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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 04:57

 

Un heureux événement d'Eliette Abécassis

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Ma rencontre avec ce roman :

 
Une toute petite et très tropicale case-bibliothèque ornée de lambrequins, toute minuscule et mignonne défiant l'immense et colérique puissance de l'océan indien qui lui faisait face .Une magnifique première de couverture, rien de moins que le bouversant "espoir" de G.Klimt. Bref,  incontournable pour moi: folle de Klimt, tout juste échappée du service néonatologie avec son bébé tout neuf.

 


L'histoire ou ce que je veux en dire :
 

Barbara est une brillante jeune femme, sûre d'elle et de ses libres
choix, elle aime Nicolas et accepte de lui faire un enfant. Elle
envisage cette aventure comme une continuation à même de magnifier
leur amour mais ne semble pas entendre que cela va aussi le modifier,
à cela elle veut s'opposer, forte et féministe refusant  de changer
celle qu'elle est devenue et aime être, incapable de résister à la
bourrasque émotionnelle qui la submerge.

 


L'auteur ou ce que j'en sais :

 
Eliette Abecassis est née en 1969, fille d'Armand Abécassis,professeur de philosophie et grand penseur du judaïsme et de Janine Abecassis professeur de psychologie de l'enfant. Elle a un frère et une soeur .Elle est agrégée de philosophie enseigne un peu puis se lance dans l'écriture de romans, livres pour enfants et scénarios .Elle vit à Paris et est mère de deux enfants.

 

 

Mon avis sur la question :

 

J'ai aimé l'expression crue de se retour forcé à la matrice, à ce ventre manifique qui domine tout et porte avec la vie et l'espoir, l'angoisse. L'ambiguité entre l'espoir de cette vie nouvelle et  le refus violent de l'héroïne  à se réapprende,différente de la femme qu'elle avait jusqu'alors su devenir.
L'"espoir" de  G.Klimt, outre la représentation très poétique de la
femme enceinte, est peuplé de têtes de mort, de masques inquiétants
figurant  le vice, la pauvreté, la maladie et la mort qui menacent la
nouvelle vie, nouvelle vie de l'enfant à naitre , nouvelle vie de la
femme devenue mère...
Dans heureux évènement Barbara nous parle très sincéremment de son
désarroi et se rebelle devant cet état qu'elle refuse de voir comme
celui de la féminité accomplie.A l'époque se livre m'a fait rire et
prendre du recul ,tout au contraire de Barbara moi je m'efforçait de
devenir brusquement une triomphatrice du retour aux origines,
victorieuse héritière de cette expérience"si tragique et si divine".

 

 

L'image qu'il me restera de ce roman :

 

"En journée il était bondé d'enfants (ce parc) et de nounous de toutes
nationalités, africaines, sri lankaises, polonaises... Voilà, c'est
ainsi, on fait des enfants parce qu'on en a envie , et puis comme on
ne les supporte pas on les confie à des nurses Même le samedi
après-midi pour surtout les voir le moins possible et que la vie
continue..(...)Peut-être fallait-il croître avant avant de se
multiplier(...)C'est en ayant un enfant qu'on grandit. Un enjeu pour
toute la société, pas seulement pour les individus. Car cette société
ne nous permet pas d'accueillir les enfants, même si elle fait
semblant de l'encourager.
Dans notre pays, il est bien plus facile d'avoir un chien qu'un
enfant. Un chien ça ne détruit pas le couple, ça ne demande pas
d'épisiotomie, ça mange n'importe quoi, ça ne doit pas être allaité,
ça ne néccessite pas de congé de maternité.Voilà pourquoi l'animal
domestique est en train de remplacer l'enfant dans les familles.

 


Une phrase du roman qui donne le ton :

 

Elle m'a disloquée, et elle m'a enfantée. J'étais sa fille. J'étais sa
créature, désormais.

 


Trois mots pour définir ce livre :

 
Intense
Origine
Impudique.

 

 

Le mot de l'éditeur :

" Désormais ma vie ne m'appartenait plus. Je n'étais plus qu'un creux, un vide, un néant. Désormais, j'étais mère. "

Violent, sincère, impudique, le nouveau roman d'Eliette Abécassis brise les tabous sur la maternité, cet " heureux événement " qui n'est peut-être qu'une idéologie fabriquée de toutes pièces. Après "Mon père" et "Clandestin", la romancière affirme un ton toujours plus personnel, où la fiction se mêle à une analyse subversive de la société.

