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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 05:05

Voici un de mes coups de foudre !


Présenté au cercle du mois de mai -me semble-t-il-...

Lu sur recommandation de ma cousine je l'ai tellement aimé que je l'ai recommandé derrière à d'autres copines.

Et, le drôle de l'histoire étant qu'en faisant la promotion auprès de Lilia, la voilà qui l'inscit au cercle suivant, me soufflant la place pour ainsi dire...

Puis, s'emmêlant un peu les pinceaux, elle arrive le jour 'J' pour nous présenter non "la vie d'une autre" mais "les chaussures italiennes" de Mankell.

J'ai donc pu reprendre le titre à mon compte, horrifiée à l'idée que ce trésor puisse ne pas faire l'objet d'une discussion.

Bref.

Tout ça pour dire que ce livre m'a fait changer de peau le temps de quelques centaines de pages.

Je ne connaissais pas l'auteur et la découvrir a été un peu comme découvrir Alice Ferney : quelqu'un qui me donne envie de la découvrir un peu plus, de découvrir d'autres ouvrages (je pense en l'occurrence à 'la grand mère de Jade').

 

Le pitch :

lavieduneautreHier soir, nous étions encore en 1988. Jeudi 12 mai. Un jour de décalage. C'est noir sur blanc, et ça veut dire que douze années se sont écoulées. En 1988, où je crois être encore, je viens de rencontrer Pablo. Mais en 2000, où je viens d'arriver, nous avons deux enfants. Mais moi, où suis-je dans tout ça ?je ne me souviens de rien... Sinon du septième étage d'une rue de Montmartre. Je revois Pablo m'emmenant sur le balcon admirer le Sacré-Cœur. Pablo, la tête enfouie dans mon corsage, hurlant au milieu des fleurs qu'il me désire. Pablo qui, pour l'instant, est mon seul lien avec la veille. Que s'est-il passé pendant douze ans ? 

 

Mon point du vue :

Un livre qui m'a absolument transportée, comme si je vivais ce que je lisais. J'ai été bouleversée par l'histoire tout d'abord. Histoire, vraisemblable s'il en est, qui pourrait m'arriver, moi la quidam...

Embarquée par le style simple et mélodieux de F. Deghelt, ce bouquin m'a enchantée. Je me suis trouvée suspendue à ses pages et il m'était impossible de le refermer. Il m'a tenue jusqu'au bout...

Et s'il est bien un signe que ce livre est bon, c'est que certes il n'a pas remporté tous les suffrages lors de la confrontation de nos avis le soir dit. En revanche, ceux/celles qui l'avaient lu se sont tous accordés pour dire qu'ils n'avaient pas pu l'abandonner sans connaître la fin !

N'est-ce pas ce pour quoi on aime un livre ??

 

Et pour faire plaisir à Malika, j'ai sélectionné la recommandation de la 'Griffe noire' dont elle est probablement la cliente la plus assidûe !


 

Alors, mon conseil : filez acheter "la vie d'une autre", Frédérique Deghelt

Et, bonne lecture !


 


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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 05:15

 

9782879297460.gifOlivier Adam aime les histoires de fratrie, et c'est tant mieux car moi aussi !!

 

Déjà avec "Je vais bien, ne t'en fais pas" il nous parlait de ce lien quasi indestructible qui unit un frère et une soeur. Avec son dernier roman, on retrouve les mêmes thèmes de la famille, de l'amour, du mal de vivre, de l'absence de l'autre qui fait mal.

 

Et que je vous entends d'ici rouspéter : "oh, encore un livre qui fout le cafard" ... eh ben non justement !!! 

Car sur le thème hypersensible d' "un seul être vous manque et tout est dépeuplé", Olivier Adam nous plonge dans une atmosphère cicatrisante et apaisante ... la magie opère grâce à une écriture "impressionniste" qui laisse les odeurs, les sensations, les silences prendre possession du lecteur pour mieux appréhender l'âme des personnages et du roman !

Et puis bien sûr, il y a ce choix (...pas innocent du tout), de situer une partie du roman au Japon. On s'y sent comme dans un conte ou bien un rêve avec la rencontre de personnages désaxés, d'un sauveur lucide mais serein, d'une terre qui accueille sans juger, d'une femme qui cherche à comprendre et à accepter.

