Une fille, qui danse de Julian Barnes
Ma rencontre avec ce roman :
Décembre dernier. Départ au ski en TGV. Arrêt au Relay pour acheter quelques magazines. Achat du magazine Lire pour la première fois de ma vie… je voulais trouver des idées pour le cercle !!
L'auteur ou ce que j'en sais :
Je ne le connaissais pas… C’est un auteur anglais, ancien journaliste. Il a notamment écrit Love, etc., adapté au cinéma et où jouent Charles Berling, Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg.
L'histoire ou ce que je veux en dire :
C’est l’histoire de quatre copains d’université en Angleterre, plutôt ambitieux et arrogants : Tony, le narrateur, Alex, Colin et Adrian, certainement le plus brillant de la bande. Tony s’éprend d’une fille Veronica, qui finalement lui préférera Adrian. Les amis se perdent de vue à la sortie de l’université. Tony apprend quelque temps après le suicide d’Adrian à l’âge de 22 ans. La première partie du roman s’arrête là.
On bascule ensuite quarante plus tard. Tony est maintenant chauve, retraité et divorcé. Il a eu une vie assez terne… Il reçoit une lettre lui annonçant la mort de la mère de Veronica. Elle lui lègue par testament le journal intime d’Adrian, mystérieusement en sa possession. Un évènement qui le replonge dans son passé et ses jeunes années. Pourquoi Adrian s’est-il tué ? Commence alors un travail sur la mémoire pour comprendre certains évènements, analyser certains souvenirs occultés qui remontent peu à peu à la surface... Jusqu’au dénouement !
Mon avis sur le sujet :
La construction du roman est très intéressante. Le style est très agréable. L’auteur joue sur un suspense psychologique tout en évoquant – avec quelques pointes d’humour britannique - des thèmes qui nous touchent tous : le sens de la vie, l’Histoire et le temps qui passe.
Le titre original « The sens of an ending » était à mon sens beaucoup plus beau…
L'image qui me restera de ce roman :
Le week-end passé dans la famille de Veronica, où, hormis la mère, Sara, personne ne manifesta de l’intérêt pour Tony.
Une phrase qui donne le ton :
Nous vivons dans le temps – il nous tient et nous façonne –, mais je n’ai jamais eu l’impression de bien le comprendre. Et je ne parle pas de théories selon lesquelles il pourrait se replier en boucle, ou exister ailleurs dans des versions parallèles. Non, je pense au temps ordinaire, quotidien, celui dont les horloges et les montres nous assurent qu’il s’écoule d’une façon régulière : tic-tac, tic-tac
Trois mots pour définir ce roman :
Usure du temps, souvenirs et sens de la vie