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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 05:30

 

Le petit roi de Mathieu Belezi

 

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Alors que "C'était notre terre" m'attend depuis plusieurs mois déjà, c'est ce court roman qui aura eu raison de ma curiosité à l'égard de Mathieu Belezi !!

Il faut reconnaître que "La griffe noire" (...ça faisait longtemps !!) ne tarit pas d'éloges au sujet de ce "Petit roi" ... et forcément il fallait que j'aille voir ça de plus près !

 

Le moins que l'on puisse dire c'est que Mathieu Belezi a une plume qui ne peut laisser indifférent, tout à la fois poétique, travaillée, acérée, fluide, arrogante, belle et dérangeante, sa plume m'a tour à tout agacée, fascinée et enchantée.

 

C'est aussi un roman qui ne peut laisser indifférent sur le fond, on est témoin pour ne pas dire voyeur de la tristesse, du désarroi et de la cruauté d'un petit roi malheureux et seul. Mathieu Belezi nous raconte un fragment de vie d'un petit garçon placé chez son grand-père le temps pour ses parents séparés de trouver une issue à leurs problèmes.

 

L'auteur met en avant des thèmes forts et compexes liés à l'enfance : la violence et la cruauté pour faire écho à la colère enfouie, le pouvoir et la soumission aux autres, la solitude face au monde adulte ...

 

Un roman intéressant qui ne m'a pourtant pas transporté  ...mais qui m'aura vraiment donné envie de me plonger dans "C'était notre terre" (...à suivre !!!)

 

 

Le mot de l'éditeur :

Mathieu, douze ans, vaguement délaissé par les siens, se trouve confié aux soins d'un grand-père peu causant qui habite seul une ferme dans un coin désolé de Haute-Provence. L’enfant va faire alors l’apprentissage de la solitude, du silence, de la cruauté et des émois de la chair. Ce roman a obtenu le prix Marguerite-Audoux 2000.

    

 

 

 

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 05:56

 

Le chagrin  de Lionel Duroy

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Il y avait bien longtemps que je souhaitais lire ce roman, l'idée à commencer à germer à la suite d'un article intéressant sur l'un des blogs que je suis régulièrement (...comme d'habitude je ne sais plus lequel, toutes mes excuses à l'intéresser qui se reconnaîtra sûrement !), et l'envie s'est accentuée après avoir lu "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan (...ceux qui l'ont lu comprendront !)

 

Et voici donc que Laetitia nous le propose pour notre dernier cercle ... comment passer à côté ?!!

 

Alors que je pensais lire un roman sur des secrets de familles honteux et douloureux, me voilà embarquée dans une saga familiale sur 50 ans avec pour toile de fond un demi siècle de vie française.

 

Car c'est un roman qui offre plusieurs niveaux de lecture :

Tout d'abord, et c'est le coeur du roman, l'histoire d'une relation douloureuse et conflictuelle entre l'auteur et sa mère.

Ensuite l'histoire d'un homme qui grandit et tente de se construire en dehors du schéma familial.

Mais c'est aussi l'histoire de toute une  classe sociale sur 50 ans de changements politiques.

Et c'est enfin un certain regard sur une France pas très glorieuse .

Bref un roman très dense et très riche qui nous embarque dès les premières pages et qui se lit très vite malgré les 754 pages du roman.

 

Mais que tout cela ne nous fasse pas oublier que c'est surtout un roman touchant voire bouleversant sur les liens familiaux et les blessures qui ne cicatrisent pas. Et c'est quoi qu'on en dise un témoignage fort et honnête sur le droit à ne pas vouloir pardonner !

 

 

Le mot de l'éditeur :

  « À l'origine de ma venue au monde, de notre venue au monde à tous les onze, il y a l'amour que se sont déclaré nos parents. Toutes les souffrances qu'ils se sont infligées par la suite, toutes les horreurs dont nous avons été les témoins ne peuvent effacer les mots tendres qu'ils ont échangés durant l'hiver 1944. » De l'occupation à nos jours, Lionel Duroy retrace la lente déliquescence d'une famille au fil des événements terribles de la seconde moitié du XXe siècle. Le portrait d'un enfant pris au piège de la fatalité familiale.

