis de 1958 à 1963, date de l'assassinat de John F. Kennedy. Il utilise des faits jusqu'alors ignorés ou cachés qui démythifient l'honorable famille Kennedy et notamment son patriarche. Dans cette fresque épique à quatre voix, il adopte sa forme stylistique préférée : phrases courtes, descriptions minimales, nombreux dialogues. Une fois capté dans cet écheveau, le lecteur ne peut s'en défaire et se trouve pris dans un tourbillon qui le laisse assommé.

 

Roooooarrrrrrr Lili, viens ronronner ici plus souvent....

 

 

 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 05:55

Tout vient à point à qui sait attendre...


Telle pourrait être l'une de mes devises préférées !

Alors que je desespérais de voir un jour ce blog collectif tenir son objectif voilà que :

1- Gunilla nous ravit avec un article sur "Le coeur en dehors", et

2- Serge se prête au jeu de l'interview...

 

Je vous dis juste un mot au sujet de Serge...

 

Bon déjà, faut le savoir, c'est un peu mon chouchou d'amour avec Jean-Marc... Ok, me direz-vous, je ne suis pas bien difficile vu qu'ils ne sont QUE deux membres masculins dans le cercle. J'exclue délibérément "MonsieurMonMari", notre hôte de charme certes, mais je ne mange pas de ce pain là...

Non, d'ailleurs que je goûterai de la baguette de nos deux zygomares pré-cités, néanmoins vous m'accorderez que "ce n'est pas parce qu'on est au régime qu'on n'a pas le droit de regarder le menu...".

Je suis d'humeur taquine aujourd'hui mais ce billet m'enchante d'avance.


Je vous propose donc une interview du bel étalon : Magnéto Serge !!

Première question : Est-ce que sucer c'est tromper ?

Euhhhh, non pardon c'est chez Ardisson ça..... Roooo, si on peut pu rigoler ici !

 

 

Allez, je reprends mon sérieux : c'est parti...

Serge, membre actif du cercle des trois bouquins, a proposé de nous parler de "La poursuite du bonheur" de Douglas Kennedy.

Choix qui n'a pas laissé indifférent... et pour cause ce bouquin a suscité de vives réactions et la division exacte du cercle (3 lecteurs contre 3 lecteurs).

Je me suis empressée de l'interroger afin de vous faire part de son ressenti...

 

Qu'as-tu pensé de ce livre ?

guillemet.jpgCe livre de plus de 700 pages, je l'ai dévoré en un week-end, je n'ai pas pu le poser. L'histoire m'a donc parue captivante.

 

Pourquoi l'avoir recommandé lors du dernier cercle ?

guillemet.jpgAlors là, tu te trompes, je ne l'ai pas proposé mais je suis bien content, tu t'en doutes, qu'il ait été sélectionné pour notre cercle.

Et moi de marmonner, et ben c'est pas joli de choper 40 ans : je perds la boule...

 

D'après toi, l'histoire prend-elle le pas sur le style ?

guillemet.jpgC'est mon problème, l'histoire compte plus pour moi que le style... Mais il y a des limites et là le style ne m'a pas dérangé.

 

Qu'en est-il du contexte historique ?

guillemet.jpgC'est une histoire qui se déroule aux Etats-Unis et en France dans la deuxième moitié du XXème siècle. Plus exactement le livre commence pendant la seconde guerre mondiale et se termine en 2001. J'avais un peu peur de la date de fin, 2001 aux Etats-Unis et plus particulièrement à new-York est une année sinistre, mais le livre ne fait pas allusion aux attentats. Il y est beaucoup question de la chasse aux sorcières de Mc Carthy. Et j'aime beaucoup Mc Carthy, enfin surtout pour sa fin ! Le fonctionnement du maccarthysme y est bien expliqué, bien rendu.

 

Dans ce communiqué, le beau ténébreux m'explique qu'il avait également "aimé la vie de ces personnages, et comment leur complexité était mise à jour. La leçon du livre est que nous avons toujours le choix même quand cela paraît très difficile voire impossible."

