Poussière d'homme de David Lelait
Si ce roman était un cadeau : un pendentif
Si ce roman était un verbe : crier
Si ce roman était une pièce de la maison : la chambre à coucher
Si ce roman était un paysage : la mer à perte de
vue
Si ce roman était un moyen de communication : l'écriture
Si ce roman était un style de musique : un requiem
Si ce roman était une saison : l'hiver
Si ce roman était un dicton : Chacun porte sa croix
Si ce roman était un acteur : Jacques Gamblin
Si ce roman était un autre auteur : Thomas Mann
Si ce roman était un vilain défaut : l'indiscrétion
Si ce roman était un mot : fusion
Le mot de l'éditeur :
Je fais le rêve que l’on nous redonne quelques heures, une poignée d’heures d’une toute petite nuit, ravies entre le tomber d’un jour et le lever d’un autre. Ce ne sera qu’un tout petit moment, le temps de refermer les portes de notre vie ensemble, de nous serrer une dernière fois l’un contre l’autre avant que nos corps volent en éclats. Une minuscule escale pour rattraper ce temps échappé, arraché, et te dire l’après-toi, le sans-toi, la béance à chaque seconde de mes jours, la douloureuse colère depuis ta vie suspendue, l’amour de toi qui me cogne au-dedans. »
David Lelait, la quarantaine, est le biographe chez Payot d'Eva Peron, Maria Callas, Romy Schneider, Edith Piaf et Dalida. Il a publié deux essais aux Éditions Anne Carrière, Gay culture et Les impostures de la célébrité, ainsi qu'un roman, Sur l'épaule de la nuit. Poussière d'homme est un récit bien plus intime. Il vit à Paris.