La classe de neige d'Emmanuel Carrère
Si ce roman était une pièce de la maison : une cachette sous l'escalier
Si ce roman était un adjectif : angoissant
Si ce roman était un bruit : le silence en écho d'un couloir d'hôpital
Si ce roman était un cadeau : un journal intime
Si ce roman était un moyen de communication : des mots lancés dans des boulettes de papiers
Si ce roman était une boisson : un chocolat trop chaud qui brûle la langue
Si ce roman était un mot : secret
Si ce roman était un paysage : une forêt dénudée par l'hiver
Si ce roman était une couleur : blanc
Si ce roman était un sentiment : la peur
Si ce roman était un film : un thriller psychologique
Si ce roman était un super pouvoir : celui de tout effacer
Le mot de l'éditeur :
Nicolas n'envisageait pas la classe de neige comme une partie de plaisir, mais comme une épreuve terrible ; elle le sera bien plus qu'il ne l'avait redouté. D'abord son père, habitué à faire de la route par son métier de représentant, décide de le conduire en voiture jusqu'au chalet pour lui éviter le trajet en autocar. Ensuite, il repart en oubliant les affaires de son fils dans son coffre.
Pour Nicolas qui a peur de tout, de s'oublier au lit, de se faire remarquer, d'être le souffre-douleur des autres, ça commence très mal malgré la gentillesse des moniteurs. Mais quand on apprend qu'un jeune garçon du village voisin a été victime d'un sadique et que la voiture recherchée par les gendarmes est la même que celle du père de Nicolas, le voyage dans l'horreur commence pour de bon