Je m'aperçois que je suis prête à vous parler de mes livres choisis pour le cercle de ce vendredi alors que j'ai tout simplement oublié de vous dire deux mots au sujet de celui que j'ai soutenu le 2 de ce mois !!
"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" : j'ai adoré le titre. J'ai trouvé la photo de la couverture jolie...
Voilà.
A quoi tient le choix d'un bouquin ?
Une couverture qui vous séduit ? Un titre accrocheur ? Un pitch qui vous plaît ? Une critique alléchante ? Un format acceptable ? Un prix abordable ?
...
Je crois : une espèce de mix de tout ça !
Le pitch :
Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays. C'est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique. Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier.
Mon point de vue :
Pas d'erreur : ce titre et cette couverture ont tenu toutes leurs promesses...
J'ai retrouvé au travers de la vision d'une fillette élevée seule avec son frère par un père avocat au fin fond de l'Alabama -en pleine bataille pour les droits des populations noires américaines- des valeurs fortes.
Le respect de ses parents/sa famille, le sens du travail/devoir, la tolérance, la justice pour tous, l'égalité des hommes...
J'ai ressenti tout l'amour d'un père pour ses enfants, la volonté de les éduquer au mieux et au plus juste, la pédagogie par l'exemple...
Le tout porté par la fraîcheur d'une fillette d'une toute petite dizaine d'années.
Voilà, j'ai l'impression d'avoir donné un air très sérieux à ce livre qui l'est juste ce qu'il faut et Dieu sait que "point trop n'en faut !".
Allez-y et revenez donc me dire ce que vous en avez pensé en me laissant un commentaire !