 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 04:33

  

L'armée furieuse de Fred Vargas

 

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Ma rencontre avec ce roman :

Rien à voir avec le hasard, j’attendais le « prochain » Vargas avec impatience étant donné que j’ai rejoint le fan club depuis « pars vite et reviens tard ».

 

L'histoire ou ce que je veux en dire :

Une femme vient voir Adamsberg car sa fille a vu passé la légendaire Armée furieuse et quatre personnes sont appelées à mourir. Mais la vie de cette femme et de sa famille aussi s’en trouve menacée car si l’armée est une légende son passage réveille des peurs et des instincts meurtriers depuis longtemps endormis.

Mais il est aussi question des « exploits » de momo-mèche-courte, d’Hellebeaud le pigeon et de l’effet papillon…

 

 

L'auteur ou ce que j'en sais :

Plusieurs histoires s’entremêlent, mais on retrouve les personnages qui font son univers : Adamsberg, le commissaire « pelleteur de nuages » aux méthodes peu rationnelles et les autres membres de ce commissariat haut en couleurs.

Aussi discrète que talentueuse, elle s’est bâti une solide réputation à la force de la plume et de son érudition. Ce coup de plume allié à un sens aigu de la construction des intrigues ont su donner un nouveau souffle au genre du polar.

 

Mon avis sur la question :

On retrouve tout ce qui fait l’originalité de Vargas. C’est palpitant, érudit et souvent très drôle. On retrouve ses ingrédients : les légendes des hommes d’hier dont elle s’inspire ne sont là que pour illustrer et donner plus de relief aux crimes et mesquinerie de l’homme d’aujourd’hui.

Et pour ceux qui sont des fidèles, les personnages clés continuent d’évoluer dans leur rapport les uns aux autres.

 

L'image qu'il me restera de ce roman :

Le médecin en train de soigner Léo à l’hopital.

 

Une phrase du roman qui donne le ton :

« Ca promet une sacrée secousse »

 

Trois mots pour définir ce livre : 

prenantdécaléstylé

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

 Dans le train, la boue et les feuilles séchaient sous ses semelles et se déposaient au sol en nombreux dépôts noirâtres, sous le regard contrarié d’une femme assise face à lui. Adamsberg en attrapa un fragment, moulé par le crampon de la semelle, et le glissa dans sa poche de chemise. La femme ne pouvait pas savoir, songea-t-il, qu’elle côtoyait des débris sacrés, les restes du chemin de Bonneval, martelé par les sabots de l’Armée furieuse. Le Seigneur Hellequin reviendrait frapper Ordebec, il avait encore trois vivants à saisir. » Quels liens existent donc entre l’Armée furieuse, également appelée la Grande Chasse et la Mesnie Hellequin, la fratrie maudite d’un petit village normand, du sucre, un picotement dans la nuque, le meurtre d’un grand patron, une vieille comtesse passée à tabac et un jeune incendiaire ? Où trouver le sale petit drannoc responsable de tout ? C’est ce que vont s’efforcer de découvrir Jean-Baptiste Adamsberg et sa brigade de joyeux drilles, tant le secret d’Ordebec envoie au commissaire une musique inintelligible et dissonante, une composition de chimères et d’illusions, qui l’attirent comme l’eau s’élançant sous un pont. L’armée furieuse est à la fois le plus farfelu, le plus iconoclaste et le plus finement architecturé des « rompols » de l’auteur. Forte d’une langue tour à tour familière et châtiée, truculente, foisonnante et précise comme peut l’être une sculpture baroque, Fred Vargas donne plus que jamais la pleine mesure de son remarquable talent.

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 04:50

L'histoire de Pi de Yann Martel

 

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Ma rencontre avec ce roman :

 

Il m'a été tout simplement proposé par une amie qui, à juste titre, a pensé qu'il me plairait.