 

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 08:02

 

Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux

 

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Il y a bien longtemps , trop longtemps, que nous n'avions parlé théâtre sur ce blog !!

Lilia et moi avons donc repris nos bonnes habitudes et sommes allées hier dans ce théâtre de rêve ... La Comédie Française.

 

Classique parmi les classiques, c'est un texte de Marivaux que nous sommes allées entendre ...et ce ne fut que du bonheur !

 

Dans un décor minimaliste, six acteurs virevoltent, déclament et s'amusent durant deux heures devant une salle attentive et fascinée ...

Toute la pièce repose sur cette incroyable texte qu'est le Jeu de l'amour et du hasard. Marivaux jonglent avec la syntaxe, se délecte de la richesse de notre vocabulaire et c'est un pur régal pour le spectateur suspendu aux lèvres de talentueux acteurs qui ne boudent pas leur plaisir !!

 

Qu'elle est belle cette langue française !!! Précise, riche, spirituelle, espiègle et lyrique à la fois ... on ressort du théatre en ayant vraiment l'envie de lui faire honneur et de replonger dans ce langage courtois et précieux qu'était la langue de Marivaux ... quitte à paraître désuet et ridicule !!

 

Quant à l'histoire, c'est une intrigue cousue de fil blanc qui permet au spectateur une complicité jouissive avec les acteurs et nous permet ainsi de s'amuser et de se réjouir de savoureux rebondissements mis en scène avec une totale liberté et beaucoup d'humour !

 

Merci donc à La Comédie Française et à sa troupe d'acteur absolument génialissime pour ce moment de grâce et de magie !!! ... Ca fait du bien !!

  

 

Le mot de l'éditeur :

Promise à Dorante, Silvia obtient de son père de faire la connaissance de son prétendant sous le masque de sa servante Lisette, qui jouera le rôle de sa maîtresse. Lorsque Dorante se présente à son tour dans l’habit de son valet Arlequin, qui endosse les vêtements de son maître, les couples réassortis sont pris à leur propre piège, sous le regard amusé et éclairé du père bienveillant. Un jeu de hasard, où les troubles bousculent les convenances...

 

 

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 04:47

 

"En avant, route !" de Alix de Saint André

 

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Il faudrait que je prennes l'habitude de noter le nom des blogs sur lesquels je pique de bonnes idées de lecture ...cela me permettrait de les citer le cas échéant !!

 

C'est donc en lisant le billet d'une personne que je ne nommerai pas (...mais qui se reconnaîtra sûrement !) que l'envie m'est  venue de lire ce roman, vers lequel je ne serais probablement pas allée autrement ...

 

Et il faut dire qu'il tombait à point  après deux lectures successives de romans intenses et  bouleversants ... J'avais bien besoin et envie d'un peu de légereté !

Et c'est exactement ce que nous offre Alix de Saint André avec "En avant, route !" ...

 

Une longue marche sur le chemin de Compostelle est le point d'appui de ce roman tonique, léger et distrayant.

L'auteur, a elle-même effectué ce pèlerinage à trois reprises et nous fait donc partager ses rencontres et ses réflexions sur un voyage loin d'être anodin ...

 

J'ai toujours été fascinée par ces gens qui décident un beau jour de marcher pendant des jours et des centaines de kilomètres vers un lieu de pèlerinage ... qu'est ce qu'ils fuient, qu'est ce qu'ils recherchent, autant de questions abordées dans ce roman avec l'humour et le recul qui caractérisent  Alix de Saint-André.

 

Un bon moment de lecture sur le chemin de Compostelle ... comme j'en avais justement envie !!! 

