Si ce roman était une saison : l'été à mi-chemin entre le coeur du printemps et le début de l'automne. A
vous de choisir !
Si ce roman était une chanson : A bicyclette, Yves Montand
Si ce roman était un plat : le navarin d'agneau avec plein de petits légumes nouveaux
Si ce roman était un adjectif : gourmand
Si ce roman était un jour de la semaine : le dimanche
Si ce roman était un cadeau : un album photos
Si ce roman était un super pouvoir : une machine à remonter le temps
Si ce roman était un verbe : partager
Si ce roman était un sentiment : la nostalgie
Si ce roman était un réalisateur : Etienne Chatiliez (Le bonheur est dans le pré)
Si ce roman était une fleur : une jonquille
Si ce roman était un décor : une cuisine à l'ancienne, avec une table recouverte d'une toile cirée
Le mot de l'éditeur :
C'est facile, d'écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de
l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt. La
dernière est si minuscule. Parfois, on a envie de la croquer. Ce n'est pas bon, un peu amer, mais frais comme la cuisine de onze heures, cuisine de l'eau froide, des légumes épluchés - tous près,
contre l'évier, quelques carottes nues brillent sur un torchon, finissent de sécher. "