 

Lorsque je lui pose la question : "est-ce que tu aimes les auteurs américains ?", il explique "j'ai découvert la littérature américaine avec John Irving (j'ai adoré L'épopée du buveur d'eau, l'Hôtel New Hampshire...) puis des amis m'ont conseillé Replay deu regretté Ken Grimwood, Phil K Dick, Armistead Maupin, et j'en oublie plein. Que des auteurs du XXème siècle, mais aussi des auteurs du XIXème siècle : Edgar Allan Poe. Alors on peut dire que j'aime les auteurs américains même si je les connais mal."

 

Le pitch :

poursuitebonheur.gifUn jour d'enterrement bien triste. Une vieille dame, dans le cortège, qu'elle n'a jamais vue. Kate Malone l'ignore encore mais, alors que son passé entre en terre, un autre, inconnu, s'apprête à éclater au grand jour... Cette histoire occulte commence à Greenwich Village, au lendemain de la guerre. Tout ce que la jeunesse de Manhattan compte d'artistes excentriques et prometteurs tente d'oublier trois ans d'horreur dans l'appartement enfumé du dramaturge Eric Smythe. Un premier Thanksgiving sous le signe de la paix. Dans le joyeux désordre de ce soir de fête, Jack Malone liera à jamais son destin à celui de Sara. Malgré l'ombre grandissante de la chasse aux sorcières, malgré la mort, malgré l'Amérique, ces deux-là se battront, jusqu'au bout, pour leur droit au bonheur...

 

 

Merci mon chouchou d'amour, ç'aura été un plaisir que de t'interviewer au sujet de ce livre sur lequel je me posais en admiratrice !!

 

Et vous ?

Douglas Kennedy : il vous inspire quoi ?

 

 

 


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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 07:15

Afin d'enrichir toujours un peu plus notre cercle de lecture, nous avons décidé de lire un livre commun.

Cela nous oblige tous à partager une lecture, ce qui n'est pas le cas dans la mesure où chaucun d'entre nous propose un titre, et il est lu -ou pas- par les autres.

Faute de temps, pitch qui ne plaît pas, pavé trop long, thème qui ne retient pas l'attention, il est parfois frustrant pour certains de ne voir jamais sa proposition retenue...

Ainsi, cette idée de livre en commun permettait-elle donc d'échanger et que tout le monde participe.

 

Nous avions retenu en novemvre "Inconnu à cette adresse", Kathrine-Kressmann Taylor

 

Le pitch :

Martin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont deux galeristes associés, aux Etats-Unis. Ils sont surtout deux amis fervents, deux frères.

inconnuacetteadresseMalgré l'installation de Martin à Munich, ils poursuivent leur amitié à travers des lettres chaleureuses, passionnées. En juillet 1933 pourtant, les doutes et le malaise de Martin face aux remous du gouvernement allemand font vite place à un antisémitisme que ne tempère plus la moindre trace d'affection. D'une cruauté imparable, sa décision tombe comme une sentence : "Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui." Max ne peut se résoudre à une telle révolution, sentimentale et politique.

Inspirée de quelques lettres réelles, cette courte nouvelle publiée en 1938 par une "mère au foyer" américaine surprend. Par sa forme diabolique superbement maîtrisée d'abord et son aspect visionnaire ensuite : en soixante pages à peine, l'auteur parvient en effet à capter avec justesse l'Histoire en marche et à nous faire saisir, à travers le drame intime des deux personnages, toute la tragédie qui se joue outre-Atlantique. 

 

Mon point de vue :

Alors que j'étais en plein thème de Shoah (cf "Si c'est un homme"), je dois bien dire que ce petit livre m'a complètement bluffée...

Ecrit avant les camps (1938) mais en pleine ascension Hitlérienne, ce roman épistolaire, qui voit l'amitié d'un juif et d'un allemand voler en éclats, est étonnant.

L'auteure, totalement visionnaire, décrit l'arrivée de Hitler et la montée du nazisme :

"L'homme électrise littéralement les foules ; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d'un fanatique. Mais je m'interroge : est-il complètement sain d'esprit ?"

 

Diabolique et/ou machiavélique, tout est histoire de perception.

Certains d'entre nous ont senti le vent tourner en plein milieu du livre, d'autres n'ont pas saisi de suite la direction que le livre prenait, enfin pour quelques uns la fin a été une révélation incroyable.

Car oui, on peut vraiment dire que ce livre est incroyable...

On y parle de vengeance, de trahison, d'amitié déchue, de bêtise humaine...