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

  Pèlerine multirécidiviste, peu douée pour la marche et accrochée à ses cigarettes, Alix de Saint-
André a pris trois fois la route de Compostelle. D’abord, depuis Saint-Jean-Pied-de-Port, sur le « chemin français », où s’envolèrent ses idées de méditation solitaire dans des refuges surpeuplés ; puis, de La Corogne jusqu’à Finisterre, sur le « chemin anglais » ; et enfin depuis les bords de Loire, pour accomplir ce que les Espagnols appellent « le vrai chemin », celui qu’on doit faire en partant de chez soi... De paysages sublimes en banlieues pittoresques, elle a rejoint ce peuple de marcheurs de tous pays, réunis moins par la foi que par les ampoules au pied, qui se retrouvent pour vivre à quatre kilomètres-heure une aventure humaine sur laquelle elle porte un regard à la fois affectueux et espiègle

 

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 04:35

 

La Casati de Camille de Peretti

 

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Je n'avais pas vraiment l'intention de lire ce roman, proposé ce mois-ci par Steph, et puis ayant fait un peu le tour de la liste,  je me suis laissée tenter et ce fut une agréable surprise.

 

La Casati c'est le surnom d'une marquise italienne de la fin XIX et début XX, qui côtoya les artistes en vogue de son époque, vécut une vie excentrique et flamboyante et qui termina sa vie comme elle l'avait commencé dans la solitude et la tristesse. 

Il est clair que tout l'intérêt de ce roman tient uniquement à cette femme hors du commun, muse pour certains, mécène pour d'autres et dont pourtant personne ne se souvient. 

 

Un roman à lire rien que pour :

... Venise et ses fêtes démesurées,    

... Le poète Gabriel d'Annunzio

... La folie des grandeurs qui faisait encore rêver

... Cette fascinante marquise en mal d'amour

 

Quant au choix de l'auteur, il y aurait à redire ...

Camille de Peretti, alterne les confessions personnelles et  le récit très biographique de sa propre vie avec le parcours très romanesque de La Casati, il n'y a pourtant aucune similitude ni convergence entre les deux femmes, et cette construction nuit un peu au roman.

Camille de Peretti serait elle un tantinet narcissique pour mêler ainsi son destin à celui de son héroïne, et pour afficher son portrait au lieu de celui de La Casati, tellement peint et photographié pourtant ..

Faute marketing, artistique ou juste faute de goût ?!!

 

Malgré ce bémol qui, malgré tout, ne gâche pas vraiment la lecture ...

Ce fut une agréable surprise que de rencontrer cette marquise oubliée de tous ...

 

"La légende rapporte que, après Cléopâtre et la Vierge Marie, elle a été la femme la plus representée dans l'art" .

Comme moi, vous aurez sûrement la curiosité de retrouver quelques portraits de La Casati ...

Eh bien, les voici ...

 

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Le mot de l'éditeur :

 

Née en 1881, la plus riche héritière d’Italie est morte en 1957, fouillant les poubelles de Londres. Luisa Amman, dite « La Casati », n’était pas belle, elle était spectaculaire. Brillante, exhibitionniste, fascinante, imprévisible et prenant l’extravagance très au sérieux, elle voulait « faire de sa vie une oeuvre d’art ». Muse de Gabriele d’Annunzio, Serge Diaghilev ou Léon Bakst, amie d’Isadora Duncan, d’Augustus John ou de Man Ray… quelle curieuse injustice que l’une des femmes les plus portraiturées de l’Histoire, avec la Vierge Marie et Cléopâtre, soit si peu connue du grand public. 
Pour Camille de Peretti, écrire le roman de la marquise Casati, c’est aussi s’interroger sur la démarche du biographe (empathie ou duel ?), tenter de se mettre à la place d’une autre, la faire parler d’entre les morts, recouper des suppositions. « Peu importe que la Casati ait ou non habité le Palazzo dei Leoni à Venise. Car c’est moi qui dormirai dans son lit. » 
Au gré d’allers-retours audacieux entre sa propre histoire et celle de ce personnage hors du commun, l’auteur redonne vie et démesure à cette héroïne oubliée de la première moitié du xxe siècle qui a inspiré les plus grands artistes de son temps.

 

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 06:17

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J'en aurais mis du temps à me décider à lire ce roman ...

Pour commencer, il y avait la couverture qui ne m'inspirait guère ... je ne raffole pas des photos d'auteur en couverture !

Ensuite un titre qui n'a aucune résonance d'ordre affective ou intellectuelle chez moi ...

Et pour finir, des avis plutôt tièdes sur la blogosphère .

