LE petit bijou de la rentrée littéraire !!
Quel beau cadeau Joël Dicker vient d'offrir aux amateurs du genre romanesque !!
Bien plus qu'un roman brillant et jubilatoire , cette petite pépite est un magnifique clin d'oeil à la littérature
américaine .
On devine le travail considérable de l'auteur pour aboutir à une telle maîtrise de son sujet absolument grandiose et une
construction romanesque époustouflante .
Un travail acharné qui permet à l'auteur de s'amuser avec ses personnages et ses lecteurs avec une maestria qui force
l'admiration !
On se laisse manipuler, tromper, balader durant 650 pages ... et on en redemande encore !!!!
L'amour que l'auteur porte à la littérature est palpable du début à la fin, on sent un grand lecteur derrière l'auteur ... ce
qui n'est pas toujours le cas !
Alors oui, peut-être que le style de Dicker n'a rien d'exceptionnel, il n'en est pas moins fluide et agréable et offre un leçon de construction et d'imagination à bon nombres de nos auteurs contemporains qui semblent trop souvent tourner en rond .
Ce roman n'est d'ailleurs pas seulement une excellente histoire basée sur une intrigue policière - je mets quiconque au défi de deviner qui a tué Nola avant la fin !!! ...
C'est aussi et surtout un roman qui nous parle des livres, des écrivains, des romans-cultes, de la nouvelle folie marketing autour de la littérature, de qu'est ce que la création littéraire ? de comment écrire un bon livre ? du rapport entre maîtres et élèves ... etc ...
Autant de sujets traités avec humour, intelligence, lucidité et audace par un jeune auteur au regard pétillant et à la plume dynamique !
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce roman a séduit lecteurs, libraires et académiciens, c'est que "La vérité sur l'Affaire Harry Quebert" est un roman dans la grande tradition romanesque avec en supplément le regard effrontée et critique d'un auteur francophone sur la littérature et d'un jeune Européen sur les Etats-Unis.
Et puis il y a l'humour de Dicker qui s'amuse, jubile et se délecte à faire vivre des personnages qui semblent tout droit
sortis des vieux romans américains des années 50.
La mère de Marcus vaut à elle seule de lire le roman, personnage truculent et si abominablement insupportable que s'en est un
vrai délice, portrait de la mère juive dans tout ce qu'elle a de plus théâtral et comique !
D'ailleurs tous les personnages nous semblent être de vieilles connaissances que l'on aurait déjà croisé dans un film, un
livre, notre imaginaire collectif ... Joël Dicker les a tous rassemblés dans un seul et même roman, non pas à la manière de stéréotypes mais plutôt comme un bel hommage à
tous ces anti-héros que la littérature américaine a créé depuis des décennies.
Et la force de Dicker n'est pas seulement de nous offrir cette somptueuse fresque de portraits, il va plus loin en créant un
véritable lien entre ses lecteur et ses personnages.
Sur toutes les photos de l'auteur, on voit ce jeune homme sourire comme-ci toute cette effervescence autour de son roman l'amusait, et c'est ça aussi la force de ce roman : ne surtout pas se prendre au sérieux !!!
Le mot de l'éditeur :
passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
Joël Dicker est né à Genève en 1985. La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est son deuxième roman. Il y dépeint une
Amérique qu’il connaît bien pour y avoir beaucoup voyagé et longuement séjourné.