Un nouveau roman de Marie Sizun ?
Chouette, c'est assurément un joli moment de lecture en perspective !!
Dans ce dernier roman, l'auteur nous dépeint une fois encore un portrait de femme à un tournant de sa vie, thème récurrent chez Marie Sizun qui sait sonder les méandres de la psychologie féminine à merveille et qui pose toujours un regard plein de tendresse et d'amitié sur ces femmes qui doutent mais qui avancent.
Dans "Un léger déplacement", Hélène devenue Ellen revient à Paris pour quelques jours régler une affaire de succession et va se voir confronter à des souvenirs et des blessures dont elle pensait bien s'être débarrassée depuis 40 ans.
Ce n'est pas tant l'histoire sans grande originalité de cette femme attachante qui m'aura plu dans ce roman que le style cristallin, lumineux et doux de Marie Sizun.
Avec sa finesse, sa sagesse et sa sensibilité elle nous parle des noeuds qui se dénouent, de la sérénité possible, de ce léger déplacement de soi à l'intérieur de soi qui redimensionne les choses tout autour.
Ce n'est probablement pas son meilleur roman mais tout comme après la lecture de "Plage", j'ai ressenti là encore une agréable quiétude en refermant ce roman
Le mot de l"éditeur :
Hélène a quitté Paris après ses études et vit depuis trente-cinq ans à New York où elle travaille comme libraire avec son mari, américain. Un héritage la rend propriétaire de l’appartement familial de la rue du Cherche-Midi, dans le VIe arrondissement de Paris, où elle a passé une enfance et une adolescence difficiles. Elle décide alors de rentrer quelques jours en France pour mettre l’appartement en vente. A Paris, bien des choses ont changé, mais pas l’essentiel. Elle se retrouve, dans son quartier, soudain assaillie par les fantômes du passé et les souvenirs d’une vie familiale parfois cruelle -dont certains mystères lui avaient autrefois échappé - mais aussi réconfortée par la beauté de la ville, et la douceur d’un singulier et persistant amour de jeunesse. Elle tombe sous le charme de ce passé tendre et douloureux, et sa vie new-yorkaise, dans ce léger déplacement, chavire dangereusement.