C'est difficile d'être plus explicite au risque de dévoiler l'histoire, et ce serait vraiment dommage pour celles et ceux qui ne l'ont pas lue... Mais quand l'imagination se met au service de la revanche, le lecteur découvre un bijou de 90 pages...

 

Et vous ? Qu'en avez-vous pensé ?

 

 

 

 


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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 06:56

Devoir de mémoire...

 

Quand j'ai choisi ce livre, je m'apprêtais à lire un livre plutôt difficile... Pas tant sur le plan de l'écriture que celui du sujet en soi.

Un livre qui traite de la Shoah, de la déportation, des camps de la mort, des fours crématoires, de la guerre et de son lot d'horreurs...

Le bouquin ne s'annonçait pas ultra gai ! Au moins, je n'étais pas prise au dépourvu.

 

Le pitch :

Ce livre est sans conteste l'un des témoignages les plus bouleversants sur l'expérience indicible des camps d'extermination. c'estunhommePrimo Levi y décrit la folie meurtrière du nazisme qui culmine dans la négation de l'appartenance des juifs à l'humanité. Le passage où l'auteur décrit le regard de ce dignitaire nazi qui lui parle sans le voir, comme s'il était transparent et n'existait pas en tant qu'homme, figure parmi les pages qui font le mieux comprendre que l'holocauste a d'abord été une négation de l'humain en l'autre.

Si rien ne prédisposait l'ingénieur chimiste qu'était Primo Levi à écrire, son témoignage est pourtant devenu un livre qu'il importe à chaque membre de l'espèce humaine d'avoir lu pour que la nuit et le brouillard de l'oubli ne recouvrent pas à tout jamais le souvenir de l'innommable, pour que jamais plus la question de savoir "si c'est un homme" ne se pose. De ce devoir de mémoire, l'auteur s'est acquitté avant de mettre fin à ses jours, tant il semble difficile de vivre hanté par les fantômes de ces corps martyrisés et de ces voix étouffées. --Paul Klein

 

Mon point de vue :

Evidemment, ce bouquin ne m'accompagnerait pas sur une île déserte si je devais -demain- partir m'isoler avec 6 livres pour me tenir compagnie.

Néanmoins, je suis contente de l'avoir lu.

Pour tout ce que j'ai déjà dit plus haut, pour ce devoir de mémoire...

 

Alors que dire de ce livre ?

Le pitch est explicite... et néanmoins, j’ai du mal à organiser ma réflexion.

La première phrase est lourde : «J'ai eu la chance de n'être déporté à Auschwitz qu'en 1944». C'est évidemment la confrontation du sens des mots chance et déporté qui me frappe.

Et alors, beaucoup de choses me sont venues à l’esprit au cours de cette lecture :

 

L’intelligence de l’auteur :

Primo Levi sort du cadre… et emmène le lecteur avec lui, il faut comprendre que la bataille à livrer est  contre tout et non plus contre tous… Il fallait même se battre pour lutter contre les éléments naturels, contre l’hiver qui en terrassait plus d’un.

«Nous avons lutté de toutes nos forces pour empêcher l'hiver de venir. Nous nous sommes agrippés à toutes les heures tièdes ; à chaque crépuscule nous avons cherché à retenir encore un peu le soleil, mais tout a été inutile. Hier soir, le soleil s'est irrévocablement couché dans un enchevêtrement de brouillard sale, de cheminées d'usines et de fils ; et ce matin, c'est l'hiver.»

C’est terrible.

 

Son analyse des volets ‘social’ & ‘comportemental’ :

Plus qu'un simple témoignage sur les camps de concentration, "Si c'est un homme" est une vraie réflexion sur la nature humaine et sur ce qui la définit car dans l'enceinte du camp Levi décrit la constitution d'un mini système économique et social semblable au notre tandis qu'en parallèle il traite de la perte progressive de toutes valeurs et de toute dignité humaine.

Aucune solidarité entre les hommes, chacun sa peau ! On peut aussi se poser la question de la part de l’inné et de l’acquis dans la lutte pour la survie ?

Comment un seul homme a pu en amener autant à en détruire d’autres au sens le plus singulier du terme. C'est bel et bien cette réflexion sur ce qui fait de nous des hommes qui constitue le cœur du récit et en même temps son aspect le plus intéressant.

 

Le ton & le style du livre :

Pas de fioriture dans ce récit.

