Zadig & Voltaire, c'était bien avant la marque de fringues 'bobo' !
Certes très bien inspiré, le créateur de la marque, s'est dit qu'il devait peut-être faire une ligne de fringues 'justes' (zadig veut dire juste en sémitique...) mais alors il a du oublier de la faire au 'juste prix'...
Mais c'est une autre histoire !
Donc, mon Zadig...
Je me souviens que c'est un livre qui m'avait été offert par un client que j'avais dépanné à l'époque. Et je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, en tout cas de celui pendant lequel -c'est curieux- je travaillais avec tous ces gens du Cercle qui deviendraient au fil des années mes amis...
Je vous parle d'un temps qui remonte donc à une quinzaine d'années !
Arffff, la vieille bique...
Donc bref, j'y viens à l'histoire. Même si je dois admettre que je n'ai jamais été bien sûre de connaître le message, si message à l'époque il fallait comprendre !
Ok.
Le pitch :
Dans ce siècle du voyage et de la philosophie, Zadig entreprend son apprentissage dans un univers partagé entre le bien et le mal. Trahi par Sémire et Azora, déçu par l'amour, Zadig trouve refuge dans la nature, qui est à l'image de Dieu. Remarqué par le roi d'Egypte Moabdar, il retourne dans le tourbillon du monde et devient Premier ministre. Séduit par la reine Astarté et menacé par la jalousie du roi, il fuit bientôt Babylone. C'est l'occasion pour lui d'un retour sur soi et d'une réflexion sur les caprices de la fatalité. Au hasard des aventures qu'il croise sur son chemin en compagnie d'un ermite, Zadig devient l'incarnation de la Providence, dont les voies restent par ailleurs impénétrables. L'ange Jesrad lui révélera une partie des mystères de la Destinée. Si l'homme est sans cesse tiraillé entre liberté et déterminisme, il semble bien devoir les concilier, Et c'est là sans doute la seule vérité qui nous soit accessible.
Mon point de vue :
Alors, je dois confesser que je ne relis pratiquement jamais mes livres...
Trop à faire, trop à lire, tout le temps débordée, quasi plus de transports en commun, 2 mouflets (3 si on compte le géniteur !), bref mon pire ennemi c'est le temps...
Mais 'Zadig' est l'exception qui met la règle à l'épreuve... Je l'ai lu trois fois.
Alors ok, c'est un petit format... Ok, c'est pas bien compliqué...
Mais alors, pourquoi ne figure-t-il pas dans mes 6 livres pour une île déserte ?
Ben, ma langue au chat.
...
Le fait est que je prends toujours le même plaisir à relire ce joli conte philosophique... Je ne suis pas 'férue' de tout ce qui a trait à la philosophie et c'est peut-être le fond de l'explication de mon 4.5/5 (qui est ma note...) et donc le jet loupé pour l'île déserte.
J'aime ce personnage attachant, il m'intéresse, j'aime sa façon d'aimer, j'aime sa tenacité, j'aime son hésitation voire sa posture -sur le mode 'fil du rasoir'- entre le bien et le mal...
J'aime sa vision de la vie et sa sagesse, j'aime les questions qu'il amène à se poser, j'aime les réponses que je n'ai pas trouvé...
Et puis, on est pas loin des contes des mille et une nuits.
Enfin, force est de constater que Voltaire a une vision critique sur la société de l'époque, le fanatisme religieux, le rôle du destin et de la providence le tout dans un style noble, Voltairien....
Bref, cette oeuvre de Voltaire reste pour moi la plus accessible à celui/celle qui se fait une montagne de son auteur.