23 janvier 2014
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La mare au diable de George Sand
chroniqué par Sandra
Ma rencontre avec ce roman :
La lecture de ce roman m'a été imposée une première fois en classe de quatrième. J'ai tellement accroché que je l'ai lu
dans la nuit, bien qu'il y eut cours le lendemain matin.
Je crois pouvoir dire que c'est le roman qui m'a initié à la littérature et surtout me l'a fait aimer.
L'histoire ou ce que je veux en dire
:
La mare au diable raconte l'histoire d'un jeune fermier, veuf, sommé par ses beaux-parents de trouver une nouvelle
épouse afin de s'occuper de ses 3 jeunes enfants.
Germain doit donc rencontrer une femme, désignée par son beau-père, dans un village de l'autre côté de la
forêt.
Pour parcourir ce chemin, Germain est accompagné de Marie, une jeune voisine, qui doit quitter sa mère afin de
travailler dans une ferme éloignée.
En traversant la forêt, ils se perdent. La nuit tombe.
L'auteur ou ce que j'en sais :
George Sand est née dans le Berry, où se situe l'action du livre, en 1804. Mal mariée, elle eut une vie sentimentale
extrêmement mouvementée, collectionnant les amants plus ou moins célèbres : Jules Sandeau (qui lui inspira son pseudonyme de George Sand), Musset, Mérimée, Chopin et d'autres moins
connus.
Elle a écrit plusieurs romans champêtres inspirés de sa vie dans le Berry ou elle a passé une bonne partie de sa vie,
l'autre partie se déroulant le plus souvent à Paris ou en voyage.
Elle était républicaine, démocrate et féministe engagée. Elle a écrit des romans et publié des articles dans des
journaux en ce sens. Elle a également écrit des pièces de théâtre ainsi que des contes.
Mon avis sur la question :
J'ai relu ce roman avec presque autant de plaisir que lorsque j'avais 14 ans.
J'ai aimé cette histoire simple qui montre la vie de labeur des paysans. Ici, chaque personnage est presque
idéalisé afin de mieux faire ressortir la rigueur de la vie à la campagne. Pas de rebondissements, pas de suspense, juste une belle histoire d'amour entre un homme, une femme et un enfant, qui
se construit dans une atmosphère envoûtante.
Le style est simple et fluide, à l'image de l'histoire.
L'image qui me restera de ce roman :
La nuit, un homme, une femme, perdus dans une forêt protectrice, presque enchanteresse.
Une phrase qui donne le ton
:
Ce qui l'empêchait alors de s'orienter, c'était un brouillard qui s'élevait avec la nuit, un de ces brouillards des
soirs d'automne que la blancheur du clair de lune rend plus vague et plus trompeurs encore.
Trois mots pour définir ce livre :
Onirique, charme, simplicité.