C'est un très beau roman qui traite avec pudeur et profondeur de la culpabilité, de la différence et de ce lien si solide qu'il peut nous étouffer .

 

Le mot de l'éditeur :

« Vu de loin on ne voit rien », disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là « si parfaite ». Le coeur en cavale, elle s’enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises.

Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d’un certain Natsume. En revisitant les lieux d’élection de ce frère disparu, Sarah a l’espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c’est sa propre histoire qu’elle va redécouvrir, à ses risques et périls.

 

 

 

 

 

 

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 08:44

Zadig & Voltaire, c'était bien avant la marque de fringues 'bobo' !

Certes très bien inspiré, le créateur de la marque, s'est dit qu'il devait peut-être faire une ligne de fringues 'justes' (zadig veut dire juste en sémitique...) mais alors il a du oublier de la faire au 'juste prix'...

Mais c'est une autre histoire !

 

Donc, mon Zadig...

Je me souviens que c'est un livre qui m'avait été offert par un client que j'avais dépanné à l'époque. Et je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, en tout cas de celui pendant lequel -c'est curieux- je travaillais avec tous ces gens du Cercle qui deviendraient au fil des années mes amis...

Je vous parle d'un temps qui remonte donc à une quinzaine d'années !

Arffff, la vieille bique...

Donc bref, j'y viens à l'histoire. Même si je dois admettre que je n'ai jamais été bien sûre de connaître le message, si message à l'époque il fallait comprendre !

Ok.

 

Le pitch :

zadigDans ce siècle du voyage et de la philosophie, Zadig entreprend son apprentissage dans un univers partagé entre le bien et le mal. Trahi par Sémire et Azora, déçu par l'amour, Zadig trouve refuge dans la nature, qui est à l'image de Dieu. Remarqué par le roi d'Egypte Moabdar, il retourne dans le tourbillon du monde et devient Premier ministre. Séduit par la reine Astarté et menacé par la jalousie du roi, il fuit bientôt Babylone. C'est l'occasion pour lui d'un retour sur soi et d'une réflexion sur les caprices de la fatalité. Au hasard des aventures qu'il croise sur son chemin en compagnie d'un ermite, Zadig devient l'incarnation de la Providence, dont les voies restent par ailleurs impénétrables. L'ange Jesrad lui révélera une partie des mystères de la Destinée. Si l'homme est sans cesse tiraillé entre liberté et déterminisme, il semble bien devoir les concilier, Et c'est là sans doute la seule vérité qui nous soit accessible.

 

Mon point de vue :

Alors, je dois confesser que je ne relis pratiquement jamais mes livres...

Trop à faire, trop à lire, tout le temps débordée, quasi plus de transports en commun, 2 mouflets (3 si on compte le géniteur !), bref mon pire ennemi c'est le temps...

Mais 'Zadig' est l'exception qui met la règle à l'épreuve... Je l'ai lu trois fois.

Alors ok, c'est un petit format... Ok, c'est pas bien compliqué...

Mais alors, pourquoi ne figure-t-il pas dans mes 6 livres pour une île déserte ?

Ben, ma langue au chat.

...

Le fait est que je prends toujours le même plaisir à relire ce joli conte philosophique... Je ne suis pas 'férue' de tout ce qui a trait à la philosophie et c'est peut-être le fond de l'explication de mon 4.5/5 (qui est ma note...) et donc le jet loupé pour l'île déserte.

J'aime ce personnage attachant, il m'intéresse, j'aime sa façon d'aimer, j'aime sa tenacité, j'aime son hésitation voire sa posture -sur le mode 'fil du rasoir'- entre le bien et le mal...

J'aime sa vision de la vie et sa sagesse, j'aime les questions qu'il amène à se poser, j'aime les réponses que je n'ai pas trouvé...

Et puis, on est pas loin des contes des mille et une nuits.

Enfin, force est de constater que Voltaire a une vision critique sur la société de l'époque, le fanatisme religieux, le rôle du destin et de la providence le tout dans un style noble, Voltairien....

Bref, cette oeuvre de Voltaire reste pour moi la plus accessible à celui/celle qui se fait une montagne de son auteur.

 

 

 

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 03:57

 

 

 

 

Parmi les romans de la rentrée dont j'attendais la sortie avec impatience , il y avait donc le dernier Claudie Gallay. Et oui, il faut dire que depuis son immense succès avec Les Déferlantes, son nouveau roman était pour le moins attendu !!!