 

 

L'histoire ou ce que tu veux en dire :


C'est l'histoire d'un jeune garçon indien, nommé Pi Patel, fils d'un directeur de zoo. Il a une enfance plutôt paisible et choyée avec ses parents et son frère, dans le Pondichéry des années 70. Pour diverses raisons, lui et sa famille sont amenés à quitter l'Inde pour le Canada. Le jeune Pi, sa famille, et la moitié des animaux de leur zoo, embarquent sur un cargo qui va faire naufrage. Pi Patel se retrouve le seul survivant à bord du canot de sauvetage et va passer 277 jours en plein milieu du Pacifique, en tête à tête avec un tigre du Bengale. Tout l'intérêt de ce que la presse a appelé "une fable métaphysique" est à la fois dans le style, l'atmosphère, et les "personnages" de ce roman. Que ce soit le tigre, l'hyène, le zèbre, tous ces animaux pourraient être autant de "vraies personnes", avec leur lot d'angoisses, leur courage parfois, mais aussi leur cruauté et leur lâcheté. Fable ou vérité, chacun y trouvera sa réponse?

 

 

L'auteur ou ce que j'en sais :

 

Et bien, je n'en sais pas grand chose, si ce n'est qu'il est québéquois et qu'il a bcp vécu à l'étranger.

 

 

Mon avis sur la question :

 

J'ai aimé l'intensité avec laquelle on ressent l'angoisse qui monte lentement mais sûrement.
La force de tous les personnages, même l'océan Pacifique nous semble vivant!
L'humour, il y a qqs scènes très drôles parfois, notamment sur les débats religieux (avant le drame du naufrage) .Un petit bémol toutefois, certains passages, notamment au début sont un peu trop longs à mon goût et la violence de certaines scènes est parfois difficile. Mais le résultat est là!

 

 

L'image qu'il me restera de ce roman :


Après ça, je suis convaincue qu l'hyène est l'animal le plus détestable qu'il soit! La scène de l'hyène qui dévore le zèbre vivant est ho-rrible! Mais... prenante quand-même, je ne sais pas comment l'expliquer! Peut-être parce que ça renvoit à ce qu'il y a de plus animal chez l'homme...

 

 

Une phrase du roman qui donne le ton :


"J'étais seul, orphelin, au milieu du Pacifique"; ... "si Richard Parker apparaissait, ce serait plus difficile de me laisser tomber de la rame, mais une terreur à la fois, d'abord le Pacifique, ensuite le tigre".

 

 

Trois mots pour définir ce livre :


Déroutant- angoissant- envoûtant

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Piscine Molitor Patel, dit Pi, est le fils du directeur du zoo de Pondichéry. Lorsque son père décide de quitter l'Inde, la famille liquide ses affaires et embarque, accompagnée d'une étonnante ménagerie, sur un cargo japonais : direction le Canada. Le navire fait naufrage, et Pi se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide tigre du Bengale, est aussi du voyage. Comment survit-on pendant deux cent vingt-sept jours jours en tête à tête avec un fauve de trois cents kilos ? C'est l'incroyable histoire de Pi Patel. Fable métaphysique, roman d'aventures, L'Histoire de Pi – vendu à plus de quatre millions d'exemplaires dans le monde – est un miracle tant littéraire que commercial.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 05:16

Solaire de Ian McEwan

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Ma rencontre avec ce roman :


Une critique,dans un magazine feuilleté quelque-part, où figuraient les mots "comique "et "intelligent".
 

 
L'histoire ou ce que je veux en dire :


Mesquin, petit, gros, chauve, cynique, alcoolique et obsédé sexuel, mais il y a quelques décennies prix nobel de physique, Michael Beard voit s'éteindre son cinquième mariage. Il en serait presque remis à un examen de conscience lorsqu'un sordide accident lui fournit de quoi redorer son blason en devenant pionnier du photovoltaïque. Antipathique mais attachant, bourré de défauts et pourtant séduisant ; de malaises en cocasses expériences, de muffleries en veuleries, Michael Beard finit par nous faire sourire tant il est représentatif "d'une époque cérébrale" et sans charme.  
 

  
L'auteur ou ce que j'en sais :  


Ian Mac Ewan est né en 1948. Fils d'un autoritaire officier britannique, il a passé une grande partie de sa jeunesse en extrême-orient , puis en Lybie et en Allemagne.
Il est reconnu comme l'un des plus grand écrivains anglais de sa génération .
Ses 63 ans ne le privent ni de son regard félin ni de son élégante prestance, ce qui ajoute aux charmes mystérieux de cet "explorateur des gouffres de l'inconscient" .
 


Mon avis sur la question :


Je suis stupéfaite de l'emprise immédiate à laquelle m'a soumise la narration. La toile parfaite tissée par l'auteur m'a emprisonnée comme elle l'a fait pour le héros auquel malgré mes réticences, je me suis attachée. Le propos écologique, bien que les informations scientifiques très documentées foisonnent, reste secondaire. Sa vie dissolue conduit  l'écolo-sceptique sournois qu'est Michael Beard à accepter une invitation au pôle Nord où il vivra quelques aventures burlesques.    