Il aura donc fallu que je trouve ce livre à un prix qui ne se refuse pas pour que je baisse la garde !

Et je ne le regrette pas ...

C'est un très bon roman et Delphine Bertholon n'a pas seulement un charmant petit minois, elle a surtout une sacrée plume et un vrai regard d'auteur sur le monde qui l'entoure .

Alors oui certes le sujet n'est ni des plus gais ni des plus nouveaux puisque Delphine Bertholon nous raconte l'histoire éternelle et très inspirante de ces fantômes enfouis dans les placards qui nous bouffent l'existence ...et pourtant ce roman n'a rien de larmoyant ni de convenu, et je suis vraiment rentrée dans cette histoire avec beaucoup d'interêt et d'empathie,  un vrai plaisir de lecteur.

 

Le mot de l'éditeur :

Depuis plus d’une décennie, Nola vit avec une zone d’ombre au sein de son histoire. Mais voilà : on ne peut pas fuir éternellement… Elle décide alors, l’année de ses trente ans, d’enfin trucider son fantôme. Elle rembobine, jusqu’à cet été-là, l’été le plus marquant de son existence. 
Août 1998. Il fait 37 degrés, Paris est vide, les Bleus sont champions du monde. Nola a dix-huit ans et vient de perdre son père, Jacques. Sauvée de la solitude par un job d’été dans un bistrot où les hurluberlus imbibés se succèdent plus vite que les petits ballons de rouge, la jeune fille gère avec les moyens du bord le chagrin de Mira, sa mère, et sa propre colère. Contraintes d’emménager dans l’« immeuble-mutant », reflet architectural de leurs vies décrochées, les deux femmes espèrent se reconstruire. Mais, à peine un pied posé dans le nouvel appartement, Mira présente d’étranges symptômes. Le bruit du monde lui devient intolérable : un papier froissé sonne comme une explosion, un robinet qui goutte suffit à la faire disjoncter. Nola assiste, impuissante, à la lente descente aux enfers de sa mère,et s’interroge sur ce que tout cela signifie. L’hyperacousie est-elle le simple contrecoup de la mort de Jacques, ou la matérialisation de quelque chose d’autre ? Cet abominable immeuble serait-il une sorte de catalyseur ? Peut-être, mais de quoi ? Et surtout, comment soulager Mira de ce poids infini, qui semble se situer bien au-delà du deuil ? Commence alors pour la jeune Nola une (en)quête insolite au cœur de la mémoire familiale.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 07:47

 

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Après mon impression très mitigée à la lecture de Magnus, j'avais très envie de lire autre chose de Sylvie Germain...

 

Mon choix s'est porté sur son dernier roman "Hors-champ" pour l'originalité et la témérité du sujet !!

Et effectivement, elle nous livre là une histoire très singulière, celle d'un homme qui va disparaître tout doucement de la vie de son entourage malgré lui et sans rien pouvoir y faire.

 

C'est un roman que j'ai lu quasiment d'une seule traite grâce à la fluidité de l'écriture et au récit très intrigant.

Si la plume de Sylvie Germain est toujours aussi agréable à lire, elle m'aura tout de même moins éblouie qu'à la lecture de Magnus.

 

Toute la qualité du roman est de laisser le lecteur totalement libre de comprendre et de percevoir l'histoire d'Aurélien selon sa propre perception des choses ...

"Hors-champ" à éveillé encore davantage ma curiosité et mon intérêt pour cette auteure au regard très pertinent, à l'écriture très affûtée et qui semble ne jamais se complaire dans la facilité... 

 

Sa bibliographie est déjà très riche, alors quel sera le prochain dans ma PAL ?!!

Vos suggestions sont les bienvenues !!!

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

En une semaine, Aurélien, un homme ordinaire, va progressivement disparaître. Il est de plus en plus hors champ, perdant jusqu’à sa voix, son odeur et son ombre. Au fur et à mesure de cette genèse à rebours, il sort aussi de la pensée et de la mémoire des autres, même de ses proches. Cet effacement intensif s’opère au grand jour, dans l’agitation de la ville, à l’aune de tous ces naufragés qu’on ne regarde plus et qui ne comptent pour personne.