Aucune poésie, seulement ce qui fut vécu et ressenti : la souffrance, la haine, la destruction de l'homme socialisé, mais jamais de liberté. Celle-ci apparaît vaguement en fin d'ouvrage, lorsqu'une fente est percée dans les barbelés du camp, et que 400 mètres plus loin se trouve un silo de pommes de terre. La libération du camp par les Russes ne fut pas synonyme de liberté. Elle ne fît pour Levi que marquer le début d'une autre vie, une vie qu'il faudrait vivre avec ça.

 

Si j'étais provocatrice (et je le suis un peu OK) je demanderai volontiers à Nancy Huston qu'elle nous explique la part de fiction dans cette histoire...

 

Bon bah…. Voilà, j’ai fait court non ?

 

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 06:04

Tolstoï... 

 

Je ne m’y étais jamais collée…

Alors lorsque Jean-Marc nous a proposé ce titre en mai, j’ai foncé.

Après tout… Que risquai-je ? Tout au plus de refermer le livre s’il m’était désagréable ou incompréhensible…

Et oui, j'ai les ‘à priori’ tenaces, surtout lorsqu’il s’agit de lecture ! Mais je me soigne et je les fais sauter petit à petit…

Ainsi, ai-je découvert Philippe Labro (mais c’est un autre sujet !).

Donc ce Tolstoï… Il porte le titre d’une sonate de Beethoven, mais rien à voir avec la choucroute me direz-vous ! Et vous avez raison : ça n’a rien à voir avec la choucroute en effet !

 

J’ai lu ce livre avant l’été et la fiche de lecture sera certainement moins précise que celles que je peux rédiger dans la foulée de ma lecture…

Mémoire de poisson rouge ?

Certes.

 

KreutzerLe pitch

Je posai le revolver et le recouvris d'un journal. Je m'approchai de la porte et l'ouvris.  C'était la sœur de ma femme, une veuve à la fois bonne et stupide... - Vassia, va la voir. Ah ! c'est affreux, dit-elle. "Aller la voir ?" m'interrogeai-je. Aussitôt je me répondis qu'il fallait aller la voir, que probablement cela se faisait toujours. Quand un mari, comme moi, avait tué sa femme, il fallait certainement qu'il aille la voir. "Si cela se fait, il faut y aller, me dis-je. Et si c'est nécessaire j'aurai toujours le temps", songeai-je à propos de mon intention de me suicider... - Attends, dis-je à ma belle-sœur, c'est bête d'y aller sans bottes, laisse-moi au moins mettre mes pantoufles.

 

Mon point de vue

Pozdnychev a épousé une jolie jeune femme sur le tard. Au bout de quelques années sa passion est intacte mais la jalousie le poussera à commettre un acte irréparable.

C’est donc au cours d'un voyage en train que le narrateur qui fait la connaissance d'un homme étrange va lui raconter son histoire.

Le personnage principal est totalement sous l’emprise de l’obsession de divers sentiments mêlés… C’est d’ailleurs, la progression du sentiment de jalousie chez lui allié à une misogynie, un égoïsme et un orgueil sans pareil qui seront les premières causes de ce drame conjugal.

Alors, ce qui m'épate n’est pas tellement ce que cet ouvrage contient de délirant, mais plutôt ce qu’il conserve de raison...

Il a une vision des choses tellement convaincante que même si l'on n’est pas tout à fait d'accord on finit par l'être quand même !

Incroyable... Une force de persuasion telle qu'il transmet à son lecteur son ressenti personnel. Mais au-delà de la grande maîtrise de l'écriture il a un sens du réalisme psychologique incroyable.

Enfin, les pulsions de la libido sont magnifiquement décrites, contrariant l'idéalisme des nobles pensées... 

Un auteur avec une vision de la vie conjugale et plus globalement familiale pour le moins tranchante... Il propose des solutions moralisatrices et totalement castratrices (à faire dresser les cheveux sur la tête de Françoise Dolto !!).

Enfin, ce qui est chouette avec les classiques, et je me le dis à chaque fois que j’en referme un, c’est qu’on n’est rarement déçu (je reviendrais un jour ou l’autre sur Louis Ferdinand qui voyage au bout de la nuit !)

 

 

 

 

Je vous avais bien dit que je ferai court …

 

 

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 06:42

Paris-Bruxelles...