 

 

Et alors ??!!! Et bien, ce n'est pas si simple !!!

 

D'abord, il y a cette première approche, qui est loin d'être un détail à mes yeux, et qui porte sur la couverture : et là, je dois être honnête avec moi-même, sans le nom de Claudie Gallay, ce livre n'aurait probablement jamais franchi le seuil de ma bibliothèque !! Passe encore la couverture sans beauté ni mystère, mais alors ce titre "L'amour est une île" ... !!!! ...!!!? mais qu'est ce qui lui a pris de trouver un titre aussi  cucul la praline ?!

 

Ensuite, il y a la lecture des premières pages, et là c'est vrai qu'il y a tout ce que j'ai aimé dans Les Déferlantes : des personnages solitaires et écorchés de la vie, un univers très particulier (cette fois celui du festival d'Avignon), une histoire faite de non-dits et de blessures, le style haché et précis ... tout y est !!!

 

Et pourtant, quelque chose m'a gênée !!!

Est ce justement que tout est à l'identique (on change les lieux, les noms et hop là un nouveau best-seller !!!!) ?  

 

Quoi qu'il en soit, et malgré ma petite gêne voire ma petite déception, ce roman est un bon roman ... mais vous l'aurez compris ce ne sera pas mon préféré de Claudie Gallay !

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Alors que le Festival d'Avignon 2003 s'enlise dans la grève des intermittents, une actrice célèbre retrouve sa ville natale, après dix ans d'absence. Elle y a vécu un amour passionnel avec le directeur d'un théâtre du festival off, qu'elle a quitté pour faire carrière. Ce dernier met en scène une pièce d'un auteur inconnu, sorte de poète maudit décédé dans des circonstances obscures...

 

 

 

 

 

 

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 04:37

 

La petite danseuse de Degas de Michel Peyramaure

 

9782841003990

 

Mes amis du Cercle le savent déjà, je n'aime rien tant que les romans ... n'essayez pas de me faire lire un essai, une biographie ou autre livre d'histoire, rien à faire,  j'ai besoin de la plume d'un écrivain pour titiller mes sens, piquer ma curiosité et faire jaillir l'émotion !

 

Rien de plus soporifique qu'une biographie datée et commentée telle un exposé d'écolier qui a passé son week-end le nez dans l'encyclopédie ...

 

Mais alors, à l'inverse quel régal lorsqu'un auteur s'empare d'une figure célèbre ou d'un évènement historique pour le mettre en scène et nous le faire revivre à grand coup de dialogues, de descriptions pittoresques et d'anecdotes romanesques ! 

 

C'est le cas avec La petite danseuse de Degas, ou l'histoire pour le moins troublante entre un petit rat de l'Opéra et un peintre déjà renommé Edgar Degas. 

Michel Peyramaure, dont on connaît le goût et l'érudition pour le monde artistique, nous dépeint un Paris de la fin du XIXe siècle, les débuts de l'Opéra Garnier et la naissance des impressionnistes de manière toujours vivante et passionnante.

 

 

Le mot de l'éditeur :

Marie Von Goethem naît dans une famille pauvre d'origine belge. Le père est tailleur, la mère blanchisseuse. La famille s'est établie à Paris en 1861. Comme ses deux sœurs, Marie entre à l'Opéra et devient petit rat. Sa participation aux spectacles ainsi que des séances de pose auprès d'artistes fournissent un complément non négligeable aux revenus de la famille.
Elle croise Degas qui en fait le modèle d'une de ses œuvres les plus originales. Comment s'opère cette rencontre décisive ? Quelle relation s'instaure entre le peintre amoureux des corps et des formes au point de lui faire produire cette statue, œuvre magnifique parmi les plus célèbres au monde ?

 

 

 

 

 

 

 

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 05:13

En cas de bonheur de David Foenkinos

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Je ne remercierai jamais assez Le Cercle pour tous les auteurs qu'il m'aura permis de découvrir et d'apprécier, et pour l'heure le mérite va à Gunilla qui nous a proposé l'excellent roman de David Foenkinos "La délicatesse" lors du cercle du 2 juillet...

Bref, tout ça pour vous dire que ce David Foenkinos m'a fait un tel effet ...que je n'allais point en rester là - d'où "En cas de bonheur" ...

