Il y a des périodes "avec", et là c'est clairement une période "sans" !!
Que du médiocre, du bavard, du tiède, du passable ... Rien d'exaltant ne ressort de mes lectures depuis le début du mois !
Et ceux qui suivent ce blog sauront combien il m'en coûte de le dire mais le dernier Burnside n'a pas échappé à ce mauvais karma passager !
Oui, vous avez bien entendu Burnside, John Burnside ! L'auteur du sublime "Scintillation", du très touchant "Mensonge sur mon père", oui ce Burnside là vient de me décevoir copieusement !
Il faisait pourtant partie des 4 romans de la rentrée que j'attendais, mais avec la meilleure volonté du monde, je lâche, j'abondonne à 150 pages de la fin ... et qu'on ne vienne surtout pas me dire que tout est dans la fin !! Parce qu'un roman de 400 pages se doit d'être bon sur 400 pages, sinon il ne fallait écrire que les 5 dernières de la fin !!
Est-ce que Burnside a voulu écrire un thriller ? Le récit démarrant avec une mystérieuse noyade ... sauf que personne ne semble s'en soucier vraiment, à commencer par l'auteur !
Est-ce qu'il s'agit plutôt d'un roman un peu onirique qui mettrait en scène mystères, rêves et croyances ? C'est ce que nous vend la 4ème de couv. mais non aucun effet poétique, pas la moindre allégorie ni même une ambiance un peu féerique ... ou alors elles m'ont échappée !
Est-ce que l'auteur veut juste nous raconter l'histoire d'une petite fille et de sa mère ? C'est bien ce qui me semble le plus évident mais alors que c'est confus, lourd et décousu !!
L'été des noyés est la preuve qu'on peut-être un très bon auteur et publier de mauvais roman. Sans rancune Mr Burnside, je vais vite oublier celui-ci et garder précieusement en mémoire Scintillation.
Le mot de l'éditeur :
Dans une région très septentrionale de la Norvège, quasiment déserte, un endroit magnifique et spectral, où l’hiver est sombre et enneigé et l’été miraculeusement doux et radieux. Comme généralement chez J. Burnside, le monde est à la fois beau et sinistre. Liv vit avec sa mère, un peintre qui s’est retiré là en pleine gloire pour mieux travailler. Son seul ami est un vieil homme qui lui raconte des histoires de trolls, de sirènes et surtout de la huldra, une créature surnaturelle qui apparaît sous les traits d’une femme à l’irrésistible beauté pour séduire les jeunes gens et les conduire à affronter les dangers et la mort.
Un été, deux des camarades de classe de la jeune fille meurent noyés l’un après l’autre, par des nuits calmes et claires, puis c’est le tour d’un troisième homme, avant qu’un quatrième ne disparaisse sans laisser de trace. Cet été-là, la huldra pourrait bien prendre les traits de Maia, une amie de Liv et des deux jeunes lycéens noyés. Ces morts sont-elles accidentelles ou les jeunes gens ont-ils été poussés par un esprit malfaisant ? Liv observe tout cela et tente de comprendre ce qui arrive mais elle ne parvient pas à donner du sens aux choses.