Je commence chacun de mes articles par une explication -rapide, ou pas...- sur le choix de mes livres...

Vous pouvez donc passer l'introduction dans le cas où tout cela vous passe largement au-dessus du casque !!

 

Donc, ces livres m'ont été recommandés par une Belge...

Dis comme ça, ça vous fait marrer ? BRAVO !

Faudrait pas voir à déconner avec ça rapport au fait que nous avons la plus jolie représentation féminine Belge dans notre cercle, en la personne de Val.

Voyez si je tiens nos zamis Belges dans la plus grande estime.

Bref.

Donc, cet été, notre logeuse préférée (qui est Belge - vous suivez toujours ??) et moi échangions sur divers bouquins. Lectrice assidue de mes histoires (cf blog de Boulie), la voilà à me présenter sa fille virtuellement et me recommander ses lectures. Me racontant qu'au détour d'une de leurs conversations, Julie lui disait combien notre idée de cercle lui plaisait, et lui confiait qu'elle allait peut-être créer un cercle similaire à Bruxelles.

Autant vous annoncer de suite : j'ai adoré l'idée de la résonnance de notre cercle Parisien jusqu'à Bruxelles...

J'avais donc promis à Julie, dans le cas où elle s'y intéressait, de trouver un moyen d'ouvrir en quelque sorte, le cercle à nos lectrices Bruxelloises...

J'ouvre donc le bal avec ce livre en espérant très fort qu'elle le commente. Nous verrons ensuite comment l'associer d'une manière intelligente aux 3bouquins.

 

Bref, tout ça pour vous dire que sa recommandation de livres a fait mouche, c'est long Boulie, Merci !

Ok on y va.

 

Quel puzzle familial !!


La pentologie du "poids des secrets" d'Aki Shimazaki avec :

le tome 1 : "Tsubaki",

le tome 2 : "Hamaguri",

le tome 3 : "Tsubame",

le tome 4 : "Wasurenagusa",

le tome 5 : "Hotaru"

 

TsubakiLe pitch

Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussée à commettre un meurtre. Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n'échappe à son destin.

 

Mon point de vue :

Vous ne perdrez ni votre temps ni votre argent.

C'est d'ailleurs valable pour "Une odeur de gingembre" (dont la fiche arrivera plus tard)...

Avec l'avantage pour celui-ci d'être sur un format hyper court (+/- 100 pages pour chaque tome), à savoir donc une lecture rapide. Lu en 1h, de fait... Et tous les tomes sont sur ce format là. Donc, à peine refermé, qu'il a fallu que je patiente pour continuer le reste (j'ai eu l'idiotie de ne pas commander les 5 tomes en même temps).

Ce livre est délicieux, léger comme un nuage.

Il a la grâce du camélia... Et, c'est la 1ère fois que je constate à quel point une couverture de livre peut 'donner le ton' !!

Avec pourtant, la bombe atomique comme toile de fond : je dois avouer que j'appréhendais le traitement du bouquin... Loin d'imaginer que ce pourrait être sur doux comme une plume.

Mais au-delà, du traitement de l'histoire, il y a cette histoire en elle-même. Cela m'est assez difficile de ne parler que de ce tome, compte tenu du fait que chacun d'entre eux apporte sa pierre à l'édifice.

C'était bien l'idée que je souhaitais faire passer avec le "quel puzzle familial". Le tome 1 peut certes vivre seul mais les questions que l'on peut se poser à la suite de sa lecture ne peuvent forcément trouver réponses que dans les suivants... Pourquoi elle a tué son père ? Comment l'a-t-elle tué ? Je brulais de connaître la suite ! Je m'impatientais à la construction de ce puzzle...

D'où l'intérêt de lire l'intégralité des 5 tomes.

Et les tomes ne sont pas méchants...

Je dois dire que ces livres m'ont non pas réconciliée avec les auteurs japonais mais vont certes m'amener à m'y intéresser de plus près.

Bref.

Je ne peux pas terminer cet article sans vous faire un apparté sur le style d'écriture d'Aki Shimazaki... En effet, le style je pense est pour beaucoup dans l'ambiance, l'univers littéraire donné aux livres.

C'est un style qui peut déplaire... Il est court, très court. Ce sont des phrases simples mais tranchantes de netteté et de sentiment. On est loin d'une écriture ampoulée, voire chiadée.