Et pour le coup, je n'ai pas été déçue , j'ai retrouvé dans ce roman tout ce qui m'avait tant enchanté dans le précédent (enfin, précédent pour moi, parce que pour lui c'est plutôt son dernier ...vous me suivez ?!!) .

Mais alors, me direz vous, qu'est ce qui me plaît tant chez lui ??!!

Et bien Foenkinos a l'art de nous raconter des rencontres improbables, des apparences tendrement trompeuses, des personnages attachants par leurs faiblesses et puis et puis ...Il y a son écriture, remplie d'allégresse et de malice ...l'auteur se délecte à créer des situations abracadabrantesques, il s'en amuse ...et forcément nous aussi !

Deux romans et deux fois des histoires de couples  : serait ce son thème de prédilection ? 

Une chose est sûre le sujet l'intéresse pour le moins et il met tout son talent, sa lucidité et sa bienveillance à nous parler de ces pauvres congénères et de l'énergie qu'ils déploient à s'aimer et à se désaimer ...

 

Le mot de l'éditeur :

Personne ne savait que faire en cas de bonheur. On avait des assurances pour la mort, pour la voiture, et pour la mort en voiture. Mais qui nous protégera du bonheur ? Jean-Jacques venait de comprendre que ce bonheur, en devenant si fort, était la pire chose qui pût lui arriver. "

 

 

 

 

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 05:53

 

9782253011842Lorsque j'ai lancé l'idée de proposer 2 titres dont un Classique pour notre Cercle en petit comité du 30 juillet (...vacances obligent !!), il était déjà clair pour moi que ce dit Classique se situerait au XIXe siècle ...

 

Qu'elle soit anglaise, française ou russe, ma littérature de chevet, celle qui a toujours eu ma préférence est celle du XIXe siècle : Zola, Maupassant, Dostoeivski, Austen, Collins, Bronte, Dickens, Dumas ...autant de noms synonymes de roman romanesque !!! Le réalisme, la naturalisme et le romantisme donnent une envergure à ces romans qui fait défaut ( ...à mon goût) aux romans des siècles passés.

 

Ceci étant dit, je n'avais que l'embarras du choix pour proposer un titre, si ce n'est que je voulais un petit format, mais là pour le coup le XIXe siècle est plutôt adepte des gros pavés !!! C'est alors, que je me suis souvenue du magnifique roman de Alexandre Dumas Fils, "La Dame aux camélias".

 

Un roman magnifique qui donnera naissance à de nombreuses pièces de théatre et au non moins célèbre Opéra de Verdi "La Traviatta". Comme pour beaucoup de roman de cette période, l'auteur s'est inspiré d'une histoire vraie, celle de Marie Duplessis, dont il était lui même épris.

Histoire d'amour passionnel, de trahison, de préjugés, de convenances, d'honneur, de sacrifice ...tous les thèmes récurrents de la littérature de ce siècle sont réunis dans "La Dame aux camélias".

On est conquis des les premières pages et on ne lâche ce roman que le coeur lourd et l'âme en peine ...Un roman qui se vit, d'autant que le Paris de l'époque y est dépeint de manière très poignante.

 

Dumas Fils ne doit sa célébrité qu'à cette oeuvre, mais c'est très mérité !!!!  

    

 

 

 

 

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 11:18

En voilà du changement...

J'avais envie d'une pièce de théâtre, je n'avais que l'embarras du choix !

Et puis, comme j'aime l'opéra j'ai choisi une pièce qui se jouait à la comédie française mais également à l'opéra par l'entremise merveilleuse de Mozart ou Rossini...

Une belle proposition que "Le Barbier de Séville" avec son truculent Figaro qui ne manquera pas de se marier quelques années plus tard bien-sûr ! 

 

Le pitch :

barbier sevilleLe vieux Bartholo, tuteur amoureux et jaloux, prétend épouser sa pupille, l'astucieuse Rosine. Un jeune amant, le comte Almaviva, s'introduit dans la place pour la lui souffler, secondé par un valet rompu à tous les stratagèmes. Mais le barbon s'avère difficile à duper...

Figaro vient d'apparaître sur la scène française, pour ne plus jamais la quitter, irrésistible de jeunesse et de gaieté. Barbier hâbleur, guitariste et mauvais poète, coqueluche des femmes et terreur des maris, raisonneur et sceptique, il "s'empresse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer".

