Pour continuer dans la lignée de notre cercle 'hors frontière', pompeusement intitulé 'cercle international' (qui dit mieux ?), je laisse la parole à Martine qui nous confie sa chronique au sujet du livre de Yasmina Khadra, "Ce que le jour doit à la nuit"...
Martine aux manettes...
J'ai terminé le livre et alors : Quelle plume !!
Une histoire qui se déroule tout simplement et qui donne dès les premières lignes l'envie de la découvrir.
Qui plus est, dans ce monde moderne où les "jeuns" emploient des "mdr" ou des "kestufè", il est bon de trouver des "immarcescible" ou "des yeux chassieux"....
L'écrivain écrit de belles phrases imagées pour parler de choses que l'on voit fréquemment :
"Le soleil se répandait à l'horizon tel un oeuf brisé" ou
"Je me retourne vers le hublot, regarde les nuages cotonneux devenir avalanche, puis brume, s'amincir, revenir en force, s'étaler de nouveau avant de s'élimer ensuite, le bleu du ciel réapparaît, éraflé de traînées filandreuses."
Et pour finir, voici une phrase dédiée à nous les femmes...
"Le coucher du soleil, le printemps, le bleu de la mer, les étoiles de la nuit, toutes ces choses que nous disons captivantes n'ont de la magie que lorsqu'elles gravitent autour d'une femme, mon garçon... Car la beauté phare, la beauté absolue, c'est la femme. Le reste n'est qu'accessoires de charme."
Je "kiffe" trop cet auteur dont j'ai lu aussi : "l'attentat".
J'en lirai encore d'autres car j'ai découvert sur le net que ce n'était pas son meilleur roman !!!! Je vais donc encore me régaler.
N'hésitez pas à le lire.
Une lectrice d'Ibiza.
Merci Martine pour ta chronique ensoleillée, dis-nous de quel livre tu nous parleras en décembre...
Tu es la bienvenue.