Mais je dois dire, qu'une fois que j'ai eu lâché prise et me suis habituée à cette manière d'écrire, j'ai aimé. Non, je n'ai pas aimé, j'ai adoré en fait...

 

Et vous ?...

Votre note en cliquant ici 

 

 


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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 04:00

 

 

 

Un chef d'oeuvre pour certains, un très grand roman pour d'autres ... un bon roman pour moi, eh, eh ...déjà pas si mal !!!

 

Purge, c'est avant tout un roman intimiste et sombre qui nous dépeint la violence, la douleur et le chaos d'une page de l'Histoire de l'Estonie qui aspire à être LIBRE !!!

Sofi Oksanen, jeune auteur finlandaise, nous plonge dans une intrigue familiale captivante et poignante qui va réunir deux femmes dans une histoire tragique, violente et douloureuse ...   

 

Alors oui bien sûr, j'ai été emportée par ces destins de femmes fortes et déterminées qui vont encaisser les coups, se relever, se battre, survivre et essayer d'avancer dans l'enfer de leur quotidien malgré l'oppression et la barbarie masculine ...

Mais, parce que oui il y a un mais, ou plus exactement 3 mais !! :

la violence est très présente, je l'ai parfois ressenti comme inutile,

et puis il y a le ton si constant qu'il en devient même monotone,

et malgré la force de vie de ces deux femmes, ce sont les forces obscures du mal qui prédominent et quelque part ça me dérange !

 

Ça manque de rayon de soleil, d'énergie positive et de bouffée d'oxygène ... et en même temps on sent que c'est une vraie volonté de l'auteur que de nous raconter son récit dans cette atmosphère pesante voire oppressante par une écriture sèche, sombre parfois même funeste.

 

Un roman à s'éviter en période de vague à l'âme mais que je vous recommande autrement !!! 

 

 

 

Le mot de l'éditeur

« Un vrai chef-d’oeuvre. Une merveille. 
J’espère que tous les lecteurs du monde, les vrais, liront Purge. »
 Nancy Huston

En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes. 
Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. 
Sofi Oksanen s’empare de l’Histoire pour bâtir une tragédie familiale envoûtante.

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 06:04

Heyyyy, so long !

 

J'vous ai manqué ? Roooooo, ça va, on peut bien espérer nan ?

Vous l'aviez imaginé, vous, qu'elle tournerait dingotte la Malika, toute seule, abandonnée, laissée pour compte sur ce blog qui partirait à vau-l'eau.

Mais, c'est bien mal la connaître !

Elle a tenu bon... elle a résisté... postant jour après jour... se demandant éventuellement si cette traversée du désert allait durer longtemps... rapport au fait qu'il faisait soif quand même...

N'importe quoi : je suis de retour !

Ok, j'vous avais pas manqué, j'lai pas volé...

 

Donc, "le Chuchoteur", Donato Carrisi.

 

Là, c'est ma came... Un polar, un thriller bien noir, un peu de glauque, de l'inimaginable, du diiiiingue.

A faire frémir dans les chaumières bien isolées à la campagne !

 

On est deux comme ça dans le Cercle à être carrément débiles avec ce genre de bouquins, c'est Val et moi... A se demander d'ailleurs, laquelle est la plus addicted.

Pour la petite histoire quand même, alors que cet été je lisais "le Chuchoteur" qui trônait sur ma PAL depuis un moment, je lui envoie un texto lui recommandant la lecture dudit bouquin... D'autant que par-dessus le marché, quelqu'un qui visiblement allait rejoindre notre gang -restreint à nous 2- l'avait proposé pour le cercle de septembre...

Pas peu fière, vous visez ?

Et elle de me répondre : "......... euh, en fait, c'est moi qui l'ai proposé pour septembre..."

Pfffffffff

J'vous ai pas manqué ? JE SAIS !!!!!

 

Le pitch :

chuchoteurCinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche. Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…

 

Mon point de vue :

Ca faisait un bail que je n'avais pas lu un thriller de cette intensité.

Précis, sanglant, paniquant, terrible...

Un très bon point pour ce livre, c'est son suspens et ses rebondissements : pas un moment de répit... Ca fait partie des critères indissociables de ce genre de lecture, il ne déçoit donc pas de ce point de vue là.

