Ah ! Zola !!!
Les années passent et le plaisir de se replonger dans les Rougon Macquart demeure intacte.
Zola, l'auteur romanesque par excellence, qui offre une profondeur psychologique et un témoignage historique et social de son
époque incontournable pour prendre toute la mesure de la société de la seconde moitié du XIXe siècle .
14eme roman d'une œuvre qui en comporte 20, L'œuvre nous raconte l'histoire de Claude, fils de
Gervaise qui consacre sa vie à la peinture.
Sans nul doute le plus personnel des romans de Zola dans lequel il se met lui-même en scène sous les traits de Pierre Sandoz,
il nous dépeint un milieu artistique en pleine mutation avec la naissance du mouvement impressionniste et du mouvement naturaliste .
Manet, Cézanne, Monet, Pissaro et bien d'autres prêtent ainsi leurs traits et surtout leur histoire aux personnages de ce
roman riche en anecdotes qui plairont aux férus d'art et d'histoire.
Lire Zola, c'est bien sûr savourer chaque phrase pour la précision des mots, la beauté des phrases et l'audace du propos
.
Mais c'est aussi plonger dans l'âme d'une époque par le regard d'un homme engagé et sensible aux tourments de son
temps.
Le mot de l'éditeur :
Camarade de jeunesse de Cézanne, ami et défenseur de Manet et des impressionnistes, Zola a résumé dans L'Œuvre toute son expérience du milieu et des problèmes de la peinture sous le Second Empire et les premières décennies de la IIIe République. Document de premier ordre sur ces «Refusés», ces «plein-airistes» que nous considérons comme les fondateurs de la modernité, L'Œuvre dit aussi la tragédie d'un homme, Claude Lantier, tempérament romantique hanté par des rêves d'absolu, le désir de «tout voir et tout peindre. Des fresques hautes comme le Panthéon ! Une sacrée suite de toiles à faire éclater le Louvre !» Mais, devant l'incompréhension de l'époque, l'absolu du rêve deviendra celui de la détresse, et Claude, qui a commencé comme Manet, aura la même fin que Van Gogh