Avec lui, Beaumarchais crée un héros national, incarnation de l'esprit et de la liberté.

 

 

Mon point de vue :

Drôle, léger, plein d'esprit, absolument délicieux...

 

Alors n'hésitez plus, lisez Figaro ou

... allez le voir ou bien

... encore allez l'écouter !

 

 

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 04:33

9782246757511

 

 

"Si t'aimes pas, n'en dégoûtes pas les autres", comme a si justement répliqué, ce matin, au marché, la crémière à mon fils qui balançait un "beurk, ça pue le fromage" en passant devant son étalage !!! ...

 

Oui, je suis assez d'accord sur le principe, et c'est pour cela que je ne vais pas vous parler du roman de Cécile David-Weil "Les Prétendants", et si je cède si facilement la main c'est :

petit a) parce que j'ai très moyennement apprécié ce roman et 

petit b) parce qu'en revanche celle qui va vous en parler, je l'adore et elle a adoré le livre (...vous me suivez ou bien ?...)     

 

Voici donc en (presque) exclusivité, ce que Valérie Lermercier a pensé de ce roman :

" C'est un livre qui vous invite. On se sent à la fois voyeur et épargné dans cette sublime villa d'été où les invités sont tous scalpés, à cause de leurs maladresses ou, pire, de leur trop grande assurance. On se laisse happer par ce monde en voie de disparition, où l'on sert encore des entremets et où le personnel est plus agesnombreux que les invités. Et, quand on lève la tête du roman, on n'est pas mécontent de se retrouver vautré dans son vieux canapé Habitat, un paquet de chips à portée de main et personne pour nous voir aussi vilain... [...] C'est là tout le délice de ce livre de parler d'un monde dont il ne reste qu'une toute petite poignée de spécimens, qu'évidemment aucun « prétendant » ne saura remplacer. " 

 

C'est qu'elle me donnerait presque envie de me replonger dedans ...va savoir j'ai peut être loupé un truc !! 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Ce roman a pour cadre une sublime demeure, " L'Agapanthe ", située au cap d'Antibes. Laure, la narratrice et Marie, deux sœurs d'une trentaine d'années, veulent à tout prix empêcher leur père de vendre cette maison où depuis toujours elles passent leurs étés. Elles vont donc organiser un casting de riches prétendants dans l'espoir que l'un d'eux, en épousant l'une des sœurs, sauve " L'Agapanthe ". Ainsi, pendant quatre week-ends du même été, vont défiler les éventuels prétendants.
C'est le point de départ d'une comédie de mœurs où Cécile David-Weill décrit un milieu, la très haute bourgeoisie d'affaires, bousculé entre les anciennes élites et les nouvelles

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 11:12

C'est mon premier livre d'Eric-Emmanuel Schmitt.

Dernier opus d'une trilogie intitulée 'le cycle de l'invisible'.

"Oscar et la dame rose" est une approche du christianisme au même titre que "Milarepa", est une oeuvre consacrée au bouddhisme, et "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" une oeuvre dédiée au soufisme...

 

Oscar SchmittLe pitch :

Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans.

Elles ont été retrouvées par Marie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants.

Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende.

 

Mon point de vue :

C'est un livre d'une grande tristesse dans le fond mais que l'auteur a su présenter au lecteur de façon presque légère... Et là, je dirai que c'est du grand art !

Non que j'ai la larme facile, loin s'en faut, il faut tout de même admettre que le sujet est brûlant, voire tabou !

La maladie, la mort le tout concernant un enfant, sûr qu'on l'attendait au tournant le Schmitt. Et alors, loin de tomber dans le pathos on ressort de ce bouquin avec une belle leçon de vie, une belle leçon de morale aussi ! Ou comment ne pas prendre un enfant pour un imbécile...

C'est, au fond, ce qui m'a le plus touchée.

Cette façon délicate de nous dire que rien ne sert à l'adulte de cacher la vérité à un enfant.

Le savoir faire littéraire de l'auteur nous amène en finesse aux grandes questions philosophiques et religieuses de l'existence.

Réussir à gonfler mes yeux de larmes, amener un sourire à mes lèvres quelques pages plus tard, et jouer comme ça au yoyo avec mon coeur je dois avouer que ça m'a laissée sur le cul postérieur !

 

A lire bien-sûr !

 

 

 

 

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