Une fin totalement inattendue et absolument épousouflante, 2ème critère pour moi. Avec une suite -logique ou pas- d'événements, d'indices, de fausses pistes, de retour à zéro, de piétinements dans l'affaire avant que vous n'arriviez à la fin en vous disant "p'tain, merde quoi : j'ai rien vu arriver !"...

Là, je dois convenir qu'on arrive au fin du fin...

Des mises en scènes mortuaires à vous endormir le soir avec cette peur au ventre, et avec "le chuchoteur" précisément, cette angoisse que quelque chose arrive à votre(os) enfant(s).

Des personnages centraux extrêmement attachants, tous blessés, écorchés, cabossés par la vie... Une certaine humanité qui émerge du personnage central, psychologiquement fragile et pourtant dure comme un roc...

Bref, un bon thriller.

Une imagination débordante (mais alors que penser du fait que ce soit tiré d'une histoire vraie), il y a donc des malades comme ça qui courent nos rues.

 

Ca laisse perplexe !

 


 

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 06:21

  Livre lu hors cercle...

 

Quelle histoire !

J'aime bien préciser les raisons du choix de mes livres. J'ai déjà expliqué que je me laissais séduire par un titre accrocheur, une jolie couverture, une 4ème de couv alléchante, un auteur de prédilection etc...

Alors là, c'est encore plus simple... Mon fils aîné s'appelle Edgar !

Et Dieu merci, il va avoir 8 ans et le facteur ne lui a pas roulé sur la tête.


Le pitch

À chaque époque son destin, à chacun sa route, à chacun son chemin. Or, le destin d'Edgar Mint, aussi singulier soit-il, colle parfaitement aux années 2000. Imaginez un gamin de sept ans, élevé par une mère apache alcoolique et une grand-mère qui EdgarMint$n'ouvre la bouche que pour pousser des cris à l'attention des dieux. Imaginez que ce même gamin se fait rouler sur la tête par la jeep du facteur un brûlant après-midi d'été tandis que sa mère cuve ses bières sous un arbre à canettes. On le croit mort, il est sauvé in extremis par un docteur "Mabuse" sans scrupule. Heureusement sorti du coma, Edgar commence ainsi sa seconde vie dans un hôpital, côtoyant les autres gueules cassés de la vie et découvrant ses nouvelles facultés émotives et sensorielles. Car si l'accident a laissé des séquelles indélébiles, il a en même temps développé chez l'enfant une formidable acuité à décrypter la frénésie et l'incohérence du monde qui l'entoure. Poursuivi sans relâche par son sauveur de médecin devenu dealer et un complice junky, Edgar se retrouve dans un pensionnat pour jeunes Indiens délinquants, sorte d'antichambre du chaos généralisé. Il n'en sortira indemne qu'en tapant comme un fou sur sa vieille machine à écrire puis en finissant par découvrir la foi auprès de deux représentants de l'Église Mormon ! Absurdités et paradoxes, pourrait-on songer. Mais imaginez un instant que cette histoire soit vraie et vous auriez alors partagé le fabuleux destin d'Edgar Mint, roman trash, poétique, empli d'humour et de fureur, en un mot : génial.

 

Mon point de vue :

C'est le premier roman que je lis avec pour toile de fond : les indiens. On y apprend beaucoup de choses sur cette partie de l'Amérique fort méconnue. Leur mode de vie, leurs mœurs, leurs relations aux autres.

C'est également le premier roman (de mémoire) qui alterne une prise de parole à la 1ère et à la 3ème personne, c'est original.

Enfin, l'histoire...

Edgar nous dépeint sa vie -dure !- en 3 grandes parties...

1- L'hôpital, les suites de son accident. Truculent !

2- Le pensionnat, les sévices, la loi du plus fort, l'amitié. Excellent, réaliste, génial.

3- Sa famille d'accueil, la vie chez les Mormons. C'est la partie la plus longue selon moi, mais comme la fin approche et qu'elle est totalement inattendue, on oublie les longueurs.

La construction est originale, les chapitres sont courts. On a presque l’impression que l’auteur joue avec la cadence de son écriture en introduisant parfois des chapitres avec un moindre intérêt pour mieux rebondir derrière.

Le livre n'est pas sans rappeler celui de John Irving... J'ai lu quelque part que ce petit Edgar était aux années 2000 ce que fût Garp aux années 1980. Je suis assez d'accord avec ça.

