Voici ma toute première lecture de cet écrivain très réputé : Erik Orsenna.
Et oui, c'est ainsi, certains écrivains nous attirent, d'autres pas ...
Est-ce le côté prof de français ou bien sa forte médiatisation ...ou juste un problème avec les moustaches ?!!
Et non ...c'est encore et toujours ces satanés à-priori !!! ...dans ma petite caboche, E.Orsenna est un défenseur de notre maaagnifique !!!!!! langue française mais pas vraiment un conteur d'histoire, or moi j'aime qu'on me raconte des histoires !
Pour faire sauter le vilain préjugé, il me restait à choisir un titre dans sa très fournie bibliographie ...
Plouf, plouf, ça sera toi que je lirai !! Bien évidemment, ça ne s'est pas passé exactement comme ça ...
L'idée de ce roman est de raconter la ponctuation, cela m'a intriguée et séduite à la fois...Ce serait celui là !!
Tout commence très bien, puisqu'on a un vrai personnage, Jeanne, professeur et écrivain fantôme pour arrondir ses fins de mois qui se présente comme la narratrice.
Sauf que alors même que l'histoire commence avec les aventures de Jeanne et de sa découverte du rôle de la ponctuation, on se retrouve ni une ni deux en Afrique pour le sauvetage en mer de mots échappés de livres !!!!
C'est un peu tiré par les cheveux, j'ai même trouvé la construction très hasardeuse et la narration plus ou moins brinquebalante !!
Comme je le craignais, Erik Orsenna a de chouettes idées et un amour infini pour notre langue mais son récit reste trop léger et trop décousu à mon goût.
Le mot de l'éditeur :
Après La grammaire est une chanson douce, après Les Chevaliers du Subjonctif, après La révolte des accents, Erik Orsenna poursuit les aventures grammaticales de son
héroïne Jeanne et de son frère Tom. Ou comment vont-ils découvrir cette fois l’art de ponctuer leur vie…
Jeanne a seize ans désormais. Depuis les débuts de son exploration de la grammaire, elle a grandi et s’est enhardie. Elle est aujourd’hui à la tête d’un commerce
illicite : elle rédige et monnaye les devoirs des élèves de l’île. De fil en aiguille, elle va devenir le nègre des hommes politiques et rédiger leurs discours. C’est à cette occasion,
l’élargissement de sa clientèle au monde politique, que l’importance de la ponctuation lui saute aux yeux, ou plutôt aux oreilles. Avec l’aide de Tom, son frère musicien, elle apprend les bases
de la musique et du rythme pour parfaire les discours qu’elle écrit. Car qu’est-ce qu’un discours sinon une sorte de chanson où la musique, le ton, le rythme jouent un rôle aussi grand que les
paroles ?
Jeanne va trouver à cette recherche un intérêt tout particulier. Car elle est tombée amoureuse. Et la ponctuation n’a-t-elle pas été inventée pour exprimer les
sentiments, marquer le rythme du cœur, noter les nuances affectives ?
Alors comment ponctuer un texte ? Comment animer sa vie ? Et si, au lieu de la subir, on la dansait ?