Les Chutes de Joyce Carol Oates
Si ce roman était une actrice : Joan Crawford
Si ce roman était une couleur : bleu - gris
Si ce roman était un bruit : le vent qui souffle fort
Si ce roman était une chanson : Sacrifice de Sinead O'Connor
Si ce roman était un tableau : Bateau dans la tempête de Rembrandt
Si ce roman était un metteur en scène : Alfred Hitchcock
Si ce roman était un verbe : avancer
Si ce roman était un mot : destin
Si ce roman était un cadeau : une bague de fiançaille
Si ce roman était une pièce de la maison : une suite parentale
Si ce roman était un paysage : un champ désertique à la nuit tombée
Si ce roman était un adjectif : angoissant
Le mot de l'éditeur :
Lorsqu'elle découvre le mot énigmatique que son mari lui a laissé, appuyé
contre un miroir de la chambre à coucher de leur suite nuptiale du Rainbow Grand Hotel, à Niagara Falls, État de New York, Ariah est mariée depuis vingt et une heures. Lorsqu'elle apprend le même
jour, en début d'après-midi, par la police de Niagara Falls qu'un homme ressemblant à son époux s'était jeté tôt ce matin-là dans les Horseshoe Falls et avait été emporté, disparu sans laisser de
traces, elle est mariée depuis un peu moins de vingt-huit heures.
Tels sont les faits bruts, cruels, par lesquels commence le dernier roman de Joyce Carol Oates. Mariée et devenue veuve en l'espace d'une journée, Ariah se considère désormais comme vouée au
malheur. Elle va devenir, avec le temps, une femme qui s'attend au pire pour échapper à l'anxiété de l'espoir. Une femme aux principes calmes, fatalistes, qui prévoit sa vie avec la sérénité d'un
météorologue. Attendant pendant sept jours et sept nuits que l'on retrouve le corps du défunt, elle attire l'attention de Dirk Burnaby, un jeune avocat. Ensemble, ils vont fonder une famille et
vivre dix années de bonheur absolu avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau…