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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 04:29

 

   

 

Le désert livresque existe, je l'ai traversé !!!

Comme souvent en juin, mon esprit prend la clé des champs, ma concentration me lâche ... ça m'a tout l'air d'être un passage à vide littéraire  !!

 

J'ai néanmoins réussi à lire de manière plus ou moins enthousiaste et assidue quelques titres de notre liste de juin pour notre cercle de demain et je prendrais de toute façon grand plaisir à papoter lecture en excellente compagnie ... 

 

 

 

Ceux que j'ai lu (ou tenté de lire !)

 

 

 

 

Celui que je présenterai :

 

 

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 06:15

 

Certaines n'avaient jamais vu la mer

 

de Julie Otsuka

 

   

 

 

 

Ma rencontre avec ce roman : 

  

Il m’a été offert, prix femina 2012 étranger.

 

 

L'histoire ou ce que je veux en dire :

 

Ce roman raconte la vie de femmes Japonaises immigrée aux Etats Unis (San Francisco principalement) au début des années 20. Le roman commence par l’éprouvante traversée en bateau pour joindre les USA et ce qui a pu motiver ces femmes à quitter leur vie et leur famille, les autres chapitres nous racontent leurs mariages, les enfants, les rapports avec les  américains, le racisme dont elles sont l’objet.

  

Des premières vagues d’immigrés japonais ont commencés à  arriver à la fin du 19eme siècle aux états unis, il semble qu’il s’agissait principalement d’hommes. On a donc fait venir des femmes pour qu’ils puissent se marier et fonder des familles. Ainsi des mariage « à distance » ont été organisés. Toutes les femmes du roman avaient reçu des photographies et des lettres de leurs fiancés – Tous sur le papier sont beaux et embrassent des carrières brillantes

Évidemment les déceptions sont grandes à l’arrivée de ces femmes, quand elles découvrent que les photos datent ou sont mensongères. Elles se retrouvent bien plus souvent mariée à des hommes âgés, occupant des emplois dans l’agriculture, que les beaux chef d’entreprise dont elles pensaient devenir les épouse. On suit donc, les destins de ces femmes qui vont devenir agricultrices, femmes de chambres, prostituées parfois durant tout le roman.

 

 

Mon avis sur le sujet :

 

Malgré un intérêt documentaire indéniable, j’ai été très gênée par la construction narrative du roman : l’emploi du « nous » permettant d’illustrer tous les destins possibles de ces femmes, m’a empêché de me laisser entraîner par l’histoire et empêché toute forme d’empathie et d’émotion. Le roman est une suite d’énumération. Cette distanciation créée par ce « nous » fait qu’on ne fait pas connaissance avec aucun des personnages, puisqu’ils sont multiples et nous amène à survoler leur histoire. Selon moi, c’est totalement raté, alors que l’histoire, mieux exploitée aurait vraiment pu créer un très bon roman.  En revanche, une de mes connaissances a beaucoup aimé, considérant au contraire que l’emploi du nous l’avait inclue dans l’histoire. Elle a été très touchée, tout à l’inverse de moi.

 

 

Trois mots pour définir ce roman :  

 

Exil, désillusions, Déculturation

 

Une phrase qui donne le ton :

 

"Certaines d'entre nous n'avaient mangé toute leur vie durant que du gruau de riz et leurs jambes étaient arquées, certaines n'avaient que quatorze ans et c'étaient encore des petites filles. Certaines venaient de la ville et portaient d'élégants vêtements. (…) Certaines descendaient des montagnes et n'avaient jamais vu la mer"

 

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

L’écriture de Julie Otsuka est puissante, poétique, incantatoire. Les voix sont nombreuses et passionnées. La musique sublime, entêtante et douloureuse. Les visages, les voix, les images, les vies que l’auteur décrit sont ceux de ces Japonaises qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis un homme qu’elles n’ont pas choisi.
C’est après une éprouvante traversée de l’océan Pacifique qu’elles rencontrent pour la première fois celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui dont elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
À la façon d’un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leur misérable vie d’exilées… leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail, leur combat pour apprivoiser une langue inconnue, l’humiliation venue des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire… Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre. Et l’oubli.

 

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 04:36

 

 

Certains choix de livres s'imposent d'eux-mêmes et puis il y a les romans pour lesquels on se demande si on fait bien ...

 

Voici donc une petite rubrique pour m'aider à trancher sur les romans qui me tentent avec une petite réserve tout de même !!!

   

             

 

 

Tous les avis sont donc les bienvenus que vous l'ayez lu ou non !

 

 

 

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 04:00

 

 

 

"Mein Kampf, le livre d'Adolf Hitler écrit entre 1924 et 1925, se vend librement dans une librairie ayant "pignon sur rue" à Berck-sur-Mer. Les communistes et la Ligue des droits de l'Homme s'insurgent, d'autant que le livre se vend très bien"

  

 

Voilà un sujet qui fait déjà polémique et qui interpelle que l'on soit pour les Droits de l'Homme ou pour la Liberté d'expression !!

 

Un sujet qui divise avec d'un côté ceux qui s'indignent et craignent le retour de la bête immonde et de l'autre ceux qui refusent de tomber dans les dangers de la censure et de l'autodafé.  

 

Le fait est que la vente de ce livre faisant la propagande de l'idéologie nazie est autorisée en France depuis une décision de la Cour d'Appel en 1979. " L'ouvrage doit tout de même se soumettre à certaines conditions. D'abord, il doit être vendu dans sa version originale en français et ne peut donc pas être réédité. Ensuite, Mein Kampf doit être accompagné d'un texte de huit pages en tête d'ouvrage mettant en garde le lecteur sur le caractère haineux et raciste des propos tenus et rappelant les crimes du régime hitlérien."

 

 

Doit-on avoir peur d'un livre au point de l'interdire ? Quels sont les motivations de ses lecteurs ? Doit-on parler de devoir de mémoire ? Est-ce que la Liberté d'expression peut tout tolérer ?

Autant de questions que soulève cette affaire ...

 

 

 

 

 

En savoir plus sur

http://www.lexpress.fr/culture/livre/a-berck-sur-mer-mein-kampf-se-vend-comme-des-petits-pains_1261261.html#BATcPtRbUK4lFOoR.99

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 04:41

 

 

 

 

 

"Nous autres romanciers, nous sommes les juges

 

d'instruction des hommes et de leurs passions."

 

 

 

Emile Zola

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 04:39

 

 

Classique parmi les classiques, Les âmes mortes de Gogol tient une place de taille parmi les grandes oeuvres du siècle d'or de la littérature russe.

Toujours très attirée par cette littérature venue de l'Est, il ne faut pas trop me tenter pour que je m'acoquine de plus belle avec Dostoevsky, Boulgakov ou ici Gogol !!

 

L'idée que je me fais de la Russie est purement et viscéralement liée à ces grands noms, et bien qu'elle soit obsolète et totalement romantique, c'est l'image que j'entretiens et souhaite conserver de ce pays .

 

L'âme de la Russie faite de passions tourmentées et d'idéaux malmenés est une constante dans la littérature russe et c'est précisément cette âme là que je recherche et affectionne particulièrement, dénominateur commun de tous les grands romans que j'ai aimé jusque là, Les âmes mortes y a trouvé sa place comme il se doit mais ce ne sera pas mon roman russe préféré néanmoins !!

 

L'histoire est celle de Tchitchikov, qui ambitionne quelques titres de noblesse et souhaite pour y parvenir  acquérir auprès de quelques propriétaires terriens, l'âme des serfs morts depuis le dernier recensement.

De cette proposition grotesque voire loufoque, Gogol va mettre en lumière les travers de ses contemporains mais surtout de l'âme humaine dans son intemporalité.

   

L'imagination burlesque de Gogol, l'audace du propos pour dénoncer une Russie hypocrite et mercantile, le style satirique et théâtrale, la fameuse âme russe qui transpire dans tout le roman et la construction du récit qui nous balade et nous offre une galerie de portraits des plus savoureuses, tout y est pour faire de ce roman un chef d'oeuvre.

 

Un roman très ambitieux qui aura donné bien du tracas à son auteur qui souhaitait lui donner une issue morale et qui brûla et recommença sa seconde partie à plusieurs reprise jusqu'à laisser son  roman inachevé à sa mort en 1852.  

 

Ce ne sera pas mon roman russe préféré mais c'est indéniablement un très grand roman, de ceux qu'on relit à différentes périodes de sa vie tant les niveaux de lecture sont multiples et la richesse du contenu infini.  

 

 

Le mot de l'éditeur :

"Et voulez-vous faire de cet état ?» s'enquit alors Manilov.
Cette question parut embarrasser le visiteur... «Vous désirez savoir ce que j'en veux faire ? Voici : je désire acheter des paysans... prononça enfin Tchitchikov qui s'arrêta net.
- Permettez-moi de vous demander, dit Manilov, comment vous désirez les acheter : avec ou sans la terre ?
- Non, il ne s'agit pas précisément de paysans, répondit Tchitchikov : je voudrais avoir des morts...
- Comment ? Excusez... je suis un peu dur d'oreille, j'ai cru entendre un mot étrange.
- J'ai l'intention d'acheter des morts...»

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 04:37

 

L'arbre aux haricots de Barbara Kingsolver

 

 

 

 

Si ce roman était un sentiment : l’amitié

 

Si ce roman était une couleur : ocre

 

Si ce roman était un meuble : une table en formica

 

Si ce roman était un lieu : le désert de l’Arizona

 

Si ce roman était un bruit : un pneu qui explose

 

Si ce roman était un arbre : l'arbre aux haricots

 

Si ce roman était un plat : un hamburger

 

Si ce roman était un mot : Road trip

 

Si ce roman était un cadeau : une vieille Coccinelle Volkswagen

 

Si ce roman était une odeur : le bitume au soleil

 

Si ce roman était un cinéaste : Ridley Scott pour Thelma & Louis et le côté road trip

 

 

 

Le mot de l'éditeur :  

Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. C'est compter sans le désert de l'Oklahoma où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l'inacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle.
L'Arbre aux haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine. La suite des aventures de Turtle et de sa mère a été publiée sous le titre : Les Cochons au paradis (Rivages).
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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 04:31

 

 

 

ô combien est importante la première phrase d'un roman !

C'est elle qui donne la clef, le ton, l'envie ...

 

Je vous propose ce petit rendez-vous dominical pour partager encore et toujours notre amour des livres et des mots ...

... l'idée est simple, il s'agit d'écrire l'incipit du roman que vous avez actuellement en main .  

 

 

  

 

"Tout être humain est le résultat d'un père et une mère."

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 04:14

 

 

Photo : Merci à Marilla Tangredi

 

 

 

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 04:49

 

 

 

Depuis le temps que ce roman me faisait de l'oeil !! Il aura fallu qu'Anne Charlotte nous le propose pour notre dernier Cercle pour que toute méfiance soit mise de côté ... Et comme j'ai bien fait de baisser la garde !!

 

Diane Sutterfield signe ici son premier roman, et unique à ce jour, pour nous raconter l'histoire d'un écrivain célèbre et âgée dont la vie fut entourée de mystères et qui souhaite enfin faire le jour sur son histoire .

 

Dans une atmosphère empreinte de mystère, cette vieille femme va faire appel à une jeune biographe dont la particularité est d'avoir écrit une biographie des frères Goncourt. Les deux femmes vont cohabiter quelques temps au sein d'un manoir  gothique dans lequel on s'attend à voir surgir un fantôme au détour de chaque couloir.

Un roman victorien dans la grande tradition dans lequel on croise  un géant orphelin, des jumelles aussi différentes que le jour et la nuit, une cuisinière nommée Mrs Love, le roman de Jane Eyre, un chat nommé Shadow, des secrets bien enterrés et le mystère du 13eme conte.

Il faut reconnaître à Diane Sutterfield une belle imagination, un certain talent de conteuse et un amour pour la littérature indéniable tant son roman est imprégné de références littéraires, ajoutez à cela un style très fluide et des chapitres courts qui rendent cette lecture dynamique et très agréable et vous aurez votre roman pour la plage cet été !

560 pages pleines de suspens, de fausses pistes, de rebondissements, de personnages romanesques à souhait et d'atmosphère gothique qui offrent aux lecteurs un vrai bon moment de lecture .

Sans être un chef d'oeuvre, c'est un roman qui offre un voyage hors du temps et du quotidien et ça fait du bien.

 

 

 

Le mot de l'éditeur :

Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son ima­gination. Aujourd'hui âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à sa biographe Marearet Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire ; et elle ne croit pas au récit de Vida.
Les deux femmes confrontent les fantômes qui participent de leur histoire et qui vont les aider à cerner leur propre vérité.
Dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné Du Maurier, ce roman mystérieux et envoûtant est à la fois un conte gothique où il est question f de maisons hantées et de soeurs jumelles au destin funeste, et une ode à la magie des livres.
Diane Setterfield, spécialiste d'André Gide, rit à Harrogate (Yorkshire). Le Treizième Conte, son premier roman, vendu dans 34 pays, est devenu d'emblée un best-seller en particulier aux Etats-Unis oit il est entré n° 1 sur la liste dit New York Times.

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