 


L'image qu'il me restera de ce roman :


Bien évidemment et comme tout le monde je crois les scènes burlesques par moins 40°c., mais surtout : le contraste des très belles sensations et descriptions esthétiques, faces à celles très crues des ébats de Michael Beard avec Darlène, volumineuse maîtresse "de cinquante et un an au corps aussi flasque, enflé et fatigué,aussi bleui par les varices que le sien.", amatrice de biéres, de chewing-gum et de barbecues texans vivant dans une caravane et accumulant les petits jobs. Ce contraste répond à celui tout aussi net entre le Génie scientifique, lettré et ambitieux qu'il était et  l'opportuniste cynique et désabusé qu'il est devenu.  
 


Une phrase du roman qui donne le ton :


(Alors que son avion amorce sa descente) _"De cette hauteur, nous ressemblions à un lichen foisonnant, à une variété d'algues prédatrices, à la moisissure enveloppant un fruit pourri. Quelle réussite! Vive les spores!". 
 

 

Trois mots pour définir ce livre :


Caustique,drôle, attachant........( Cet exercice est vraiment dur!)

 

 

Le mot de l'éditeur :

Michael Beard aurait tout de l’antihéros pathétique (boulimique, chauve, bedonnant, il est proche de la soixantaine et son cinquième mariage est sur le déclin) s’il ne s’était vu décerner le Prix Nobel de physique. Croyant que son heure de gloire est derrière lui, il végète en faisant de vagues recherches sur les énergies renouvelables, et c’est par ailleurs un coureur de jupons invétéré. Mais voilà qu’il rencontre un étudiant, Tom Aldous, qui prétend avoir trouvé la solution pour lutter contre le réchauffement climatique. Contre toute attente, cette rencontre va remettre Michael Beard en selle. Celui-ci décide de se rendre au pôle Nord et à son retour, il va de surprise en surprise. Non seulement il trouve Aldous installé chez lui (il est flagrant qu’il est devenu l’amant de sa femme) ; mais lorsque Beard lui demande de quitter les lieux, Aldous glisse malencontreusement, sa tête heurte le coin de la table et il meurt. Beard se débrouille alors pour faire accuser Tarpin, l’amant « officiel » de sa femme, lequel écopera de 18 ans de prison. Dans le même temps, Beard compulse les notes qu’Aldous avait laissées pour lui. Il se les approprie et parcourt le monde de conférence en conférence en prônant cette thèse d’avant-garde, mais ne tarde pas à se voir traité d’imposteur et de plagiaire par son propre centre de recherche, désireux de récupérer le brevet… Comme souvent chez McEwan, trajectoire individuelle et destin collectif sont indissociables : de même que l’état de la planète sert de toile de fond pour mettre en scène les déviances de Michael Beard et le pousser dans ses derniers retranchements, les errements du physicien représentent autant de signes avant-coureurs de l’apocalypse annoncée. Le comique du début cède la place à une ironie absolue, le divertissement à la parabole. Beard, qui devait sauver la planète du désastre écologique, apparaît pour ce qu’il est : un prédateur narcissique incapable d’accepter la moindre frustration. Malgré ses promesses répétées de se réformer, il remet sans cesse au lendemain et court à sa perte. Comme l’humanité. Le dernier sommet de Copenhague rend d’une actualité « brûlante » ce roman, sans doute l’un des plus intelligents et des plus narquois de Ian McEwan.

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 05:06

 

Le maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov

 

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Ma rencontre avec ce roman :

J’ai lu ce livre il y a longtemps (une vingtaine d’années) et il m’avait laissé un excellent souvenir, c’est un des livres qui m’avait, à ce que je croyais, marqué et c’est ainsi que j’ai voulu le proposer au Cercle. Il m'avait été conseillé par une amie.

 


L'histoire ou ce que je veux en dire :

L’histoire… disons que nous sommes à Moscou à l’époque communiste et qu’un étrange individu accompagné de plusieurs acolytes va semer le trouble dans la ville. Cet individu portant le nom de Woland est en fait Satan. Mais il y a également un roman dans le roman écrit par le Maître. Ce roman nous plonge dans l’histoire d’un certain Ponce Pilate…
Plusieurs histoires vont se rejoindre (la visite de Satan, la vie du Maître et de Marguerite et l’histoire de Ponce Pilate).
 
