La partie de cache-cache
de Laurent Cachard
Je suis toujours pleine de reconnaissance aux personnes bien attentionnées qui me font découvrir de bons auteurs et de jolies lectures.
Et pour l'heure, c'est à mon amie Boulie que va toute ma gratitude pour m'avoir proposé cette si singulière partie de cache-cache ...
Nous cherchions une idée de lecture commune, elle l'avait déjà lu, moi pas ...et nous y voilà !
Laurent Cachard publie ici son 2ème roman, et il faut bien reconnaître que le garçon a bien du talent !!
Il y est question d'une partie de cache-cache entre trois enfants, ou comment ce jeu de l'enfance à l'aspect si innocent va se révéler être un jeu de vérité cruel et funeste.
Ce roman est construit tel un huis-clos à trois voix qui joue sur l'intensité du récit en montant crescendo et en nous tenant ainsi du début à la fin.
La partie de cache-cache va nous révéler ce que chacun cache, pense cacher ou croit avoir déceler ... Laurent Cachard parvient par une écriture très fine et très affûtée à nous faire ressentir les tensions de ce jeu et les enjeux qui s'y jouent pour ces trois enfants solitaires, blessés et fiers.
Chacun a ses raisons de gagner, de se cacher ou d'aider l'autre à gagner la partie, comme chacun a ses secrets, ses blessures et ses revanches à prendre .
"[...] cette partie de cache-cache nous en apprendra plus sur nous-mêmes que tout ce qu'on a pu apprendre jusque-là : peut-être plus que ce que nous devrions savoir."
Qu'en a pensé Boulie, sans qui je ne l'aurais probablement jamais lu ? ... c'est ICI
Quant à moi, comme à mon habitude, je vais m'empresser de lire son premier roman "Tébessa ,1956" ... car je vous le dis et vous le répète, voilà un auteur à lire et à faire connaître ...à bon entendeur, salut !
Le mot de l'éditeur :
Il ne reste, plus que trois enfants dans la partie de cache-cache que Jean a proposée pour son 11e anniversaire. Sans savoir que celle-ci soulèverait bien plus de fantômes qu'on ne peut en rencontrer dans les terres du Berry où elle a lieu. Jean, Grégoire et Emilie font plus que se chercher mutuellement, chacun se trouve. Et c'est bien là le drame.