 

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 06:09

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Voici ma toute première lecture de cet écrivain très réputé : Erik Orsenna.

Et oui, c'est ainsi, certains écrivains nous attirent, d'autres pas ...

Est-ce le côté prof de français ou bien sa forte médiatisation ...ou juste un problème avec les moustaches ?!!

Et non ...c'est encore et toujours ces satanés à-priori !!! ...dans ma petite caboche, E.Orsenna est un défenseur de notre maaagnifique !!!!!! langue française mais pas vraiment un conteur d'histoire, or moi j'aime qu'on me raconte des histoires !  

Pour faire sauter le vilain préjugé, il me restait à choisir un titre dans sa très fournie bibliographie ...

Plouf, plouf, ça sera toi que je lirai  !! Bien évidemment, ça ne s'est pas passé exactement comme ça ... 

L'idée de ce roman est de raconter la ponctuation, cela m'a intriguée et séduite à la fois...Ce serait celui là !!

 

Tout commence très bien, puisqu'on a un vrai personnage, Jeanne, professeur et écrivain fantôme pour arrondir ses fins de mois qui se présente comme la narratrice.

Sauf que alors même que l'histoire commence avec les aventures de Jeanne et de sa découverte du rôle de la ponctuation, on se retrouve ni une ni deux en Afrique pour le sauvetage en mer de mots échappés de livres !!!!

C'est un peu tiré par les cheveux, j'ai même trouvé la construction très hasardeuse et la narration plus ou moins brinquebalante !!

Comme je le craignais, Erik Orsenna a de chouettes idées et un amour infini pour notre langue mais son récit reste trop léger et trop décousu à mon goût.

 

Le mot de l'éditeur :

Après La grammaire est une chanson douce, après Les Chevaliers du Subjonctif, après La révolte des accents, Erik Orsenna poursuit les aventures grammaticales de son héroïne Jeanne et de son frère Tom. Ou comment vont-ils découvrir cette fois l’art de ponctuer leur vie…
Jeanne a seize ans désormais. Depuis les débuts de son exploration de la grammaire, elle a grandi et s’est enhardie. Elle est aujourd’hui à la tête d’un commerce illicite : elle rédige et monnaye les devoirs des élèves de l’île. De fil en aiguille, elle va devenir le nègre des hommes politiques et rédiger leurs discours. C’est à cette occasion, l’élargissement de sa clientèle au monde politique, que l’importance de la ponctuation lui saute aux yeux, ou plutôt aux oreilles. Avec l’aide de Tom, son frère musicien, elle apprend les bases de la musique et du rythme pour parfaire les discours qu’elle écrit. Car qu’est-ce qu’un discours sinon une sorte de chanson où la musique, le ton, le rythme jouent un rôle aussi grand que les paroles ?
Jeanne va trouver à cette recherche un intérêt tout particulier. Car elle est tombée amoureuse. Et la ponctuation n’a-t-elle pas été inventée pour exprimer les sentiments, marquer le rythme du cœur, noter les nuances affectives ?
Alors comment ponctuer un texte ? Comment animer sa vie ? Et si, au lieu de la subir, on la dansait ?

 

 

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 06:36

L'écrivain de Yasmina Khadra

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Les femmes sont curieuses ... personne ne me contredira !!!

Et c'est effectivement la curiosité qui m'a incité à lire ce roman de Yasmina Khadra, et plus particulièrement une question qui me taraudait :

Pourquoi Mohammed Moulessehoul écrit il sous le pseudonyme de Yasmina Khadra ?

Vous l'aurez compris ce roman est totalement autobiographique et raconte plus particulièrement la naissance de sa vocation et de son choix de devenir écrivain.

On y apprend beaucoup de choses sur son enfance difficile au sein de l'armée, de sa relation douloureuse avec un père absent, et de sa vocation d'écrivain qui s'inscrit comme un moyen de s'affirmer dans un univers qui ne lui convient pas.

 

Le talent de conteur de Yasmina Khadra est toujours aussi affirmé dans ce récit et pourtant il ne m'aura pas autant enthousiasmé que certains autres, probablement parce que son enfance est finalement très répétitive et qu'elle s'inscrit dans un milieu qui ne me fascine vraiment pas, celui de la discipline, des militaires et autres officiers aux gardes à vous .

