Olivier Adam nous raconte dans son dernier roman l'histoire d'un écrivain divorcé et malheureux qui retourne dans la banlieue
de son enfance pour s'occuper de ses parents;
Et c'est le point de départ de dizaines, de centaines de pages qui nous racontent des souvenirs de sa jeunesse inintéressants
au possible et de descriptions remplies de clichés d'une banlieue misérabiliste.
C'est un roman socio-déprimant sur fond de "la banlieue c'est pas rose, la banlieue c'est morose" avec un ton un tantinet
méprisant qui m'a fortement déplu !!!!
Olivier Adam nous avait habitué à survoler d'autres sphères , celles de l'âme humaine au moment où tout bascule ... et
je préférais !!!
Les lisières nous raconte pourtant bien la dérive d'un homme mais pour tout le reste ... Je n'ai rien retrouvé
d'Olivier Adam !!!
Les thèmes de prédilection de l'auteur que sont le deuil et la fratrie ne sont plus au coeur du roman, et ne
sont pas du tout traités avec la force et la sensibilité qui me bouleverse habituellement chez cet auteur .
J'ai eu la désagréable impression que l'auteur avait perdu la flamme, l'inspiration, la rage d'écrire !!
On pourra me dire ce que l'on veut, cette histoire ne sort pas de ses tripes comme les autres romans l'étaient ...
Je m'y suis ennuyée à mourir !
Après avoir adoré Je vais bien, ne t'en fais
pas, A l'abri de rien, Les vents contraires et Le cœur régulier ...
Je n'ai
rien retrouvé de ce que j'aime chez cet auteur, sa plume est redondante et lourde, ses mots sont tièdes , ses personnages secondaires sont sans relief et le personnage principal est loin
d'avoir la beauté, la force et l'humanité de ses protagonistes précédents !!!
Bref, tout fout le camp !!!
Et dire qu'il faisait parti de mes grandes attentes de la rentrée littéraire !!!!
Le mot de l'éditeur :
Paul Steiner, écrivain et scénariste en pleine crise de la quarantaine, doit mettre de côté sa vie personnelle et professionnelle pendant quelque semaines pour s’occuper de ses parents malades.
Il quitte Paris pour sa périphérie. Un retour dans la banlieue qui l’a vu grandir et qui, au gré des démarches et des rencontres, lui fait soudainement prendre conscience des changements et des
limites du monde qui l’entoure, ce dont il n’avait su s'apercevoir à mesure que sa vie avançait et s’accélérait.
A travers le regard de son personnage à un moment charnière de son existence, Olivier Adam dresse le portrait détaillé d’une France et d’une époque semblant atteindre ses limites culturelles et
sociales, en tout cas parfaitement incapable de les franchir et de les dépasser. Un récit sans temps mort, porté par une vision du monde à l'épreuve de certains confins qu’il s’agira
d’appréhender pour ne pas se laisser engloutir.
Les Lisières est un roman des limites, mais aussi des passages diffus où le subjectif et le collectif se confrontent et se mesurent à l’aune des souvenirs et des chemins parcourus. Un roman
lucide, sans concession, où l’écriture d’Olivier Adam fait mouche et acquiert une véritable maturité.