Tébessa, 1956 de Laurent Cachard
J'espère que ce nom va commencer par vous devenir familier, car vraiment cet auteur (...très mal distribué !!!) a toute sa place parmi les blockbusters du moment ...son talent surpasse d'ailleurs de beaucoup certains !!
Après être tombée sous le charme de La partie de cache-cache, je ne pouvais pas en rester là avec Laurent Cachard ...J'ai donc lu son premier roman, Tébessa, 1956.
Une fois encore, j'ai dévoré ce roman et j'y ai retrouvé tout ce qui m'avait tant plu dans La partie de cache-cache.
Une histoire chargée d'émotion racontée par un personnage attachant et touchant avec lequel on entre dès les premières pages en totale empathie. Et puis bien sûr, sa plume qui sert à la perfection ce qui se joue et ce qui se dit, Laurent Cachard a une écriture juste, sincère et profonde.
Ses histoires sont toujours très singulières et ne peuvent être comparées à aucune autre, le récit de ce jeune appelé qui vit ces derniers instants et se souvient est poignant, beau et fort et l'on est très loin de ces livres étouffants et violents sur la guerre dont je ne suis pas très adeptes ...
Quitte à me répéter :
Laurent Cachard est un auteur à lire, à suivre et à faire découvrir ...
Le mot de l'éditeur :
Gérard a vingt ans quand il se retrouve coincé dans une embuscade à Djeurf, dans le canton de Tebessa, en AFN, ce 5 avril 1956.
« Je vois Lendroit pas loin, il ne tire pas comme à l’exercice, lui qui se vante d’être le meilleur tireur de la compagnie, il est moins fier d’un coup, il décharge
aussi vite qu’il a chargé, l’épaule doit en prendre un sacré coup. Si Fontaine n’était pas si occupé, il lui sortirait son fameux mot : «Tirez comme si votre vie en dépendait ! ». le salaud, il aurait pu nous prévenir que c’était vrai, que c’était
ce qu’on allait faire… »
Au moment même où il perd la vie, c’est la mémoire qu’il ravive, qui le ramène sur les pentes de sonquartier natal, à la Croix-Rousse, à Lyon : un peu comme si le temps avait le culot de s’arrêter.