 
L'auteur ou ce que j'en sais :

Boulgakov n’a pas été publié de son vivant si j’en crois ce que j’ai lu sur Internet. Le Maître et Marguerite, son œuvre majeure, sera édité en 1966 soit 26 ans après son décès.
 


Mon avis sur la question :


Mes souvenirs m’avaient trahi, je ne me souvenais plus de l’histoire…
Ce livre critique de façon très amusante (merci Satan) les travers des moscovites communistes qui gardent des mentalités de « petits bourgeois ». On rit beaucoup, le rythme est rapide et on a hâte de connaître le fin mot du livre.
Comme lors de la première lecture, j’ai dévoré le bouquin.
L’édition que j’ai lue avait un avantage supplémentaire que Boulgakov n’avait pas prévu : entre crochets apparaissent les coupures de la censure soviétique ce qui est très intéressant d’un point de vue historique. C’était une gageure que d’écrire un tel livre dans les années 30 en URSS. 

 


L'image qu'il me restera de ce roman :

 

Deux orages : un sur Jérusalem et un sur Moscou

 


Une phrase du roman qui donne le ton :

 

« - Je suis historien, en effet » dit le savant … « Figurez-vous que Jésus a réellement existé. »…
« Voyez-vous, professeur, nous respectons grandement vos vastes connaissances, mais sur ce sujet, vous nous permettrez de nous en tenir à un autre point de vue.
- Il n’est pas question de points de vue ici, répliqua l’étrange professeur. Jésus a existé, c’est tout.
 
 
Trois mots pour définir ce livre :

Rire, rêves, Histoire

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

 

Écrit sous la terreur par un homme malade et désespéré, Le Maître et Marguerite a mis vingt-cinq ans pour s'imposer comme l'un des chefs-d'œuvre de la littérature russe et devenir un livre culte dont la construction diabolique n'a pas fini d'enchanter les lecteurs.

Comment définir un mythe ? Les personnages de ce roman fantastique sont le diable, un écrivain suicidaire, un chat géant, Jésus et Ponce Pilate, la plus belle femme du monde... On y trouve des meurtres atroces et des crucifixions.

C'est une satire acerbe, une comédie burlesque, une parodie politique, un poème philosophique dévastateur avec des fantômes et des transformations magiques.

Mais cette fantasmagorie baroque, ce film noir, cette vision d'apocalypse est aussi l'une des belles histoires d'amour jamais écrites.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 05:02

Cosmétique de l'ennemi d'Amélie Nothomb

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Ma rencontre avec ce roman :
Je n'avais rien lu de Nothomb avant ce livre. A chaque fois que son nom était mentionné au cercle ca donnait lieu à des cris du type "Oh non pas elle, je déteste" alors quand on m'a offert Cosmétique de l'ennemi" j'ai eu envie de me faire mon opinion.

 

L'histoire ou ce que je veux en dire :
Il s'agit d'un dialogue entre deux hommes coincés dans la salle d'embarquement d'un aéroport suite à un retard d'avion.  L'un, agaçant et manipulateur,  va s'imposer à l'autre et lui raconter sa vie. Petit à petit une histoire troublante va se développer. Les reparties sont cinglantes, les retournements de situation fréquents...

 

L'auteur ou ce que j'en sais :

Pas grand chose, à part son image excentrique (chapeau noir, bouche rouge, yeux perçants) et son lien avec le Japon.


Mon avis sur la question :
J'ai bien aimé le ton du dialogue : cynique, brillant, sadique. C'est très théâtral et le côté "explorer la face obscure de sa personnalité " est assez crédible.

 

Une phrase du roman qui donne le ton :
"- Moi je n'ai pas d'ennemi intérieur. J'ai un ennemi, bien réel pour le moment, vous, qui êtes à l'extérieur de moi.
- Si cela vous plaît de le penser. Moi, je sais qu'il est en moi et qu'il fait de moi un coupable.
- Coupable de quoi ?
- De ne pas avoir pu l'empêcher de prendre le pouvoir."


Trois mots pour définir ce livre :
J'en ai déjà donné trois pour décrire les dialogues, je vais rajouter : dérangeant.

 

Le mot de l'éditeur :

« Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté. »
C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé.
Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance.
Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme.
C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé.
De toute façon, le hasard n'existe pas.

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