Quand le vent souffle du nord de Daniel Glattauer
Aie, aie, aie !!!!
Mais qu'est ce que vous trouvez à ce livre ?!!
Des articles élogieux sur la blogosphère, noté cinq étoiles par plus de vingt lecteurs sur Amazon, même le type qui me l'a vendu à la brocante m'a glissé "ah, c'est très bien ça !!" ...et il ne m'en a pas dit autant du dernier Philip Roth que je lui ai pris avec !!!!
Alors, oui peut être qu'à trop attendre d'un livre ... on en est souvent déçu !
Mais ça ne peut pas être que ça ...
J'avais d'ailleurs tardé à le lire car l'idée du roman me semblait bien légère et elle l'est .
Le roman est donc constitué de mails échangés entre un homme fraîchement séparé et une femme qui se dit mariée et heureuse de l'être, du quiproquo de rencontre un peu lourdingue au jeu du chat et de la souris ... rien ne nous est épargné !!
J'ai trouvé ce roman plat, vide et rempli de cliché. Les deux protagonistes ne sont ni intéressants ni attachants, la jeune femme serait même du genre "tête à claque", leur histoire naissante traîne en longueur et n'a ni le romantisme ni la beauté que j'attend d'une histoire d'amour.
Je me suis ennuyée à mourir, il m'est d'ailleurs tombé des mains ... et ce n'est certainement pas le style de l'auteur qui m'a fait continuer !
Le mot de l'éditeur :
En voulant résilier un abonnement, Emma Rothner se trompe d’adresse et envoie un mail à un inconnu, un certain Leo Leike. Ce dernier, poliment, lui signale son erreur ; Emma s’excuse, et, peu à peu, un dialogue s’engage entre eux, par mail uniquement. Au fil du temps, leur relation se tisse, s’étoffe, et ces deux inconnus vont se mettre à éprouver l’un pour l’autre une certaine fascination. Alors même qu’ils décident de ne rien révéler de leurs vies respectives, ils cherchent à deviner les secrets de l’autre… De plus en plus attirés et dépendants, Emmi et Leo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre. Emmi est mariée, et Leo se remet à grand peine d’un chagrin d’amour. Un jour, pourtant – enfin ! –, ils décident de se donner rendez-vous dans un café bondé de la ville. Mais ils s’imposent une règle : reconnaître l’autre qu’ils n’ont pourtant jamais vu, avec interdiction formelle de lui parler…