J'avais adoré "le monde selon Gap" et le fait que, quelques années plus tard, j'ai été totalement embarquée par Brady Udall n'est donc pas très étonnant !

Bref, je conseille vivement (mais attention : PAVE de 550 pages)

 

Mon billet d'humeur :

Alors, pour faire un clin d'oeil à la soirée du Cercle de vendredi dernier -soirée placée sous le signe de la controverse-, je vais préciser que je suis friande de 'littérature américaine'. Grand chapeau fourre tout pour coller des auteurs contemporains, qui aujourd'hui n'ont pas encore trouvé leur place et pour cause ils ne sont pas morts !

Arrêtons là le suspens, la controverse est partie du bouquin de Douglas Kennedy, "A la poursuite du bonheur", plébiscité par 3 d'entre nous et dénigré par 3 autres.

C'était donc le style Kennedy contre l'histoire de Kennedy !

Mais comment juger d'un style littéraire ?

Je peux comprendre la controverse qui peut naître sous le mot 'littérature'... On imagine de suite un style, un sens esthétique à l'écrit qui n'est pas forcément le trait majeur des oeuvres contemporaines à mon sens.

Donc, je trouve assez difficile d'en juger. Je crois que le style d'un auteur d'aujourd'hui vous plaît ou non. Je suis assez basique comme fille mais je sais dire pourquoi un style me plaît un autre non... Mais je crois qu'on peut aussi concevoir que les autres -Dieu merci- ne soient pas comme vous et trouvent des qualités là où vous n'avez trouvé que des défauts.

Et si le style n'a pas plu, qu'en est-il de l'histoire ?

Reste une chose qui me tient à coeur, c'est "la lecture pour tous" et j'ajouterais "toutes les lectures"... Je suis fière d'afficher des lectures classiques, d'autres un peu chic, mais je n'aurai jamais honte de dire que me sont passées entre les mains nombres de navets, de "chick lit", de polars à 2 balles...

Ce qui est sûr c'est que le 1er à venir me faire chier avec ça se prendra une correction !

 

 

Enfin pour clore ce chapitre, et je dois dire que je n'ai pas couché ici tout ce que j'aimerais dire -ce serait trop long-, je trouve que globalement nos amis d'outre atlantique sont des as pour vous conter une histoire mais pas forcément pour vous la conter joliment (même si ok on peut pas mettre tous les oeufs dans le même panier) .

Mais au fond, n'est ce pas la vraie différence entre les Américains et les Français : ce goût de l'esthétisme...

On les traite bien de "bourrains déculturés" non ?

 

Et dire que je prône la paix des ménages..........

 

 

 

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 08:55

"Bibliothèques des copines"

Quel drame ! Livres emportés en vacances déjà finis (ou abandonnés!) en moins de deux !

La solution ? Farfouiller dans la bibliothèque de la copine qui vous reçoit...

Le résultat ? Quatre découvertes, dévorées en moins de deux aussi!

J'aurai le plaisir de vous les faire découvrir au cours de cette année ... et pour commencer cette rentrée :

 

la première découverte: "Le liseur" de Bernhart Schlink.

L'auteur nous raconte d'une manière très directe et assez dramatique, la relation amoureuse de Michael, jeune homme de 15 ans et Hanna, de 20 ans son aînée. Après quelques mois d’une passion qui dévore Michael, Hanna disparaît sans laisser de traces. Il ne la retrouvera que 8 ans plus tard, au cours d’un jugement pour crime contre l’humanité...

Il ne s'agit pas que d’une histoire d’amour malheureuse. L’auteur nous y fait réfléchir sur la responsabilité, la culpabilité, le jugement ainsi que sur une certaine forme d’indifférence face aux horreurs dont sont capables les hommes. Mais, à aucun moment, il n’apporte de réponses toutes faites. Et c’est là, sans nul doute, l’un des éléments qui donnent à ce livre toute sa force.

 

A suivre dans ma bibliothèque empruntée :

la deuxieme découverte : "Captive" (et je l'ai été!!!) de Margaret Atwood

la troisième : "A petites foulées" de Javier Cercas

le quatrième : "Les heures" (que j'avais déja lu mais re-adoré) de Michael Cunningham )

 

 

 

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