 

Quand à la réponse à ma question, ce n'est pas dans "l'écrivain" que je l'ai trouvé ... le roman s'achève alors que la vocation est née mais pas encore sa carrière d'écrivain.

On comprend cependant le choix de ne pas écrire sous son nom d'officier dans l'armée algérienne, alors qu'il dénonce les travers même de ce pays, il choisit donc de travailler dans l'anonymat et de rendre ainsi hommage aux courages et à l'intelligence féminine en écrivant sous le nom d'une femme.

 

 

"L'écrivain" s'inscrit dans le challenge Petit Bac à la catégorie "métier" ...59180916 p

 

Le mot de l'éditeur :

De Yasmina Khadra, on ne connaissait que le pseudonyme et les livres. De son passé, rien. Il aura fallu attendre la publication de "L'Ecrivain", son dernier roman largement autobiographique, pour comprendre qui il est : "Enfance évincée, adolescence confisquée, jeunesse compromise". Né en 1955 à Kenadsa, le petit Mohammed n'a que neuf ans lorsque son père décide de son avenir. Sans son consentement, il le conduit en silence à travers les routes éprouvantes de Tlemcen et l'abandonne "pour son bien" entre les mains de l'armée. A l'école des cadets d'El Mechouar, Mohammed Moulessehoul n'aura dès lors qu'un seul rêve, qu'une seule passion : devenir écrivain.
Moulesshoul devenu Khadra pour des raisons de sécurité - on n'écrit pas sur la tragédie de l'Algérie sans prendre des précautions - fait face à son irrésolution de gamin qui n'assumera que très tard son plus grand désir. L'officier tire aujourd'hui sa révérence et laisse enfin s'épanouir l'écrivain.

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 06:36

Tébessa, 1956 de Laurent Cachard

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J'espère que ce nom va commencer par vous devenir familier, car vraiment cet auteur (...très mal distribué !!!)  a toute sa place parmi les blockbusters du moment ...son talent surpasse d'ailleurs de beaucoup certains !!

 

Après être tombée sous le charme de La partie de cache-cache, je ne pouvais pas en rester là avec Laurent Cachard ...J'ai donc lu son premier roman, Tébessa, 1956.

 

Une fois encore, j'ai dévoré ce roman et j'y ai retrouvé tout ce qui m'avait tant plu dans La partie de cache-cache.

Une histoire chargée d'émotion racontée par un personnage attachant et touchant avec lequel on entre dès les premières pages en totale empathie. Et puis bien sûr, sa plume qui sert à la perfection ce qui se joue et ce qui se dit, Laurent Cachard a une écriture juste, sincère et profonde.

 

Ses histoires sont toujours très singulières et ne peuvent être comparées à aucune autre, le récit de ce jeune appelé qui vit ces derniers instants et se souvient est poignant, beau et fort et l'on est très loin de ces livres étouffants et violents sur la guerre dont je ne suis pas très adeptes ... 

 

Quitte à me répéter :

Laurent Cachard est un auteur à lire, à suivre et à faire découvrir ...  

 

 

 

 Le mot de l'éditeur :

Gérard a vingt ans quand il se retrouve coincé dans une embuscade à Djeurf, dans le canton de Tebessa, en AFN, ce 5 avril 1956.

« Je vois Lendroit pas loin, il ne tire pas comme à l’exercice, lui qui se vante d’être le meilleur tireur de la compagnie, il est moins fier d’un coup, il décharge aussi vite qu’il a chargé, l’épaule doit en prendre un sacré coup. Si Fontaine n’était pas si occupé, il lui sortirait son fameux mot : «Tirez comme si votre vie en dépendait ! ». le salaud, il aurait pu nous prévenir que c’était vrai, que c’était ce qu’on allait faire… »

Au moment même où il perd la vie, c’est la mémoire qu’il ravive, qui le ramène sur les pentes de sonquartier natal, à la Croix-Rousse, à Lyon : un peu comme si le temps avait le culot de s’arrêter.

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