Là-haut, tout est calme de Gerbrand Bakker
Si ce roman était un vêtement : une salopette
Si ce roman était un verbe : partir
Si ce roman était une chanson : 5:55 de Charlotte Gainsbourg
Si ce roman était un acteur : Sean Penn
Si ce roman était une saison : toutes qui se succèdent et se répètent
Si ce roman était un peintre : Van Gogh
Si ce roman était une voiture : une chevrolet
Si ce roman était un instrument de musique : une guitare
Si ce roman était un dessert : des pommes au four
Si ce roman était un état américain : Ohio
Si ce roman était une couleur : l'ocre
Si ce roman était un arbre : un chêne
Le mot de l'éditeur :
Helmer van Wonderen vit depuis trente-cinq ans dans la ferme familiale, malgré lui. C'est Henk, son frère jumeau, qui aurait dû reprendre l'affaire. Mais il a disparu dans un tragique accident, à
l'âge de vingt ans. Alors Helmer travaille, accomplissant les mêmes gestes, invariablement, machinalement. Un jour, sans raison apparente, il décide d'installer son vieux père au premier étage,
de changer de meubles, de refaire la décoration de la maison. Le besoin de rompre la monotonie de sa vie et l'envie de mettre fin à ce face-à-face presque silencieux avec un homme devenu
grabataire le font agir, plein de colère retenue. Les choses s'accélèrent le jour où il reçoit une lettre de Riet lui demandant de l'aide : Riet était la fiancée de son frère. Elle fut aussi à
l'origine de son accident mortel...
En se mettant dans les pas d'un paysan du nord de la Hollande qui, à cinquante-cinq ans, comprend qu'il n'est pas trop tard pour combler ce manque qui le ronge, l'écrivain néerlandais évoque avec
une grande force le désir humain de maîtriser sa vie et d'accéder à une forme de vérité intérieure. À la fois précise et poétique, l'écriture de Là-haut, tout est calme entraîne le lecteur dans
une inoubliable quête de bonheur.