Seul le silence de RJ Ellory
Et voici une fois encore un livre présenté lors du Cercle, que je n'aurais probablement jamais lu dans d'autres circonstances ...
Il faut vous dire que ce roman de RJ Ellory appartient à un genre qui n'est pas mon genre : le polar !
Oui, je dois bien reconnaître que ma bibliothèque ne doit comporter en tout et pour tout que cinq malheureux "policiers"... et quand on connaît ma consommation littéraire, autant dire "peanuts" !
On reviendra sur ce genre de littérature plus tard, mais pour l'heure parlons de cet excellent roman qu'est "Seul le silence". Premier roman d'un anglais aux parcours tumultueux, RJ Ellory pourrait tromper par ses origines, puisque son roman se passe aux Etats Unis et sonne même très américains ... son roman est d'ailleurs dédié à Truman Capote.
Oui bien sûr c'est un policier, un vrai avec des meurtres, du suspens, des présumés coupables, une enquête et au final la clé de l'énigme ... mais pas seulement ... c'est surtout des personnages très forts, une enquête psychologique plus que policière, une atmosphère, un rythme et une vraie histoire intense et tragique.
J'ai adoré ce roman, et s'il ne m'a pas réconcilié (...cela dit on n'est pas non plus fâché !!) avec le genre, il m'a, en tout cas, donnée envie de lire le prochain RJ Ellory ... que ce soit un polar ou pas !
Revenons maintenant sur ce fameux genre littéraire, et là je vous pose une question qui me taraude l'esprit depuis belle lurette :
Pourquoi les polars ont tant de succès et ce depuis toujours ?
Si vous même êtes un grand lecteur de polar ou si vous avez un élément de réponse ... le commentaire c'est plus bas ...
Le mot de l'éditeur :
Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps d’une fillette assassinée. Une des premières victimes d’une longue série de
crimes.
Des années plus tard, alors que l’affaire semble enfin élucidée, Joseph s’installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d’enfants se multiplient…
Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante.
Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu’il met en jeu.